En attendant d’entendre ce que Benoît
XVI va dire au Portugal et à Fatima |
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Rome, le 10 mai 2010 -
(E.S.M.)
- Les textes autographes de Sœur Lucia interprétés en 2000 par
celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger et qui, en tant que
pape, est à la veille de son retour dans ce sanctuaire marial
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En attendant d’entendre ce que Benoît XVI va dire au Portugal et à Fatima
Fatima. Le "secret" dévoilé par Sandro Magister
Le 10 mai2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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À partir de demain, Benoît XVI va passer quatre jours
au Portugal. Sa première étape sera Lisbonne et la dernière Porto. Entre les
deux, il s’arrêtera à Fatima, l’un des sanctuaires mariaux les plus
fréquentés du monde.
Fatima est l’endroit où, en 1917, la Vierge Marie est apparue à des enfants
et leur a parlé, leur révélant notamment ce que l’on a appelé par la suite
un "secret".
Les deux premières parties de ce "secret" ont été rendues publiques en 1941
; elles sont centrées sur une vision de l'enfer et sur les persécutions
contre l’Église.
La troisième et dernière partie a longtemps été tenue sous clé par les
autorités vaticanes. Elle a alimenté de fortes attentes qui ne se sont pas
apaisées même après la publication du texte en 2000, décidée par Jean-Paul
II. Aujourd’hui encore, il y a des gens qui affirment que des révélations
restent cachées.
Étant encore cardinal, Joseph Ratzinger a joué un rôle clé dans la
publication de la troisième partie du "secret" de Fatima.
En effet c’est lui qui, en qualité de préfet de la congrégation pour la
doctrine de la foi, en a donné l'interprétation officielle, dans un
"commentaire théologique" qui a accompagné la publication du texte.
Le
texte intégral est très long. Un chapitre entier explique le sens des
"révélations" privées par rapport à la "Révélation" définitive qui est
Jésus-Christ et qui trouve son expression dans l'Ancien et le Nouveau
Testament. Il y a aussi une analyse de la structure anthropologique et
psychologique des "révélations" privées.
Au cœur de l'interprétation du "secret" de Fatima par Ratzinger, il y a une
méditation chrétienne sur l’histoire. Méditation qu’il va probablement
reprendre dans ses homélies et discours des jours prochains.
Dans son commentaire de 2000, Ratzinger a catégoriquement exclu que la
vision des enfants à Fatima ait été "un film d’anticipation de l’avenir",
d’un avenir prédéterminé pour toujours, impossible à changer. Au contraire –
a-t-il dit – le message qui émane de la vision est une invitation à la
liberté des hommes, pour qu’elle change les choses en bien. Jean-Paul II –
a-t-il ajouté – avait raison de se considérer comme sauvé par la "main
maternelle" qui avait dévié le projectile mortel tiré contre lui le 13 mai
1981. Parce qu’il "n’existe pas de destin immuable" et que "la foi et la
prière sont des puissances qui peuvent influer sur l’histoire".
Les visions de Fatima concernant les persécutions infligées aux chrétiens ne
sont pas des révélations apocalyptiques sur l’avenir – a encore dit
Ratzinger – mais un message d’espérance. Le sang des martyrs est une semence
de purification et de renouvellement.
Et surtout, "depuis que Dieu lui-même a un cœur d’homme et qu’il a, de ce
fait, tourné la liberté de l'homme vers le bien, vers Dieu, la liberté pour
le mal n’a plus le dernier mot".
En attendant d’entendre ce que Benoît XVI va dire au Portugal et à Fatima,
on trouvera ci-dessous un extrait de son commentaire de 2000, précédé du
texte intégral des trois parties du "secret" et du communiqué officiel par
lequel sa troisième partie a été rendue publique il y a dix ans.
►
La révélation publique du troisième secret de Fatima
Traduction française par
Charles de Pechpeyrou, Paris, France.

Source: Sandro Magister
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 10.05.2010 -
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