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Le thème de la loi naturelle est cher à Benoît XVI qui y revient souvent

 

Le 07 janvier 2009 - (E.S.M.) - si le concept de loi naturelle est juste, il faut le défendre contre vents et marée comme Benoît XVI nous en donne l’exemple, expliquer en quoi il l’est et pourquoi il est même indispensable pour le fonctionnement d’une saine démocratie pluraliste

La personne humaine créée à l’image de Dieu  - Pour agrandir l'image Cliquer

Le thème de la loi naturelle est cher à Benoît XVI qui y revient souvent

Défendre la loi naturelle

Le 07 janvier 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Dans un monde totalement déboussolé, l’Église est plus que jamais le seul point de repère qui reste. « Experte en humanité », ainsi que le disait le pape Paul VI, elle rend un insigne service à l’humanité en proposant aux hommes de bonne volonté, quelles que soient leur culture ou leur religion, une réflexion cohérente sur l’homme, sa place dans la Cité, son lien avec la morale. Et elle le fait non pas pour brider sa liberté, contrairement à ce que clament les imbéciles, mais pour l’orienter vers le seul vrai bonheur possible ici-bas et lui éviter les cruelles désillusions qu’inévitablement son prométhéisme lui promet.

Ainsi en bioéthique, alors que nous nous orientons toujours plus vers une « chosification » monstrueuse de l’être humain, l’Église nous offre-t-elle une instruction admirable, Dignitas Personae, qui, s’appuyant sur la dignité de la personne humaine créée à l’image de Dieu, montre les limites légitimes du pouvoir de l’homme.

Il en est de même pour « combattre la pauvreté » et « construire la paix », thème du message de Benoît XVI pour la Journée Mondiale de la Paix. Il s’articule autour du constat préoccupant de l’« accroissement de l’écart entre riches et pauvres »
(n. 7). Face à cette situation choquante, le pape appelle à la solidarité et dénonce le mythe de la mondialisation facteur automatique de croissance (mythe qui a l’avantage d’éviter de se poser trop de questions) : « Seule l’inconscience peut conduire à construire une maison dorée avec tout autour le désert et la désolation. La mondialisation, à elle seule, est incapable de construire la paix et, dans bien des cas, au contraire, elle crée des divisions et des conflits » (n. 14). Pour maîtriser la mondialisation et construire la paix, il faut, explique le pape, avoir pour « objectif les intérêts de la grande famille humaine ». Pour cela, « un “code éthique commun” est nécessaire, dont les normes n’auraient pas seulement un caractère conventionnel, mais seraient enracinées dans la loi naturelle inscrite par le Créateur dans la conscience de tout être humain (cf. Rm 2, 14-15) » (n. 8).

Ce thème de la loi naturelle est cher à Benoît XVI qui y revient souvent. Le concept de loi naturelle - avec la notion de nature humaine qui l’accompagne - est rejeté par les systèmes philosophiques dominants qui sont totalement influencés par le nominalisme ou l’idéalisme. Ce faisant, ce concept n’est pris en compte par aucun système politique actuel et est devenu incompréhensible pour une majorité de nos concitoyens. Au nom de cela, certains, y compris parmi les catholiques, estiment qu’il est illusoire de se battre pour le défendre. Mais une telle capitulation relève ni plus ni moins du relativisme. Le problème n’est pas de savoir si ce concept de loi naturelle est aujourd’hui compris et accepté, mais de savoir s’il est vrai ou s’il est faux ! S’il est juste, il faut le défendre contre vents et marée comme Benoît XVI nous en donne l’exemple, expliquer en quoi il l’est et pourquoi il est même indispensable pour le fonctionnement d’une saine démocratie pluraliste.

Le fait d’abandonner ce concept au prétexte qu’il est devenu inaudible pour l’immense majorité relève d’un raisonnement identique à ceux qui affirment que l’on ne peut rien contre l’avortement parce qu’une majorité y est favorable. Le combat à mener dans nos démocraties n’est-il pas d’abord un combat d’idées et donc aussi un combat de mots ? Ce n’est pas en acceptant la défaite sur les concepts fondamentaux qui sont à la base même d’une saine société que l’on pourra espérer la redresser par des moyens contournés en se réfugiant dans « une maison dorée », pour reprendre l’expression du pape, protégée et qui seule conserverait le vrai savoir - une gnose ? -, laissant le reste du monde se pervertir et décliner toujours plus.

Benoît XVI a reçu le 5 décembre les membres de la Commission théologique internationale
(CTI)  à laquelle il a demandé  une étude sur la loi naturelle qui devrait être bientôt publiée. (Le pape rappelle la valeur inaliénable de la loi morale naturelle)

Christophe Geffroy
Directeur du mensuel catholique La Nef

 

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Sources : La Nef n°200
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  07.01.2009 - T/Église/Société

 

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