|
Le 04 décembre 2008 -
(E.S.M.)
- Au début du temps de l’Avent, brille dans
toute sa splendeur la lumière de l’Immaculée, qui nous touche de sa
tendresse et de sa chaleur, pour nous introduire dans le mystère du
Soleil qu’est Jésus, et qui se lève, grâce à Elle, dans nos cœurs.
|
Réjouis-toi
Épouse inépousée ! -
Pour agrandir l'image
Cliquer
Au début du temps de l’Avent, brille dans toute sa
splendeur la lumière de l’Immaculée
Par Mgr Luciano Alimandi
Le 04 décembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Nous sommes entrés dans l’Avent, le temps liturgique
par excellence de l’attente du Seigneur qui vient et qui ne tardera pas
! C’est un temps spécial pour toute l’humanité, parce que Jésus est le
Sauveur de tous, mais chacun est libre de rechercher les origines
divines de l’Amour Éternel qui a créé l’homme.
En réalité, la créature humaine, venant de Dieu, porte au-dedans de soi,
la nostalgie de Lui, voilée par le désir inexprimable de Bonheur, parce
que Dieu-Amour est la Béatitude Suprême. Le péché originel, toutefois, a
rempli de confusion et a désorienté l’homme et la femme des débuts, et
ainsi, il a dévié la « trajectoire » de leur existence, et la «
trajectoire » de notre existence, qui, avant la chute terrible des
premiers parents, était « naturellement » orientée vers Dieu, alors
que, après, elle est « sortie » de l’orbite céleste. Depuis que notre
nature a été blessée par le péché, nous ne sommes plus attirés
spontanément par les choses d’En haut, nous ne découvrons pas tout de
suite en nous l’attente de Dieu, mais nous « errons » comme des gens
dépaysés, dans un monde que nous ne connaissons pas, en y cherchant le
bonheur. Mais, ni les choses terrestres, ni les créatures humaines, à
commencer par notre « moi » lui-même, rempli de soi-même, ne peuvent
nous rassasier. Seul Dieu peut combler le vide existentiel en «
visitant » le désert de nos solitudes !
(Pour ceux et celles
qui n'auraient pas lu la perspicace catéchèse du pape Benoît XVI - le
Christ est le nouvel Adam
►
03.12.08)
Malgré la faute, toutefois, l’attente de grandes choses est restée
inscrite de manière indélébile dans le cœur de chaque être vivant. La
venue du Rédempteur, à la plénitude des temps, l’Avent du Christ d’il y
a deux mille ans, nous a redonné la vraie lumière et l’espérance
certaine, si nous avons foi en Lui, qui éclaire la vocation sublime de
chaque homme et de chaque femme : la sainteté
! La consommation, en Lui,
de notre désir.
C’est pourquoi la conversion sincère n’est pas autre chose qu’un «
retour » au sein du Père, guidés par l’Amour du Fils, pour goûter, dans
l’Esprit, la vraie vie qui ne finit jamais.
Depuis ce premier Avent de Jésus, « nous avons tous reçu grâce sur grâce
» (Jean 1, 16) pour
combler toute attente profonde de réalisation de notre cœur tout désir
intense d’immensité, toute nostalgie poignante de liberté sans limites.
En d’autres termes, la béatitude n’est pas impossible à atteindre, elle
nous a rejoints pour toujours avec l’Incarnation du Fils de Dieu dans le
sein très pur de l’unique créature innocente entre toutes les créatures
de la terre : la Bienheureuse Vierge Marie !
Dans l’Immaculée, l’Avent s’accomplit en plénitude, et c’est même grâce
à elle que la venue de Jésus a pu se réaliser. Ses paroles « Je suis la
servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon votre parole »
( Luc 1, 38), a fait se déchirer les cieux, et
l’attente des Nations s’est finalement réalisée, parce qu’est arrivé le
Désiré de tous : notre Seigneur Jésus.
Isaïe n’aurait jamais pu imaginer dans quelle mesure se serait réalisée
sa prophétie : « Voici, la vierge concevra et donnera à la lumière un
Fils qui sera appelé Emmanuel, Dieu avec nous »
(Isaïe, 7,14), ou encore sa
supplique : « Cieux ! Répandez comme une rosée la victoire, et que les
nués la fassent pleuvoir ! Que la terre s’entrouvre pour que mûrisse le
salut » (Isaïe 45, 8)
(cf. Hymne, « Rorate caeli desuper et nubes pluant Justum
; aperiatur terra et germinet Salvatorem »).
C’est pourquoi, au début du temps de l’Avent, brille dans toute sa
splendeur la lumière de l’Immaculée, qui nous touche de sa tendresse et
de sa chaleur, pour nous introduire dans le mystère du Soleil qu’est
Jésus, et qui se lève, grâce à Elle, dans nos cœurs.
« Un ange, parmi ceux qui se tiennent devant la Gloire du Seigneur, fut
envoyé dire à la Mère de Dieu : " Réjouis-toi ! Il incline les cieux et
descend, Celui qui vient demeurer en toi dans toute sa plénitude. Je le
vois dans ton sein prendre chair à ma salutation ! " Avec allégresse,
l'ange l'acclame :
« Réjouis-toi en qui resplendit la joie du Salut
Réjouis-toi en qui s'éteint la sombre malédiction
Réjouis-toi en qui Adam est relevé de sa chute
Réjouis-toi en qui Ève est libérée de ses larmes
« Réjouis-toi Montagne dont la hauteur
dépasse la pensée des hommes
Réjouis-toi Abîme à la profondeur insondable même aux anges
Réjouis-toi tu deviens le Trône du Roi
Réjouis-toi tu portes en ton sein Celui qui porte tout
« Réjouis-toi Étoile qui annonce le Lever du Soleil
Réjouis-toi tu accueilles en ta chair ton enfant et ton Dieu
Réjouis-toi tu es la première de la Création Nouvelle
Réjouis-toi en toi nous adorons l’Artisan de l’univers
« Réjouis-toi Épouse inépousée ! ».
(Extrait de l’hymne liturgique Acathiste, 5° siècle)
Nouveau : S'inscrire à la newsletter ! Voir
menu de gauche. |
Sources : www.vatican.va
-
(E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
04.12.2008 -
T/Méditations
|