Benoît XVI en France : les rumeurs ! |
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Cité du Vatican, le 08 mars 2008 -
(E.S.M.)
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Le pape Benoît XVI sera pour la première fois de son pontificat en visite en France - d'abord à
Paris et ensuite à Lourdes - du 12 au 15 septembre 2008. L'instant culminant
de sa visite en France sera l'étape à Lourdes, à l’occasion du 150è
anniversaire des apparitions de la Vierge Marie.
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Notre-Dame de Lourdes -
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Benoît XVI à Paris et à
Lourdes du 12 au 15 Septembre
Les
rumeurs !
« Benoît XVI à Paris et à
Lourdes du 12 au 15 Septembre »
Le pape Benoît XVI sera pour la première fois de son pontificat en visite en France - d'abord à
Paris et ensuite à Lourdes - du 12 au 15 septembre 2008.
L'organisation du voyage entre Rome et l'Église de France est déjà en pourparlers. Un quotidien français cite « un télégramme
diplomatique confidentiel » qui fixe au 12 septembre l'arrivée du
Saint-Père à Paris, où il devrait rencontrer Nicolas Sarkozy, en rendant la
visite que le président français a faite au Vatican le 20 décembre
dernier.
Le jour suivant son arrivée, Benoît XVI devrait célébrer une Messe, on
ne sait pas encore si ce sera à Notre Dame ou dans un lieu plus grand,
tandis que
dans l'après-midi il devrait s'adresser « au monde de la culture » dans un
endroit encore à définir. L'instant culminant de sa visite en France sera l'étape
à Lourdes, à l’occasion du
150è anniversaire des apparitions
de la Vierge Marie.
Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes-Lourdes, souhaite placer au moins
une grand célébration en plein air, une autre pour les malades et une
rencontre avec les évêques. Le Saint-Siège s'interrogerait
sur un éventuel déplacement du chef de l'État à Lourdes d'où le Pape
repartira directement pour Rome le 15. L'hypothèse d'une visite au
mont-Saint-Michel avait été évoquée. Elle a été abandonnée pour des raisons
pratiques de "timing" et de sécurité.
Les coulisses ... (© Copyright Le Figaro)
Lourdes, site à hauts risques pour les services de
sécurité
Les papamobiles arriveront par avion plusieurs semaines à l'avance afin que
la police française apprenne à les conduire.
«Le pape en France, c'est pour nous le voyage le plus sensible», confie un
préfet. Il faudra même se faire livrer par avion les «papamobiles», ces
étranges véhicules aux hautes parois de verre blindé utilisés depuis la
tentative d'assassinat contre Jean-Paul II, le 13 mai 1981. Pesant 4 tonnes
chacun, ils arriveront par Hercules C-130, plusieurs semaines à l'avance,
pour que les policiers français chargés de les conduire se familiarisent
avec leur maniement.
Après les premiers contacts et une réunion d'officiels hier à Paris, des
«précurseurs» sont désormais attendus en France. Ces cadres du Vatican en
charge de l'organisation et de la sécurité des voyages du Souverain Pontife
amèneront avec eux, le moment venu, une trentaine de super agents. «Des pros
qui parlent peu, mangent comme des oiseaux et pratiquent couramment
plusieurs langues ainsi que les arts martiaux», se souvient un policier
français.
Attention aux engins téléguidés
Jusqu'à la venue de Benoît XVI, l'Unité de coordination et de lutte
antiterroriste (Uclat) du ministère de l'Intérieur devra évaluer, au jour le
jour, les risques d'attentats contre sa personne et sa suite. En plus des
unités mobiles requises pour sécuriser les parcours et les sites, trente
agents du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) assureront
24 heures sur 24, avec leurs «collègues» transalpins, la garde rapprochée du
Saint Père. Sans compter une trentaine de «superflics» du Raid, appuyés par
des hélicoptères. «Lourdes sera le site le plus complexe à sécuriser, assure
un haut fonctionnaire, car il y a un espace boisé au-dessus de la basilique.
Nous y avions affecté autrefois la police équestre, plus rapide dans les
sous-bois.» Il faut aussi, dit-il, «faire attention aux éventuels engins
aériens téléguidés».
Sur place, c'est le préfet des Hautes-Pyrénées, Jean-François Delage, qui
aura la responsabilité de l'intégralité du dispositif, et à Paris, le préfet
de police, Michel Gaudin. Tous deux auront comme premier conseiller
technique le chef du SPHP, Jean-Louis Fiamenghi, le seul, de par ses
fonctions, à connaître l'intégralité des subtilités du dispositif. En lien
avec le Saint-Siège et le Quai d'Orsay, c'est lui qui délivre badges et
laissez-passer. Pour l'heure, la priorité des priorités reste la recherche
du renseignement sur le moindre risque.
Le pape Jean Paul II a effectué 8
visites en France, incluant une visite à la réunion, dont le dernier fut,
tout le monde s'en souviendra, en août 2004 à Lourdes.
En 1980, entre autres, Jean Paul II avait été reçu avec tous les honneurs,
honneurs miliaires, descente des Champs Elysées, Palais de l'Elysée, par le
président Giscard d'Estaing. Il n'y a donc rien d'extraordinaire à ce que le
pape Benoît XVI soit reçu à l'Elysée, malgré les appels virulents des
organisations laïques qui se réclament du principe de séparation de l'Eglise
et de l'Etat.
►150è
anniversaire des apparitions à Lourdes
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.03.2008 -
T/Jubilé de Lourdes |