Benoît XVI au confessionnal -  Pour agrandir l'image: ► C'est ici

Liturgie pénitentielle pour les jeunes avec Benoît XVI

Le 13 mars, dans la Basilique de Saint Pierre du Vatican

Le pape Benoît XVI a rappelé que Jeudi prochain, 13 mars, il présidera dans la Basilique Saint-Pierre, une Liturgie Pénitentielle pour les jeunes du Diocèse de Rome.

Ce sera un moment fort de préparation à la , XXIIIe Journée Mondiale de la Jeunesse que nous célébrerons le Dimanche des Rameaux et qui trouvera son point culminant en Juillet prochain avec la grande rencontre de Sydney.

Chers jeunes de Rome, a encore dit Benoît XVI, je vous invite tous à ce rendez-vous avec la Miséricorde de Dieu ! Aux prêtres et aux responsables, je demande de favoriser la participation des jeunes en vous appropriant les paroles de l'apôtre Paul : « Nous sommes les ambassadeurs du Christ : … laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Cor 5.20).

Ces quelque paroles pour encourager les jeunes à faire "l'expérience de la tendresse divine" dont le pape entretenait les participants à un cours sur le sacrement de la Pénitence. (pour lire la synthèse : Le pape nous parle de la joie du pardon)

Cette troisième rencontre de Benoît XVI avec les jeunes de son diocèse aura en effet la forme d’une liturgie pénitentielle avec la possibilité de confessions individuelles.


Cinquième dimanche de Carême (synthèse des lectures)

« Lazare, viens dehors » (les lectures)

Nous touchons au terme de la préparation pascale. La liturgie nous raconte comment Jésus a ressuscité Lazare, son ami : c'est comme une avant-première de l'événement de Pâques, comme une préparation à l'inouï de la mort vaincue et de la vie ressuscitée. Jésus, au moment où Lazare meurt, est éloigné de Béthanie, de Judée et de Jérusalem. S'il retourne vers Béthanie, il se rapproche des menaces de mort qui pèsent sur lui. En choisissant de sauver Lazare, Jésus accepte d'aller jusqu'au bout de sa mission. L'amitié qu'il porte à Lazare et à ses sœurs Marie et Marthe laisse entrevoir comment « Le Dieu invisible s'adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu'à des amis, il s'entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie » (Vatican II, Dei Verbum 2).

Le récit de Jean montre Jésus sensible, bouleversé et la liturgie souligne qu'« II est cet homme plein d'humanité qui a pleuré sur son ami Lazare » et montre « sa tendresse pour tous les hommes » (préface de ce dimanche). « La maladie de Lazare ne conduit pas à la mort », avait affirmé Jésus. Pouvons-nous, nous-mêmes, entendre cette bonne nouvelle sans évoquer ceux qui souffrent ? Y aurait-il une espérance au cœur du malheur ? Cette dernière question n'est pas posée à Lazare : la mort l'a rendu muet. D'ailleurs on peut se demander si, entre ses deux sœurs, il a eu souvent droit à la parole ! Elle est posée à Marthe et Marie et elle est décisive : « Crois-tu cela ? » Crois-tu que celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ? Question de vie ou de mort pour les deux femmes et pour leur frère. Première forme de communion des saints où la foi des uns contribue au salut de tous et où, dès à présent, le croyant devient un vivant.
« La maladie de Lazare est pour la gloire de Dieu », continue Jésus. Déjà au mariage à Cana, au début de sa vie publique, « il manifesta sa gloire » en donnant du vin en abondance. La puissance de Dieu suscite la vie nouvelle et la foi ouvre à la vision de la gloire de Dieu. Mais à Béthanie, tout laisse supposer que la gloire de Dieu sera en croix. Les disciples ne s'y sont pas trompés, et en particulier Thomas, puisqu'ils sont prêts à mourir avec Jésus. Ceux qui voient Jésus ressusciter Lazare croient, mais pour combien de temps ? Croiront-ils encore quand ils verront la Croix ?
 

Sources : E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 09.03.2008 - T/Jeunes -