Présentation du message de Benoît XVI
pour le Carême 2010 |
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Le 04 février 2010 -
(E.S.M.)
- Ce matin près la Salle de Presse du Saint- Siège a été présenté
le Message
quarésimal 2010
du pape Benoît
XVI. Le Cardinal
Paul Josef
Cordes,
Président du
Conseil
pontifical Cor
Unum, était
accompagné de
Mgr. Giampietro
Dal Toso,
Sous-secrétaire
du dicastère, et
de M. Hans-Gert
Pöttering, ex
Président du
Parlement
Européen et
Président de la
Fondation Konrad
Adenauer.
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Présentation du message de Benoît XVI pour le Carême 2010
Synthèse : Salut et Justice humaine
Le 04 février 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Ce matin près la Salle de Presse du Saint- Siège a été présenté le
Message quarésimal 2010. Le Cardinal Paul Josef Cordes, Président du Conseil
pontifical Cor Unum, était accompagné de Mgr. Giampietro Dal Toso,
Sous-secrétaire du dicastère, et de M. Hans-Gert Pöttering, ex Président du
Parlement Européen et Président de la Fondation Konrad Adenauer. Commentant
le document, M. Pöttering a dit que le Pape y dénonce une forme radicale et
sécularisée de la justice distributive, séparée de la foi et idéologique. On
sait où mène ce type de conception. "La solidarité, la charité, impliquent
de défendre et de protéger la dignité de tout homme de par le monde et en
toute circonstance. Si l'on veut préserver la liberté et accroître la
justice, il faut placer la fraternité au coeur de la pensée politique".
Après avoir rappelé que "le développement est le nom nouveau de la paix"
(Paul VI), il a affirmé la nécessité d'aller de
l'avant en disant que la solidarité est aussi le nouveau nom de la paix. "Il
faut placer la liberté et l'égalité dans un juste équilibre avec la
solidarité. Le Pape indique
deux conclusions essentielles sur le sens chrétien de la justice: abandonner
l'autosatisfaction et agir avec humilité. C'est une boussole pour toute
politique responsable et ce qui vaut pour le Carême 2010 doit l'être pour ce
nouveau siècle, qui a le devoir gigantesque de forger la globalisation".
Puis le Cardinal Cordes a rappelé que la faim de justice se manifeste, non
sans raisons, partout dans le monde. Partout les peuples réclament une
équilibre entre les diverses composantes sociales, une justice dans les
rapports entre groupes et personnes. Cette justice "est bafouée par la
violence, l'oppression de la liberté ou le non respect de la dignité
humaine, par de mauvaises lois et la violation des droits, l'exploitation et
le sous paiement. Certains facteurs sociaux doivent être corrigés et en cela
l'Église a ses mérites". A l'exemple de Jésus, déjà les premiers chrétiens
se sont préoccupés des faibles et, plus tard l'Église a institué la trêve de
Dieu, qui mettait à l'abri les biens des petites gens et favorisait un fort
désir de paix. "A l'époque moderne, lorsque les états européens
colonisèrent, on soumit souvent les gens à une dure exploitation. Des
missionnaires portèrent alors la foi aux habitants de ces colonies, auxquels
ils enseignèrent aussi de nouveaux modes de vie. Qui observe de près la
contribution de l'Église à la coexistence pacifique constate vite que cela
ne peut se réduire à des mesures matérielles. Comme le dit le Pape, nous
devons dépasser nos habitudes anthropologiques pour parvenir à une vision
totale de l'homme, afin que le principe de justice révèle toute sa force".
"Le mal vient du coeur de l'homme, comme le dit l'Évangile et comme ont su
l'exprimer Shakespaeare ou Bernanos. Staline en Ukraine ou Hitler à
Auschwitz n'eurent aucun scrupule au déchaînement du mal. Cette expérience
historique du mal montre qu'il est ingénu de s'en remettre seulement à la
justice humaine pour qu'elle agisse sur les structures et les comportements
mauvais. C'est le coeur de l'homme qui a besoin d'être soigné". Le Cardinal
a ensuite rappelé que, comme chaque année, le message quarésimal veut
encourager l'humanité à faire le bien. Le Pape s'adresse à la conscience de
chacun, lance un appel à la confiance en Dieu, à croire en lui. "Dans la
dernière partie du texte, il souligne combien le salut dans le Christ est le
fondement de la justice humaine. Le mode de vie ambiant ne conduit par à
Dieu et son absence caractérise souvent le quotidien. L'Évangile n'étant pas
en accord avec le conformisme bourgeois, il convient plus que jamais de le
proclamer. Face à l'injustice de la croix, l'homme peut se révolter. Mais
elle met en évidence le fait que l'homme n'est pas indépendant. Il a besoin
d'autrui pour être pleinement lui même. C'est cela en fait se convertir au
Christ et à l'Évangile".
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Message du pape Benoît XVI pour le Carême 2010
Texte original du
discours du Saint Père
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Sources : www.vatican.va
100204 (670)
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E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 04.02.2010 -
T/Benoît XVI
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