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19 Avril 2005
 

Benoît XVI aurait confié le Chemin de Croix à Mgr Angelo Comastri

 

 Mgr Angelo Comastri

ROME, JEUDI 6 AVRIL 2006 – L’agence italienne Ansa a diffusé l'information selon laquelle Mgr Angelo Comastri aurait été chargé par le pape Benoît XVI de préparer le traditionnel exercice spirituel des méditations et des prières du Chemin de Croix de la Passion du Christ, Vendredi Saint, 14 avril, au Colisée.

Benoît XVI aurait confié le Chemin de Croix à Mgr Angelo Comastri

Mgr Angelo Comastri est vicaire général de Benoît XVI pour l’Etat de la Cité du Vatican.

ROME, JEUDI 6 AVRIL 2006 – L’agence italienne Ansa a diffusé l'information selon laquelle Mgr Angelo Comastri aurait été chargé par le pape Benoît XVI de préparer le traditionnel exercice spirituel des méditations et des prières du Chemin de Croix de la Passion du Christ, Vendredi Saint, 14 avril, au Colisée.

C'est le 06.02.05, que le le pape Jean-Paul II avait  nommé, depuis son lit d'hôpital  l'archevêque de Lorette, Mgr Angelo Comastri , adjoint du cardinal responsable de la Basilique Saint Pierre. 

Voici un article que nous avons publié: Exorcisme et satanisme L’infini est unique et infiniment bon », a affirmé Mgr Angelo Comastri, vicaire général de Benoît XVI pour l’Etat de la Cité du Vatican.

Le Vatican a publié, sur son site, le Chemin de Croix au Colisée de l'an dernier, que le regretté pape Jean-Paul II a suivi sur écran de télévision, tenant le crucifix à la main. Le pape Benoît XVI a rappelé, lors de l'Angélus du 2 Avril, les derniers moments de la vie de Jean-Paul II : et son dernier Chemin de Croix, qu’il a suivi «depuis sa chapelle privée».

Le Saint-Père Jean-Paul II en avait confié les méditations et les prières à notre pape actuel, Benoît XVI alors cardinal Joseph Ratzinger.

 

Les réflexions du cardinal Ratzinger, pape Benoît XVI, qui résonnèrent le soir du Vendredi Saint dans le cadre suggestif du Colisée, sont restées imprimées dans la conscience des hommes. Le cardinal Joseph Ratzinger, qui n’avait pas hésité à dénoncer le péché présent dans l’Eglise . Benoît XVI

 

En voici quelques extraits que vous retrouverez dans leur intégralité sur le site:  VATICAN

 

Première station : (...) Mais en cet instant, ils subissent l’influence de la foule. Ils vocifèrent parce que les autres vocifèrent, et ils vocifèrent comme les autres. Et ainsi, la justice est piétinée par lâcheté, par faiblesse, par peur du diktat de la mentalité dominante. La voix ténue de la conscience est étouffée par les vociférations de la foule. L’indécision, le respect humain confèrent leur force au mal.

 

Deuxième station : (...) Le prix de la justice est souffrance en ce monde : lui, le vrai roi, ne règne pas par la violence, mais par l’amour dont il souffre pour nous et avec nous. Il porte la croix sur lui, notre croix, le poids de l’homme, le poids du monde. C’est ainsi qu’il nous précède et qu’il nous montre comment trouver le chemin de la vraie vie.

 

Troisième station : (...) L’homme est tombé et tombe toujours de nouveau : combien de fois n’est-il que la caricature de lui-même, et non plus l’image de Dieu, tournant ainsi en dérision le Créateur?

 

(...) Dans la chute de Jésus sous le poids de la croix, apparaît tout son parcours : son abaissement volontaire pour ôter notre orgueil. Et en même temps apparaît la nature de notre orgueil: l’arrogance avec laquelle nous voulons nous émanciper de Dieu et n’être rien d’autre que nous-mêmes, l’arrogance avec laquelle nous croyons ne pas avoir besoin de l’amour éternel, mais avec laquelle nous voulons maîtriser notre vie tout seuls. Dans cette rébellion contre la vérité, dans cette tentative d’être nous-mêmes des dieux, d’être créateurs et juges de nous-mêmes, nous tombons et nous finissons par nous détruire nous-mêmes. L’abaissement de Jésus est le dépassement de notre orgueil: par son abaissement, il nous relève. Laissons-le nous relever. Dépouillons-nous de notre autosuffisance, de notre envie erronée d’autonomie et, au contraire, apprenons de lui, de lui qui s’est abaissé, à trouver notre véritable grandeur, en nous abaissant et en nous tournant vers Dieu et vers nos frères humiliés.

 

Quatrième station : (...) Les disciples se sont enfuis, Marie non. Elle reste là, avec son courage de mère, avec sa fidélité de mère, avec sa bonté de mère et avec sa foi, qui résiste dans l’obscurité: «Heureuse celle qui a cru» ( Lc 1, 45). «Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre?» ( Lc 18, 8). Oui, à ce moment-là, Il le sait: il trouvera la foi. En cette heure-là, c’est sa grande consolation.

 

Cinquième station : (...) De cette rencontre (Simon de Cyrène) involontaire est née la foi. En accompagnant Jésus et en partageant le poids de sa croix, le Cyrénéen a compris que marcher avec ce Crucifié et l’assister était une grâce. Le mystère de Jésus souffrant et muet a touché son coeur. Jésus, dont seul l’amour divin pouvait et peut racheter l’humanité entière, veut que nous partagions sa croix, pour compléter ce qui manque encore à ses souffrances ( Col 1, 24). Chaque fois qu’avec bonté nous allons à la rencontre de celui qui souffre, de celui qui est persécuté et faible, en partageant sa souffrance, nous aidons Jésus à porter sa propre croix. Ainsi nous obtenons le salut et nous pouvons nous-mêmes coopérer au salut du monde.

 

Sixième station : (...) Elle (Véronique) ne se laisse ni gagner par la brutalité des soldats, ni immobiliser par la peur des disciples. Elle est l’image de la femme éprise de bonté qui, dans le désarroi et l’obscurité des coeurs, garde le courage de la bonté, et ne permet pas que son coeur s’obscurcisse.

 

L’acte d’amour imprime dans son coeur la véritable image de Jésus: sur son visage humain, couvert de sang et de blessures, elle voit le visage de Dieu et de sa bonté, qui nous accompagne aussi dans la souffrance la plus profonde. C’est seulement avec le coeur que nous pouvons voir Jésus. Seul l’amour nous rend capables de voir et nous rend purs. Seul l’amour nous fait reconnaître Dieu, qui est l’amour même.

 

Septième station : Cependant nous pouvons penser aussi, dans l’histoire plus récente, que les chrétiens, en se détournant de la foi, ont abandonné le Seigneur: les grandes idéologies, comme la banalisation de l’homme qui ne croit plus à rien et qui se laisse simplement aller, ont construit un nouveau paganisme, un paganisme plus mauvais, qui, en voulant mettre définitivement Dieu à part, a fini par se débarrasser de l’homme. L’homme gît ainsi dans la cendre. Le Seigneur porte ce poids, il tombe et il tombe, pour pouvoir venir jusqu’à nous; il nous regarde afin que notre coeur se réveille; il tombe pour nous relever.

 

Huitième station : (...) Il ne sert à rien de pleurer sur les souffrances de ce monde, avec des paroles et par des sentiments, alors que notre vie continue toujours égale à elle-même. C’est pourquoi le Seigneur nous avertit du danger dans lequel nous sommes nous-mêmes. Il nous montre la gravité du péché et la gravité du jugement. Malgré tous nos discours effrayés devant le mal et la souffrance des innocents, ne sommes-nous pas trop enclins à banaliser le mystère du mal ? En définitive, de l’image de Dieu et de Jésus, nous ne retenons peut-être que l’aspect doux et aimable, alors que nous avons évacué tranquillement l’aspect du jugement?

 

Neuvième station : Que peut nous dire la troisième chute de Jésus sous le poids de la croix ? Peut-être nous fait-elle penser plus généralement à la chute de l’homme, au fait que beaucoup s’éloignent du Christ, dans une dérive vers un sécularisme sans Dieu. Mais ne devons-nous pas penser également à ce que le Christ doit souffrir dans son Église elle-même ? Combien de fois abusons-nous du Saint-Sacrement de sa présence, dans quel coeur vide et mauvais entre-t-il souvent ! Combien de fois ne célébrons-nous que nous-mêmes, et ne prenons-nous même pas conscience de sa présence ! Combien de fois sa Parole est-elle déformée et galvaudée ! Quel manque de foi dans de très nombreuses théories, combien de paroles creuses ! Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! Combien d’orgueil et d’autosuffisance ! Que de manques d’attention au sacrement de la réconciliation, où le Christ nous attend pour nous relever de nos chutes ! Tout cela est présent dans sa passion. La trahison des disciples, la réception indigne de son Corps et de son Sang sont certainement les plus grandes souffrances du Rédempteur, celles qui lui transpercent le coeur. Il ne nous reste plus qu’à lui adresser, du plus profond de notre âme, ce cri : Kyrie, eleison  – Seigneur, sauve-nous (cf. Mt 8, 25).

 

Dixième station : (...) Ce Jésus dépouillé nous rappelle le fait que, tous, nous avons perdu notre «premier vêtement», c’est-à-dire la splendeur de Dieu.

 

Le Seigneur fait l’expérience de toutes les stations et de tous les degrés de la perdition humaine, et chacun de ces degrés est, avec toute son amertume, une étape de la Rédemption.

 

Onzième station : (...) Arrêtons-nous devant cette image de douleur, devant le Fils de Dieu souffrant. Regardons vers lui dans les moments où nous sommes présomptueux et portés à la jouissance, pour apprendre à respecter les limites et à voir la superficialité de tous les biens purement matériels. Regardons vers lui dans les moments de calamité et d’angoisse, pour reconnaître que c’est alors que nous sommes proches de Dieu. Cherchons à reconnaître son visage dans ceux que nous avons tendance à mépriser.

 

Douzième station :(...) Dans sa descente, il est monté. Voici qu’il a radicalement accompli le commandement de l’amour, il a accompli l’offrande de lui-même, et c’est ainsi qu’il est la manifestation du Dieu véritable, de ce Dieu qui est l’amour. Désormais, nous savons qui est Dieu. Désormais, nous savons en quoi consiste la royauté véritable.

 

Treizième station : (...) Jésus est mort, son coeur a été transpercé par la lance du soldat et il en sortit aussitôt du sang et de l’eau: image mystérieuse du fleuve des sacrements du Baptême et de l’Eucharistie, par lesquels, à cause du coeur transpercé du Seigneur, l’Église renaît sans cesse.

 

Au-delà de l’heure du grand deuil, des ténèbres épaisses et du désespoir, demeure cependant, mystérieusement, la lumière de l’espérance. Le Dieu caché est cependant le Dieu vivant et proche. Le Seigneur mort reste cependant le Seigneur et notre Sauveur, même dans la nuit de la mort. L’Église de Jésus Christ, sa nouvelle famille, commence à se former.

 

Quatorzième station : (...) Au milieu de la décomposition des idéologies, notre foi devrait être à nouveau le parfum qui nous remet sur le chemin de la vie. Au moment de la mise au tombeau commence à s’accomplir la parole de Jésus: «Amen, amen, je vous le dis: si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit» ( Jn 12,24). Jésus est le grain de blé qui meurt. A partir du grain de blé mort commence la grande multiplication du pain qui dure jusqu’à la fin du monde: c’est le pain de vie capable de rassasier l’humanité tout entière et de lui donner la nourriture de manière surabondante: par la croix et la résurrection, le Verbe éternel de Dieu, qui, pour nous, s’est fait chair et s’est aussi fait pain. Sur le tombeau de Jésus, resplendit le mystère de l’Eucharistie.

 

Pour rappel: VENDREDI 14 avril : Vendredi Saint. Le pape Benoît XVI présidera à 17 h la liturgie de la Parole et la célébration de la Passion du Seigneur, en la Basilique vaticane. Ensuite, le pape Benoît XVI présidera le Chemin de Croix, au Colisée, à 21 h 15'. Le pape  conclura par une brève allocution et donnera sa bénédiction apostolique.

 

 

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 06.04.2006 - MEDITATION

 

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