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Message de Carême de Benoît XVI : relation de la justice humaine avec la justice divine

 

Le 08 février 2010 - (E.S.M.) - Benoît XVI n’a pas voulu sortir des soucis les plus actuels de la société, en proposant son Message de Carême. Réflexion de Gérard Leclerc :

Ivan Kramskoy. Le Christ au Désert. 1872. Huile sur toile. GalerieTretyakov, Moscou, Russie.

Message de Carême de Benoît XVI : relation de la justice humaine avec la justice divine

Éditorial de Gérard Leclerc

Le 08 février 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Benoît XVI n’a pas voulu sortir des soucis les plus actuels de la société, en proposant son Message de Carême. En réfléchissant sur la justice, non seulement, il se situe dans la perspective de sa dernière encyclique Caritas in Veritate, où il abordait toutes les difficultés liées à la crise économique, mais il lui ajoute une dimension supplémentaire : celle de la relation de la justice humaine avec la justice divine. Nous pensons savoir ce qu’elle est cette grande vertu humaine, définie par un juriste romain comme ce qui donne à chacun ce qui lui est dû. La pensée sociale moderne est venue conforter le sens des droits de tout un chacun et la législation n’a pas manqué de renforcer les mesures concrètes propres à garantir, à tous, les biens fondamentaux, même si l’on est loin encore dans la réalité de ce qui est idéalement requis. Nous ne le savons que trop avec les chômeurs en fin de droits, les personnes sans logement, les migrants démunis…

Mais le Pape, qui aborde fréquemment toutes ces questions, a voulu décentrer notre attention d’une justice déterminée par le seul souci de la redistribution. La philosophie sociale est surdéterminée par la théologie qui oblige à penser l’individu au-delà de lui-même et notamment dans sa relation avec Dieu, qui constitue la dimension ultime de la justice. « L’homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. » D’évidence, la société doit s’organiser pour distribuer le pain, mais il n’y a pas d’organisation parfaite ici-bas, car elle est sans cesse battue en brèche par l’injustice qui est dans le cœur des hommes. Lorsque les idéologies ont voulu nier cette part pécheresse, ou la surmonter par leurs seules énergies, elles ont produit le malheur. Ce ne sont pas les seules causes extérieures qui déterminent les maux sociaux, mais des causes intérieures qui relèvent d’une étiologie spirituelle. « Oui, l’homme est fragilisé par une blessure profonde qui diminue sa capacité à entrer en communion avec l’autre. »

Il y a donc un lien profond et indissoluble entre la justice, telle qu’elle se révèle dans l’Alliance biblique et l’organisation d’ici-bas sur des bases équitables. « Pour vivre de la justice, il est nécessaire de sortir de ce rêve qu’est l’autosuffisance, de ce profond repliement sur soi qui génère l’injustice. » Le Pape va plus loin encore qu’une remise en cause de l’individualisme contemporain, celui que contestait un sage comme George Orwell au nom de la « commune décence ». L’humanité ne se conçoit pas sans cette décentration d’elle-même qui permet le passage à sa relation avec Dieu. Ainsi la justice peut-elle participer de la charité qui, seule, permet la reconnaissance de notre vraie dignité.

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Sources : France catholique

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 08.02.2010 - T/Église

 

 

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