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19 Avril 2005
 

Benoît XVI souhaite que tout se déroule dans la paix et la sérénité

 

Rome, le 10 juillet 2007 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI, faisant suite aux « prières insistantes de ces fidèles », longtemps soupesées déjà par Jean-Paul II, et après avoir écouté les Cardinaux au Consistoire du 22 mars 2006, a décidé de publier le Motu Proprio « Summorum Pontificum », qui contient une série de dispositions.

Le pape Benoît XVI à son bureau 

Lettre Apostolique du Saint-Père Benoît XVI, sous forme de Motu proprio, « Summorum Pontificum », sur l’usage de la Liturgie Romaine antérieure à la Réforme de 1970

Synthèse de l'Agence Fides

En date du 7 juillet 2007, a été publiée La Lettre Apostolique, sous forme de ‘Motu proprio’ du Saint-Père Benoît XVI, intitulée « Summorum Pontificum », sur l’usage de la Liturgie Romaine antérieure à la Réforme effectuée en 1970.

Le texte, en latin, rappelle que tous les souverains pontifes ont toujours eu soin que l’Église du Christ offre à la Majesté Divine un culte digne, « à la louange et à la gloire de son nom » et « pour l’utilité de toute sa Sainte Église ». Il rappelle en particulier Saint Grégoire le Grand, « qui s’est efforcé de transmettre aux nouveaux peuples de l’Europe autant la foi catholique que les trésors du culte et de la culture accumulés par les Romains au cours des siècles précédents ». D’autre part, la figure de Saint Pie V domine, lui qui, animé d’un grand zèle pastoral, suite à l’exhortation du Concile de Trente, « a renouvelé tout le culte de l’Église, soigné l’édition des livres liturgiques, amendés et ‘renouvelés selon la norme des Pères’ et les a donnés en usage à l’Église latine ». Un engagement particulier dans le domaine de la liturgie doit aussi être attribué à Clément VIII, Urbain VIII, Saint Pie X, Benoît XV, Pie XII, et au Bienheureux Jean XXIII. Sur la lancée du renouvellement et de la nécessité d’adapter les rites aux besoins de l’époque contemporaine générée par le Concile Vatican II, le Pape Paul VI, en 1970, a approuvé les livres liturgiques réformés et en partie renouvelés. Jean-Paul II a procédé à la troisième édition typique du Missel Romain.

Le Motu proprio poursuit en soulignant que « dans certaines régions un bon nombre de fidèles ont adhéré et continuent à adhérer avec beaucoup d’amour et d’affection aux formes liturgiques précédentes ». Le Souverain Pontife Jean-Paul II, mû par le souci pastoral à l’égard de ces fidèles, a accordé en 1984, par l’indult “Quattuor abhinc annos”, émis par la Congrégation pour le Culte Divin, la possibilité d’utiliser le Missel Romain édité par le Bienheureux Jean XXIII en 1962. Toujours Jean-Paul II, en 1988, par la Lettre Apostolique « Ecclesia Dei », sous forme de Motu Proprio, « a exhorté les évêques à utiliser largement et généreusement cette possibilité en faveur de tous les fidèles qui le demandaient ». Puis le pape Benoît XVI, faisant suite aux « prières insistantes de ces fidèles », longtemps soupesées déjà par Jean-Paul II, et après avoir écouté les Cardinaux au Consistoire du 22 mars 2006, a décidé de publier le Motu Proprio « Summorum Pontificum », qui contient une série de dispositions.

Dans le premier des 12 articles, on lit : « Le nouveau Missel promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la ‘lex orandi’ de l’Église catholique de rite latin. Cependant le Missel Romain promulgué par Saint Pie V, et de nouveau édité par le Bienheureux Jean XXIII, doit être considéré comme l’expression extraordinaire de la même ‘lex orandi’ et doit être considéré avec l’honneur qui lui est dû pour son usage vénérable et ancien. Ces deux expressions de la ‘lex orandi’ de l’Eglise ne conduiront d’aucune façon à une division de la ‘lex credendi’ de l’Église ; ce sont en effet deux usages de l’unique rite romain ».

Dans les messes célébrées sans le peuple, tout prêtre catholique de rite latin, séculier ou religieux, peut utiliser soit le Missel Romain édité en 1962 soit le Missel Romain promulgué en 1970, n’importe quel jour, sauf pendant le Triduum Sacré. Pour cette célébration selon l’un ou l’autre missel, le prêtre n’a besoin d’aucune permission. Les fidèles qui le demandent de leur volonté spontanée peuvent être admis aux célébrations de la messe.

Les communautés des Instituts de vie consacrée et des Sociétés de vie apostolique, autant de droit pontifical que diocésain, qui désirent célébrer la messe selon l’édition du Missel Romain promulgué en 1962, peuvent le faire.

Dans les paroisses où sont établis des groupes de fidèles adhérents à la tradition liturgique précédente, que le prêtre « accueille volontiers leurs demandes pour la célébration de la Sainte Messe selon le rite du Missel Romain édité en 1962. Qu’il pourvoie à ce que le bien de ces fidèles s’harmonise avec le soin pastoral ordinaire de la paroisse, sous la direction de l’évêque selon la norme du canon 392, évitant la discorde et favorisant l’unité de toute l’Église » !

Dans les messes célébrées avec le peuple selon le missel du Bienheureux Jean XXIII, les lectures peuvent être proclamées aussi en langue vernaculaire, dans des éditions reconnues par le Siège apostolique.

Le prêtre peut accorder la permission d’utiliser le rituel plus ancien pour l’administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et de l’Onction des malades, « si cela favorise le bien des âmes ». Aux Ordinaires est accordée la possibilité de célébrer le sacrement de la Confirmation en utilisant l’ancien Pontifical Romain, si celui-ci favorise le bien des âmes. Pour les clercs, l’usage du Bréviaire Romain promulgué par Jean XXIII en 1962 est licite.

Parmi les autres dispositions contenues dans le Motu proprio de Benoît XVI, il est souligné que les fidèles qui n’auraient pas obtenu satisfaction à leurs demandes de la part du prêtre, doivent en informer l’évêque diocésain, qui est vivement prié d’exaucer leur désir. Si lui ne peut pourvoir à cette célébration, il doit en référer à la Commission Pontificale « Ecclesia Dei », érigée par Jean-Paul II en 1988, qui est appelée à offrir un conseil et une aide et à veiller sur l’observance et sur les applications de ces dispositions.

Lettre du Saint-Père Benoît XVI aux évêques du monde entier pour présenter le « Motu proprio » sur l’usage de la Liturgie Romaine antérieure à la Réforme de 1970

Le Saint-Père Benoît XVI a envoyé une Lettre aux évêques du monde entier pour accompagner la publication du Motu proprio « Summorum Pontificum », qui a été publiée en date du 7 juillet 2007. Dans le texte, le pape met entre les mains des évêques « avec beaucoup de confiance et d’espérance » le nouveau Motu proprio, « fruit de longues réflexions, de multiples consultations et de prière ». Pour répondre à la confusion qui s’est créée à la suite de la diffusion de « nouvelles et de jugements faits sans information suffisante » et qui ont suscité des réactions très divergentes entre elles, allant « d’une acceptation joyeuse à une opposition dure », le Saint-Père affronte deux « craintes » qui s’opposaient à la publication du document.

« En premier lieu, il y a la crainte que soit diminuée l’autorité du Concile Vatican II et que l’une des ses décisions essentielles - la réforme liturgique - soit mise en doute. Cette crainte n’est pas fondée. A ce sujet il faut avant tout dire que le Missel, publié par Paul VI et ensuite réédité à deux reprises par Jean-Paul II, est et demeure évidemment la forme normale - la Forma ordinaria - de la Liturgie Eucharistique. La dernière version du Missale Romanum, antérieure au Concile, qui a été publiée avec l’autorité du Pape Jean XXIII en 1962 et qui a été utilisée pendant le Concile, pourra, au contraire, être utilisée comme une Forme extraordinaria de la Célébration liturgique. Il n’est pas convenable de parler de ces deux rédactions du Missel Romain comme s’il y avait « deux rites ». Il s’agit plutôt d’un double usage de l’unique et même Rite ». Le pape souligne ensuite que le Missel de 1962 « n’a jamais été juridiquement abrogé et, par conséquent, en principe, est toujours resté autorisé ».

« En second lieu, au cours les discussions sur ce Motu Proprio attendu, a été exprimée la crainte qu’une plus large possibilité d’utiliser du Missel de 1962 conduirait à des désordres ou même à des fractures dans les communautés paroissiales. Cette crainte ne me semble pas non plus réellement fondée. L’usage de l’ancien Missel présuppose un minimum de formation liturgique et un accès à la langue latine ; ni l’un ni l’autre ne se sont tellement fréquemment utilisés. De ces présupposés concrets, l’on voit clairement que le nouveau Missel restera certainement la forme ordinaire du Rite Romain, non seulement en raison des normes juridiques, mais aussi à cause de la situation réelle dans laquelle se trouvent les communautés de fidèles ».

Benoît XVI souligne ensuite en être arrivé à la décision d’actualiser, par ce Motu Proprio, celui de 1988, pour « arriver à une réconciliation interne au sein de l’Église ». Le regard vers les déchirements du passé imposent aujourd’hui une obligation : « faire tous les efforts afin que tous ceux qui ont vraiment le désir de l’unité aient la possibilité de rester dans cette unité ou de la retrouver à nouveau… Il n’y a aucune contradiction entre l’une et l’autre édition du Missale Romanum. L’histoire de la Liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes, pour nous aussi reste sacré et grand, et ne peut pas à l’improviste, être totalement interdit, ou même jugé néfaste. Il est bon pour tous de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Église, et de leur donner leur juste place. Évidemment, pour vivre la pleine communion, les prêtres des communautés adhérant à l’usage ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres. L’exclusion totale du nouveau rite ne serait en effet pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté ».

S’adressant aux évêques ses confrères, le pape Benoît XVI souligne que « ces nouvelles normes ne diminuent d’aucune façon » leur autorité et leur responsabilité, ni sur la liturgie ni sur la pastorale de leurs fidèles. L’évêque reste « le modérateur de la liturgie dans son diocèse » et devra continuer à veiller « à ce que tout se déroule dans la paix et la sérénité ». Pour cela chaque évêque est invité à écrire au Saint-Siège un compte rendu sur son expérience, trois ans après l’entrée en vigueur du Motu proprio, de sorte que, si de sérieuses difficultés étaient apparues, « on puisse chercher des voies pour y remédier ».

Table : Motu Proprio

Texte intégral du Motu Proprio: Publication du "Motu Proprio Summorum Pontificum"
Motu Proprio Summorum Pontificum
(doc. word)

Lettre explicative:
Lettre du pape Benoît XVI aux évêques
Lettre du pape Benoît XVI accompagnant le motu proprio
(doc. word)

 

Sources: Agence Fides -  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 10.07.2007 - BENOÎT XVI - Motu Proprio

 

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