Benoît XVI à Fatima: Le Troisième
Secret fait comprendre la nécessité de la pénitence |
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Le 06 mai 2010
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(E.S.M.)
- Le Père Lombardi, présentant le pèlerinage de Benoît XVI lors
d'une conférence
de presse a
recommandé aux
journalistes de
lire
attentivement le
commentaire
théologique du
cardinal
Ratzinger, lors
de la
publication de
ce secret
ultime, voulue
par Jean Paul
II, en 2000.
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Notre Dame de Fatima
Benoît XVI à Fatima: Le Troisième Secret fait comprendre
la nécessité de la pénitence
Le 06 mai 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Le Père Lombardi, présentant le pèlerinage de Benoît XVI lors d'une
conférence de presse a recommandé aux journalistes de lire attentivement le
commentaire théologique du cardinal Ratzinger, lors de la publication de ce
secret ultime, voulue par Jean Paul II, en 2000.
Salvatore Izzo a donc relu le commentaire pour nous.
Forcément, l'analyse d'alors du cardinal Ratzinger est légèrement dépassée
par les faits, ou n'a plus tout à fait le même cadre historique, puisque dix
ans plus tard, le Pape, c'est lui.
L'attaque féroce dont il est la cible aujourd'hui autorise peut-être une
autre lecture. Même si, au bout du compte, le message à comprendre demeure
la nécessité de la conversion (pensons à l'affaire des prêtres pédophiles).
"Le mot-clé de ce « secret » est un triple cri : « Pénitence, Pénitence,
Pénitence ! » Il nous revient à l’esprit le début de l’Évangile : « Pænitemini et credite evangelio » (Mc 1,15). Comprendre les signes des temps
signifie comprendre l’urgence de la pénitence - de la conversion - de la
foi. Telle est la réponse juste au moment historique, marqué par de graves
dangers qui seront exprimés par les images ultérieures"
Telles sont les paroles de Joseph Ratzinger dans le commentaire théologique
qu'il a écrit en 2000 pour accompagner la publication du troisième secret de
Fatima, décidée par le Pape Jean Paul II, après que le contenu ait été caché
pendant 80 ans par ses prédécesseurs.
Un texte que dans le "briefing" d'aujourd'hui, à la veille de quinzième
voyage international de Benoît XVI, qui du 11 au 14 mai aura justement pour
but Fatima et le Portugal, le porte-parole du Vatican, le Père Federico
Lombardi, a invité les journalistes à lire.
Dans ce document, Ratzinger confie également "un souvenir personnel: dans
une conversation avec moi, Sœur Lucie m’a affirmé qu’il lui apparaissait
toujours plus clairement que le but de toutes les apparitions a été de faire
croître toujours plus dans la foi, dans l’espérance et dans la charité -
tout le reste entendait seulement porter à cela"
"L'ange à l'épée de feu à la gauche de la Mère de Dieu" décrit par Sœur
Lucie pour le Préfet de la Doctrine de la Foi "rappelle des images
similaires de l'Apocalypse. Il représente la menace du jugement, qui plane
sur le monde.
La perspective que le monde pourrait être réduit en cendres dans une mer de
flammes, n'apparaît désormais plus du tout comme un simple effet de
l'imagination: l'homme lui-même, avec ses inventions, a préparé l'épée de
feu. La vision montre ensuite la force qui s'oppose à la puissance de la
destruction, la splendeur de la Mère de Dieu, et, provenant en quelque sorte
de cela, l'appel à la pénitence. De cette façon, l'importance de la liberté
de l'homme est soulignée: l'avenir n'est pas déterminé de manière immuable,
et l'image que les enfants ont vue, n'est pas un film d'anticipation d'un
futur dans lequel rien ne peut plus être changé."
La vision sur laquelle le Pape Wojtyla a souhaité que le cardinal Ratzinger
fasse un commentaire officiel "parle plutôt de périls et du moyen d'être
sauvé d'eux".
Dans le texte signé par le futur pape, il y a une distinction très claire
entre LA révélation - qui a été complété par les Apôtres - et les
révélations privées, que l'Eglise peut toutefois approuver, comme ce fut le
cas avec le Troisième Secret de Fatima. "La vision intérieure
-
explique-t-il - n'est pas imagination, mais comporte aussi ses limites. Déjà
dans la vision extérieure, le facteur subjectif est toujours impliqué; nous
ne voyons pas l'objet pur, mais il vient à nous à travers le filtre de nos
sens, qui doivent accomplir un processus de traduction. Ceci est encore plus
évident dans la vision intérieure, surtout quand il s'agit de réalités qui
en elle-même outrepassent notre horizon humain".
Après cet avertissement, le cardinal affirme que l'évêque vêtu de blanc qui
dans la description de Sœur Lucie tombe sous les coups des assaillants "nous
avons eu l'impression que c'était le Saint-Père qui semble précéder les
autres, tremblant et souffrant pour toutes les horreurs qui l'entourent. Non
seulement les maisons de la ville sont à moitié écroulées, mais son chemin
passe au milieu de cadavres des morts. La marche de l’Église est ainsi
décrite comme un chemin de croix, comme un chemin dans un temps de violence,
de destruction et de persécutions".
Pour Ratzinger, "on peut trouver représentée dans ces images l’histoire d’un
siècle entier".
Et en lisant ces mots, il est difficile de ne pas penser que tandis que le
Pape Wojtyla a été frappé par des balles d'Ali Agca, son successeur a
souffert ces dernières semaines des pesantes calomnies qui lui ont été
adressées, mais a aussi pleuré à cause des révélations sur les crimes commis
par des prêtres et des évêques.
"Dans le chemin de croix de ce siècle, la figure du Pape a un rôle spécial.
Dans sa pénible montée sur la montagne, nous pouvons sans aucun doute
trouver rassemblés différents Papes qui, depuis Pie X jusqu’au Pape actuel,
ont partagé les souffrances de ce siècle et se sont efforcés d’avancer au
milieu d’elles sur la voie qui mène à la croix".
Le sentiment que les paroles de Sœur Lucie puissent également concerner ce
pontificat, est renforcé chez le lecteur qui, dix ans plus tard, reprend ce
texte en mains parce que Ratzinger lui-même raisonne sur l'incohérence qu'il
y a entre la vision décrite par Sœur Lucie et l'attentat sur la Place
Saint-Pierre.
En fait, "dans la vision, le Pape aussi est tué sur la voie des martyrs".
"Le Saint-Père ne devait-il pas - se demande le futur successeur de
Jean-Paul II - après l'attentat, du 13 mai 1981, quand il se fit apporter le
texte de la troisième partie du secret, reconnaître son propre destin?
Il avait été très proche des portes de la mort et il a lui-même expliqué de
la manière suivante comment il a été sauvé : « C’est une main maternelle qui
guida la trajectoire de la balle et le Pape agonisant s’est arrêté au seuil
de la mort » (13 mai 1994)".
Pour Ratzinger, "qu’ici une « main maternelle » ait dévié la balle mortelle
montre seulement encore une fois qu’il n’existe pas de destin immuable, que
la foi et la prière sont des puissances qui peuvent influer sur l’histoire
et que, en définitive, la prière est plus forte que les projectiles, la foi
plus puissante que les divisions", et la conclusion du secret "est une
vision consolante, qui veut rendre perméable à la puissance de guérison de
Dieu une histoire de sang et de larmes. Des Anges recueillent sous les bras
de la croix le sang des martyrs et irriguent ainsi les âmes qui s’approchent
de Dieu".
Il reste "l'exhortation à la prière comme moyen pour le salut des âmes et,
également, l'appel à la pénitence et à conversion".
Et la conclusion de Joseph Ratzinger sur le sermon est celle-là:
"Depuis que Dieu lui-même a un cœur d’homme et a de ce fait tourné la
liberté de l’homme vers le bien, vers Dieu, la liberté pour le mal n’a plus
le dernier mot. Depuis lors, s’imposent les paroles : « Dans le monde, vous
trouverez la détresse, mais ayez confiance ; moi je suis vainqueur du monde
» (Jn 16,33). Le message de Fatima nous invite à nous fier à cette
promesse".
Le commentaire théologique du card. Ratzinger,
Texte à lire ici en entier:
ICI
Sources : Benoit-et-moi
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 06.05.2010 -
T/Voyage Portugal
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