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L'accueil, première réponse de l'Eglise aux migrations

 

CITÉ DU VATICAN, le 05 octobre 2007 - (E.S.M.) - Congrès international sur "Mondialisation et Religion: Défis pour la Politique et l'Église", organisé par l'Ambassade de la République fédérale d'Allemagne près le Saint-Siège, en collaboration avec l'Académie Catholique de Bavière.

L'ACCUEIL, PREMIÈRE RÉPONSE DE L'ÉGLISE AUX MIGRATIONS

"L'accueil est la première action spécifique en réponse au phénomène migratoire", a déclaré l'archevêque Agostino Marchetto, Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement, lors de son intervention, ce matin, à l'université Grégorienne de Rome, à l'occasion du congrès international sur "Mondialisation et Religion: Défis pour la Politique et l'Église", organisé par l'Ambassade de la République fédérale d'Allemagne près le Saint-Siège, en collaboration avec l'Académie Catholique de Bavière.

"Concrètement, les migrants, les réfugiés, les personnes déplacées et les sans-abri – a déclaré le prélat –, objets de la traite d'êtres humains, ou les étudiants étrangers pauvres, peuvent se retrouver dans le besoin extrême de nourriture, de vêtements et d'abris, de médicaments et de soins médicaux. L'Église, en leur souhaitant la bienvenue, assiste et offre solidarité par le biais de ses organisations".

Mais le problème migratoire présente des aspects bien plus complexes qui relèvent des simples besoins primaires de l'accueil. "Une personne sur 35 vit en dehors de son pays d'origine – a précisé Monseigneur Marchetto. Étudier le phénomène des migrations dans la sphère de la mondialisation signifie faire référence à un nouvel ordre de l'économie mondiale et de la communication. La "philosophie" de la mondialisation, si l'on peut dire, se fonde sur la libre circulation des capitaux, des marchandises, de la culture, de l'information, mais non des personnes et a provoqué des changements rapides dans le domaine politique, économique et social. Un avantage pour l'humanité en découle, tout en gardant à l'esprit les points faibles de la justice et de la solidarité". De l'autre côté, a poursuivi l'archevêque, "on assiste à la formation d'énormes systèmes économiques, financiers, technologiques et culturels, des géants souvent aguerris et invincibles.

Les grands riches de la planète possèdent ainsi une richesse équivalente à celle de la moitié de la population mondiale. De nombreuses centrales de tri de capitaux sont donc entre les mains de particuliers et échappent dans la pratique au contrôle du gouvernement et de l'autorité publique, même internationaux". Face à ce phénomène complexe, l'Église est appelée à intervenir et à prendre position en faveur des plus faibles, en assimilant son chemin à celui des personnes en déplacement, et donc en offrant aide et solidarité, "mais surtout par l'intermédiaire de l'action pastorale, et ce dès la préparation du départ.

L'Église est ainsi appelée à aider les émigrants potentiels à se préparer à affronter leur vie à l'étranger – a poursuivi Monseigneur Marchetto – ; il est important de leur donner des informations correctes sur les pays dans lesquels ils devront vivre, sur les lois, la législation du travail, les coutumes, les traditions religieuses, les conditions démocratiques, etc. Lorsqu'une personne a décidé d'émigrer, l'Église d'origine doit aussi la diriger vers celle du pays d'arrivée, pour une future assistance pastorale, sociale et légale". L'archevêque a ajouté : "L'Église, en accueillant les immigrés, ne fait pas de distinction de nationalité, de race ou de foi religieuse. Lorsque les droits des émigrés sont bafoués, l'Église les défend, usant également de son autorité morale. Les migrants sont en danger, victimes du triste phénomène du trafic de vies humaines, qui n'épargne pas même les enfants.

Il y a ensuite les problèmes liés à l'augmentation de l'émigration féminine. Des femmes et des jeunes filles participent de plus en plus à ce phénomène, et dans de nombreux lieux, leur dignité et leurs droits sont lésés". Considérant ces graves problématiques, on saisit la nécessité fondamentale d'un profond rapport humain fondé sur le dialogue : "Le dialogue est la route qui offre à tout croyant la possibilité de pénétrer plus profondément la richesse de sa tradition et de celle d'autrui, en en recueillant et en en exprimant l'essentiel. Le dialogue de la vie reste toutefois plus commun dans la quotidienneté de l'expérience de rencontre et de coexistence. Pour ce faire, la manière la plus générale et la plus directe réside dans les simples gestes de respect de tous les jours, de salut, de solidarité, de fraternité et d'amour, entre personnes qui appartiennent à des Églises, des communautés ecclésiastiques ou des religions et des cultures différentes". "Le dialogue – a conclu le prélat – entre l'Église d'origine et celle d'arrivée, pour le bien des migrants, est donc indispensable et je souhaite que toutes ces personnes, qui vivent en dehors de leur pays natal, soient comprises et acceptées comme des frères et des sœurs, pour faire en sorte que l'émigration, en ce monde globalisé, puisse être considérée comme un moyen de la Divine Providence pour favoriser l'unité et la paix de la famille humaine".  "Les migrations et les problèmes qu’elles créent doivent être affrontés avec humanité, justice et compassion ” rappelait le pape Benoît XVI aux membres du corps diplomatique accrédités auprès du Saint-Siège (Benoît XVI).

La sollicitude pastorale du pape Benoît XVI pour les migrants : Benoît XVI
Mgr Marchetto rappelle que “plus d’un milliard de personnes vivent dans une situation d’extrême pauvreté et la moitié de la population mondiale survit avec deux dollars par jour” : L'Eglise catholique et la culture de l’accueil
 

Sources: Eglise et mission

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 05.10.2007 - BENOÎT XVI - T/International/Monde

 

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