Benoît XVI conclut le cycle de
catéchèses sur Saint Paul |
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Le 05 février 2009 -
(E.S.M.)
- Par ces réflexions de ce mercredi à l'Audience Générale, Benoît XVI a
annoncé aux fidèles réunis dans la Salle Paul VI la clôture du cycle de
catéchèses dédiées à l'Apôtre des Gentils
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Le pape Benoît XVI
salle Paul VI
Benoît XVI conclut le cycle de catéchèses sur Saint Paul
Synthèse de la catéchèse du Saint-Père
Le 04 février 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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« Les convergences entre l'exégèse catholique et l'exégèse
protestante sur les lettres de Saint Paul grandissent et cela représente
une grande espérance pour l'œcuménisme ». C'est ce qu'a souligné
Benoît XVI, qui a consacré l'Audience Générale à cet aspect, en
rappelant que « Luther en un instant trouva une nouvelle interprétation
de la théologie de la justification qui
le libéra des scrupules et des angoisses de sa vie précédente
avec une nouvelle confiance radicale dans la bonté de Dieu qui pardonne
tout sans condition : l'Église lui apparut
comme l'expression de l'esclavage de la loi, mais
le Concile de Trente a interprété de manière profonde cette théologie et
a trouvé une synthèse entre loi et Évangile ».
« Saint Paul - affirme le Saint-Père - reste un apôtre et un penseur
chrétien très fécond, et revenir à lui, à son exemple et à sa doctrine
sera donc un encouragement, si pas une garantie,
pour consolider l'identité chrétienne de chacun de nous et pour le
rajeunissement de l' Église toute entière». Avec ces réflexions, Benoît
XVI a annoncé aux fidèles réunis dans la Salle Paul VI la clôture du
cycle de catéchèses dédiées à l'Apôtre des Gentils
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Texte intégral de la catéchèse du Saint-Père
Méditation sur la lecture faite au début de
l'audience
2è lettre de saint Paul à Timothée (2Th 4, 6-8)
Quant à moi, je suis déjà répandu en
libation et le moment de mon départ est venu.
J'ai combattu jusqu'au bout le bon combat, j'ai achevé ma course, j'ai
gardé la foi.
Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice,
qu'en retour le Seigneur me donnera en ce Jour-là, lui, le juste Juge,
et non seulement à moi mais à tous ceux qui auront attendu avec amour
son Apparition.
(2Th 4, 6-8)
Après que saint Paul a exhorté et consolé Timothée de toutes
manières, il lui donne maintenant la consolation la plus solide et la
plus parfaite de toutes, celle de la sainte Écriture. Ce n'est pas sans
raison qu'il use de cette puissante consolation, car il va dire quelque
chose de grave et de pénible. Si Élisée qui demeura auprès de son maître
jusqu'au dernier instant, et qui se le vit enlever par une fin
miraculeuse, éprouva cependant tant de douleur qu'il déchira ses
vêtements, que pensez-vous que dût éprouver Timothée qui aimait tant son
maître et qui en était tant aimé, lorsqu'il apprit que ce maître allait
bientôt mourir, et, ce qu'il y a de plus pénible, au monde, qu'il ne
l'assisterait pas à sa dernière heure ? Car nous ne ressentons pas tant
de joie du temps que nous avons passé avec nos amis pendant leur vie,
que de douleur de n'être pas auprès d'eux au moment de leur mort. Saint
Paul a donc soin de consoler son disciple avant de l'entretenir de sa
mort. Et encore il n'en parle pas tout uniment, mais en termes choisis,
propres à le consoler et à le combler de joie, en lui, présentant sa
mort, moins comme une mort que, comme un sacrifice,
comme un départ ou un
passage à un état meilleur. « Je suis », dit-il, «
comme une victime qui a déjà reçu l'aspersion, pour être sacrifiée
». (II Tim. IV, 6.)
C'est donc dans cette vue qu'il lui dit : « Toute Écriture inspirée
de Dieu est utile pour instruire, pour reprendre, pour corriger et pour
conduire à la justice ». Ce qui doit s'entendre de toute l'Écriture
sainte, dans laquelle Timothée avait été instruit des son enfance. Cette
Écriture, étant inspirée de Dieu, est utile. Qui peut en douter ? «
Elle est utile pour instruire, pour reprendre, pour, corriger, afin que,
l'homme de Dieu soit parfait et parfaitement disposé à toutes sortes de
bonnes oeuvres ». — « Utile pour instruire ». L'Écriture nous
apprendra ce que nous devons savoir, et nous laissera ignorer ce que
nous devons ignorer. Si nous avons des erreurs à réfuter, des désordres
à redresser, l'Écriture nous fournira les principes nécessaires. Elle
sera bonne aussi pour consoler et pour encourager. « Pour corriger
», c'est-à-dire que nous y trouvons de quoi suppléer à ce qui nous
manque. - « Afin que l'homme de Dieu soit parfait ». Ainsi les
Écritures sont un encouragement au bien, destiné à conduire l'homme à la
perfection. Sans elles, on n'est point parfait. Au lieu de moi , dit
saint Paul, vous aurez la sainte Écriture qui vous apprendra ce que vous
voudrez, savoir. S'il écrivait ces choses à Timothée qui était cependant
rempli du Saint-Esprit., combien plus les écrivait-il pour nous! - «
Parfaitement disposé à toutes sortes de bonnes oeuvres »: Il ne doit
pas se contenter d'y prendre part, il doit s'y exercer à la perfection.
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Texte intégral de la catéchèse du Saint-Père
Texte original du
discours du Saint Père
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Sources : www.vatican.va
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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04.02.2009 -
T/É
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