Benoît XVI et le dialogue entre
science et foi, un enjeu auquel l'Église doit faire face |
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Le 08 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- Le Saint-Père Benoît XVI nous dit que Jean-Paul II a reconnu «
que la révolution industrielle et les découvertes scientifiques ont
permis des réponses à certaines questions qui n'étaient auparavant en
partie solutionnées que par la religion
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José Policarpo,
Cardinal-Patriarche de Porto - Pour
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Benoît XVI et le dialogue entre science et foi, un enjeu auquel l'Église
doit faire face
Conférence prononcée lors du Congrès de European Vocations Service à
Porto, le 4 Juillet 2008 :
« Un regard sur la culture européenne: un point de vue portugais »
Le 08 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - À
l'occasion des pourparlers sur le prologue d'un projet de « Constitution
Européenne », on a constaté que l'Europe avait de la peine à accepter une
culture qui l'identifie, par ses racines, et par les grandes lignes
interprétatives de la vie humaine dans nos sociétés. Un des arguments pour
refuser la reconnaissance de la matrice chrétienne de la culture européenne,
c'était l'affirmation qu'il n'existe plus une culture européenne,
objectivement identifiable, inspiratrice de valeurs communes, l'Europe étant
d'aujourd'hui un éventail de plusieurs cultures. Il s'agit d'une vision
pragmatique et simpliste qui nos reconduit inévitablement à la définition de
culture, et à se poser la question si les plusieurs éléments culturels qui
influent sur la conduite des communautés européennes méritent, vraiment, la
classification de cultures autonomes, ce qui empêcherait, à la limite, une
vraie unité européenne.
La « mutation culturelle », la transformation de nos sociétés par le progrès
scientifique et technologique, l'influence des philosophies illuministes,
l'ouverture au monde dans sa variété, caractéristique de la culture
européenne, ont fait de celle-ci un mélange de perspectives culturelles,
phénomène qu'aujourd'hui commence à se faire aussi sentir dans d'autres
univers culturels, comme résultat de la globalisation. Dans ce cadre d'une
culture pluraliste, la question cruciale est de savoir laquelle de ces
«structures culturelles» sont assez fortes pour conduire toutes les autres à
une unité, nécessaire comme fil conducteur de l'histoire et inspiration de
l'exercice de la liberté. S'il n'y en a pas, on pourra difficilement parler
de culture européenne et, par conséquence, d'une vrai unité européenne.
La matrice chrétienne est-elle encore assez forte pour devenir cet élément
unificateur ? Cela constitue le défi de la présence des Églises chrétiennes
dans l'ensemble de la société. En gardant en elle-même, par la qualité des
perspectives qui introduit dans la compréhension de la vie et dans
l'observation de la réalité européenne contemporaine, les éléments
d'inspiration chrétienne, on a l'impression qu'ils n'ont plus la capacité
d'être l'élément unificateur de plusieurs «structures culturelles». Une
culture marquée par l'immanentisme, même par le sécularisme, semble vouloir
jouer ce rôle unificateur. Il y a dans nos sociétés où les Églises sont
établies, beaucoup de chrétiens qui essaient d'exprimer une identité
évangélique, mais leur capacité d'influer sur la culture dans son ensemble
n'est plus décisive, même s'ils ne doivent pas renoncer à intervenir dans le
processus de la mutation culturelle. Ce qui est plus grave, c'est que la
majorité des chrétiens, ceux qui accomplissent leurs devoirs religieux,
inclus, trouvent dans la culture environnante les critères de décision
morale dans beaucoup d'aspects essentiels pour l'homme et la société.
2. En analysant la culture européenne, le point de vue portugais disparaît
progressivement dans l'ensemble du phénomène européen, dans la mesure où la
vision du sécularisme envahit la vie des populations, comme source
d'inspiration de leur choix et de leur agir morale. On remarque encore
quelques attitudes culturelles propres de notre peuple, acquises et
construites tout au long de son histoire, telles que l'ouverture à
l'universalité, l'ouverture à l'étranger, une grande capacité d'accueil, un
certain esprit d'aventure qui se traduit spontanément dans une certaine
anarchie dans la façon de vivre et de juger. L'attachement aux traditions où
le mythe se mêle à l'objectivité, s'est accentué avec l'adhésion du Portugal
à l'Union Européenne.
3. Il faut maintenant prendre conscience des éléments clés de notre
évolution culturelle et les analyser. J'indiquerai d'abord la transformation
profonde de notre société et des institutions déterminantes de son harmonie.
Si ces transformations jouent un rôle dans la mutation culturelle, par
contre, elles en sont le fruit.
L'abandon progressif de la campagne et la concentration dans les grandes
villes ont changé le rapport de l'homme avec la nature; une harmonie acquise
s'est rompue et la mobilité est devenue une composante inévitable de
l'existence. Celui qui se déplace tout le temps est plus incliné à changer
sans arrêt, et à tout changer. Tout cela a modifié la nature du travail et
du rapport de chacun avec le travail. Comme il s'agit d'un phénomène assez
récent, les nouvelles harmonies ne sont pas encore acquises. Beaucoup de
personnes ont brisé les liens communautaires de voisinage, et n'ont pas
encore rétabli ce tissu communautaire et social. Dans ces changements, les
habitudes religieuses ont aussi subi de profonds changements. On assiste à
la rupture facile d'attitudes acquises, ce qui comporte des altérations
éthiques et du sens de la vie. Pour sa part, l'Église a accentué la
dimension communautaire de l'existence chrétienne, car les communautés de
foi sont une réponse valable à ce dépaysement culturel.
Dans le cas portugais, un événement politique et social a eu des
répercussions culturelles importantes : la révolution militaire de 1974, qui
a fini par implanter un régime de démocratie pluraliste. L'euphorie de la
liberté et la participation de tous à Sa vie de Sa communauté, avec un
nouveau sens de responsabilité sociale, ont des dimensions culturelles. Cela
a apporté un grand changement de perspective et l'ouverture presque
exclusive à l'Europe a relativisé une dimension historique de notre culture:
l'ouverture au monde, à l'Afrique, à l'Asie, à l'Amérique Latine. Le sens de
mission n'est pas mort, mais il s'est beaucoup transformé. Nous appartenons
aujourd'hui au monde occidental, avec tous ses apports positifs et ses
défauts. Un modèle de bonheur, très centré dans l'avoir, dans les biens de
ce monde, et dans la réussite humaine, a relativisé d'autres valeurs
spirituelles, qui faisaient partie de notre culture. Le développement
matériel n'est pas toujours accompagné du développement spirituel.
Des institutions primordiales pour l'harmonie de la société ont subi, ou
sont en train de subir, une profonde transformation : la famille, l'école,
l'Église elle-même. Au-delà des effets des transformations sociales,
l'évolution de Sa pensée, des philosophies qui ont marqué l'Europe depuis le
17eme siècle, ont eu une grande influence sur elles et sur l'ensemble de la
société. Dans cet aspect, nous sommes profondément européens. Nous en
parlerons tout de suite.
4. Valorisation de la rationalité. La raison
est un des dons merveilleux, accordés par Dieu à l'homme, quand il l'a créé
à son image et sa ressemblance. Elle est capacité de compréhension de la
réalité, de l'homme, de Dieu, de tout l'univers. La raison transforme
l'homme en un pèlerin de la vérité; par sa capacité, elle pénètre dans la
profondeur de la réalité en recherche de compréhension, du sens, de la
vérité. La philosophie s'est révélée, au long des siècles, la science qui
encadrait cette recherche de la vérité par la raison humaine.
A l'époque moderne, la recherche de la compréhension des réalités physiques,
servie par une méthode spécifique, a développé les sciences exactes. Le
Pape Benoît XVI, affirme que Jean-Paul II a reconnu « que la
révolution industrielle et les découvertes scientifiques ont permis de
répondre à des questions, qui, auparavant, n'étaient partiellement résolues
que par la religion. La conséquence fut que l'homme contemporain a souvent
l'impression de ne plus avoir besoin de personne pour comprendre, expliquer
et maîtriser l'univers: il se sent au centre de tout, et la mesure de tout
» ( Benoît XVI,
Discours à l'Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la Culture
). La rationalité scientifique s'est
considérée autosuffisante, la seule source de la vérité pour l'homme. Cette
exaltation de la raison a été appelée « modernité » : Dieu n'est plus
nécessaire; peut-être, il n'existe même pas. II passe facilement d'inutile à
inexistant. Je cite encore le Pape Benoît XVI : « La formule 'Etsi
Deus non daretur' (comme si Dieu n'existait pas), devient de plus en plus
un mode de vie qui trouve ses origines dans une sorte de vanité de la raison
- réalité pourtant créée et aimée par Dieu - qui se considère suffisante à
elle-même, et se ferme à la contemplation et à la recherche d'une vérité qui
la dépasse. La lumière de la raison, exaltée, mais en réalité appauvrie par
la philosophie des lumières, se substitue radicalement à la lumière de la
foi, à la lumière de Dieu » ( Benoît XVI,
Ibid ).
Cette perspective relègue la foi au domaine de l'irrationnel, tout en étant
l'origine du conflit entre science et foi qui, au fond, sont des chemins
complémentaires de recherche de la vérité. Le problème, c'est que la culture
chrétienne et la formation des chrétiens n'ont pas établi le fondement
rationalité de la foi, qui part du fait que la raison est capable de Dieu,
en s'élevant au plus haut degré de sa tâche, et en se mettant, en tant que
dynamisme de vérité, au service de celle-ci qu'elle accueille et intègre
dans l'ensemble de la compréhension humaine. Le Saint Père affirme que le
dialogue entre science et foi est un enjeu auquel la mission de l'Église
doit faire face. « C'est un débat que l'Église attend, mais la communauté
scientifique également (...). Dans ce dialogue, la foi suppose la raison et
la perfection; et la raison, éclairée par la foi, trouve la force de
s'élever à la connaissance de Dieu et des réalités spirituelles »
( Benoît XVI,
Ibid ).
Cette rationalité bouclée, alliée au culte de la liberté individuelle, met
en question la grandeur et l'objectivité de la vérité que l'on cherche. Mais
la réponse des chrétiens, dans le processus des changements culturels,
suppose l'établissement d'une vraie rationalité de la foi, en contribuant
ainsi à une rationalité humaine, digne de la grandeur de l'homme qui puisse
intégrer la compréhension du beau et la recherche du bien. « La vérité
signifie davantage que le savoir: la connaissance de la vérité a pour
objectif la connaissance du bien ». ( Benoît XVI,
Discours que le Pape aurait dû prononcer à l'Université "La
Sapienza" de Rome, le 17 janvier 2008 )
Cela nous propose le rapport inévitable entre la raison et l'éthique.
Socrate se demandait quel est le bien qui nous rend vrais ? Si la raison est
la capacité d'accéder à la vérité sur l'homme et pour l'homme, elle doit
fonder la recherche du bien, doit être une raison éthique. Le Pape Benoît
XVI définit son ministère: « de ce fait, le
Pape, précisément comme Pasteur de sa communauté, est également devenu
toujours plus une voix de la raison éthique de l'humanité »
( Benoît XVI,
Ibid ).
Dans l'évolution actuelle de notre culture, la décision de ce qui est bon,
s'est détachée de la recherche de la vérité, le fondement de l'éthique
étant, de moins en moins, la raison, et en oubliant que « la vérité nous
rend bons, et la bonté est vraie: tel est l'optimisme qui est contenu dans
la foi chrétienne, car à celle-ci a été accordée la vision du Logos, de la
raison créatrice qui, dans l'incarnation de Dieu, s'est, en même temps,
révélée comme le Bien, comme la bonté elle-même » (
Benoît XVI,
Ibid ). Cela exigerait
un approfondissement de la rationalité de la foi, qui a sérieusement manquée
dans la formation de nos chrétiens, en affaiblissant l'impact de la foi
chrétienne sur la mutation culturelle.
5. L'Individualisme, vision réductrice de l'homme.
La culture européenne a été marquée, pendant des siècles, par une
compréhension de l'homme, comme être en relation, qui souligne la priorité
de la dimension communautaire sur l'individu, conçu comme horizon autonome
et renfermé sur soi-même. Cela constitue l'empreinte la plus accentuée du
judéo-christianisme dans la culture européenne. La priorité donnée au
peuple, à la communauté, à l'Église et un idéal de vie
centré sur l'ouverture aux autres, à la générosité, au don de soi
-perspective qui indiquait le chemin de la vérité -
fondaient le sens de la vie morale, indiquaient le chemin du bonheur.
L'individu trouve la grandeur de son existence dans le don de soi, dans
l'amour et se retrouve et se reconnaît avec les autres et dans les autres.
Les philosophies illuministes ont accentué l'importance de l'individu, de
son intelligence rationnelle en tant que capacité de vérité, de la liberté
comme capacité de choix de ce qui est le bien pour chacun, en chaque moment,
autonomie dans la définition et la recherche du bonheur. Quand l'axe de la
compréhension de l'homme se dévie de l'ouverture aux autres vers la
recherche de soi-même, l'esprit de communion est remplacé par
l'individualisme et celui-ci mène facilement à
l'égoïsme et au subjectivisme. On s'éloigne facilement de
l'objectivité de la vérité, surtout de la vérité morale. Et quand on
abandonne le fondement rationnel de la vérité, c'est la raison elle-même qui
est mise en question. Cela a provoquée, dans la culture européenne,
plusieurs ruptures:
6. Rupture entre la liberté et la responsabilité
: « Une des idées maîtresses de la modernité est la valeur décisive et
absolue de la liberté individuelle. Alliée à l'autonomie de la raison,
l'homme, par l'exercice de sa liberté, choisit sa vérité, décide sur les
options morales, devient le centre et le juge de î'histoire. Considérée
surtout comme un droit de l'individu, cette conception de la liberté amène à
une vision individualiste de la vie qui efface ou relativise la dimension
communautaire, la seule à exiger que la liberté soit exercée dans la
responsabilité de chacun pour tous les autres, l'encadrement nécessaire de
l'amour et de la fraternité ». Cela ne signifie pas qu'il y ait une
opposition entre la dimension individuelle et communautaire. Mais parce que
le sens de notre vie individuelle se découvre dans cet encadrement
communautaire de l'individu, l'engagement communautaire c'est l'encadrement
d'une vision responsable de la liberté, de la vérité, de l'exigence éthique.
La dimension communautaire garantit mieux l'objectivité de la vérité. «
L'exercice de la liberté, plus qu'individuel est personnel, encadré dans la
communauté. Cette évolution culturelle, qui a commencé
par reléguer Dieu au camp de la subjectivité de l'individu, a procédé de la
même façon pour la vérité, pour la morale, enfin, pour la liberté
». La liberté court le risque de devenir un « fais ce que tu voudras
» et la vérité devient subjective et transitoire.
7. Rupture entre la nature et la grâce.
« Le triomphalisme de la raison et de ses capacités illimitées, a amené à
une vision de la vie comme résultat exclusif des capacités naturelles de
l'homme: l'homme ne peut compter que sur lui-même pour réussir dans la vie :
le bonheur et la disgrâce sont le résultat de ses capacités et de sa
liberté.
Cet optimisme vide la croix du Christ, comme disait Saint Augustin dans sa
polémique avec Pelage. Vraiment, il s'agit d'un « néo-pélagianisme ».
Or, la compréhension chrétienne de la vie humaine est celle d'une vie vécue
avec Dieu, qui est devenu Dieu avec nous en son Fils Jésus Christ.
Même pour réaliser pleinement ses capacités
naturelles, l'homme a besoin de la force de l'Esprit de Dieu. La
rupture entre la nature et la grâce, qui dans l'histoire a eu des
expressions opposées, l'optimisme pélagien et le pessimisme luthérien,
semble être résolu dans la culture contemporaine, en annulant la grâce, et
en centrant la possibilité de réussite sur les capacités humaines et la
liberté. Il s'agit d'une nouvelle synthèse naïve, que la longue histoire de
souffrances et d'agressions à la dignité humaine mettent en question.
Le christianisme offre une autre synthèse, celle de la
valorisation des capacités naturelles de l'homme, portées à la plénitude,
avec l'aide de Dieu qui connaît bien notre grandeur et nos faiblesses
».
Cet optimisme naturaliste, ne compte pas sur l'action de Dieu dans
l'édification de la plénitude humaine. II n'est plus la source de la vérité,
quelqu'un qu'il faut écouter; Il n'a plus le droit de nous exiger quoi que
ce soit; II n'est plus la promesse de la vie vraie et définitive. D'inutile,
Dieu passe vite à inexistant.
8. Rupture entre le présent et l'avenir définitif
de l'homme. Le drame humain est situé, par cette vision
culturelle, dans l'horizon fermé de ce temps et de ce monde (hoc saeculum).
L'horizon d'éternité, le seul qui annonce la réalisation pleine de l'homme -
pour nous, les chrétiens, inévitablement lié à Jésus Christ et à sa
résurrection - n'a plus de place. C'est impressionnant : nos contemporains
qui ne croient plus à la vie éternelle, sont de plus en plus nombreux. Cela
prive notre existence, dans le temps, de sa profondeur et de sa dignité,
comme expérience d'espérance.
Si tout passe et tout finit, pourquoi parier sur la pérennité des valeurs
définitives ? Si notre présent ne fait pas une unité avec notre avenir,
alors vivons au jour le jour, profitons du transitoire, changeons toujours
de route qui nous paraîtra la plus convenable dans le présent. Les choix du
définitif, des options pour l'éternité, qui ont tellement marqué la culture
européenne, n'ont plus de sens. On vit au rythme du provisoire et cela ne
garantit pas la continuité de la mémoire. L'Europe est marquée par une
triple blessure : de la mémoire, de l'imagination et du sens de
l'appartenance. La mémoire est blessée, car la nouvelle génération, qui vit
dans un immédiat sans ancrage dans le passé, manque de l'expérience de la
foi et du sens de l'histoire. L'imagination est blessée par l'invasion de
propositions télévisées médiocres, qui s'ajoute au manque de contact avec
les grands artistes chrétiens de l'histoire. Le sens de l'appartenance est
blessé dans un véritable désamour de beaucoup vis-à-vis de l'Église, de leur
patrie, et aussi de la culture chrétienne bimillénaire du Continent.
9. Ce cadre de l'évolution culturelle définit la situation de l'Église dans
nos sociétés. Si elle se laisse envahir par ces critères culturels, elle
perd la force d'être le levain dans la pâte. Pour être fidèle à la vision de
l'homme et de la vie, communiquée par Jésus-Christ et son Évangile, elle
doit nager à contre-courant, suivant l'expression de Jean-Paul II, sans
abandonner la société des hommes, auxquels elle continue à être envoyée pour
annoncer le vrai chemin du salut. Cohérente avec sa perspective de vie, elle
accepte courageusement le défit de la mutation culturelle en y introduisant
la perspective évangélique. Elle continue à porter un message d'espérance,
pas seulement par la parole, mais à travers l'engagement courageux en faveur
des autres, surtout des plus pauvres. Tous les choix
vraiment chrétiens doivent être des choix du chemin de l'amour, du bien des
autres, pour la vraie humanisation de la société.
José Policarpo, Cardinal-Patriarche de Porto
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Sources :
CCEE
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) - 08.09.2008 -
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