Congrès au Rwanda - Aider l'Afrique 'à rester
en ligne' |
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Rome, le 03 novembre 2007 -
(E.S.M.) - Le développement à travers les
technologies de l’information et de la communication : en 5 ans de 16 à
135 millions de portables en Afrique, à Kigali, capitale du Rwanda, s'est tenu un Congrès
international.
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Laboratoire
informatique de l'une des écoles secondaires du Diocèse de Byumba -
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C'est ici
Congrès au Rwanda - Aider l'Afrique 'à rester en ligne'
“En seulement 10 ans, ce qui autrefois était un luxe et un privilège, le
téléphone portable, est devenu une nécessité de base dans l’Afrique urbaine
et rurale”. Ainsi le président du Rwanda, Paul Kagame, a-t-il souligné les
progrès faits en Afrique par le secteur des télécommunications, avec
d’importantes retombées sociales et économiques.
Le président rwandais a exprimé sa conviction aux délégués du Summit «
Connecter l’Afrique », organisé par l’Union internationale des
télécommunications (UIT), une organisation internationale affiliée aux
Nations Unies. A la rencontre, qui s’est ouverte hier
dans la capitale du Rwanda et qui se termine aujourd’hui, 30 octobre,
participent des centaines de fonctionnaires du gouvernement et représentants
des industries des télécommunications, qui discutent sur la façon dont les
systèmes et les technologies de l’information et de la communication
(Information and Communication Technology - ICT) peuvent contribuer au
développement de l’Afrique.
Le tableau qui émerge de la rencontre présente des lumières et des ombres.
Si d’un côté on a vu une augmentation de la diffusion du téléphone portable
en Afrique, de l’autre l’accès des habitants du continent aux connexions
Internet à haute rapidité reste très limité. En 2000 les portables africains
étaient 16 millions, en 2005 ils étaient devenus 135 millions. L’association
des opérateurs africains de portables a en outre annoncé que dans les 5
prochaines années 50 milliards de dollars seront investis pour améliorer le
service dans les zones rurales. Les téléphones portables, comme le rappelle
le président rwandais, ont contribué à améliorer la vie des habitants des
zones rurales en permettant par exemple des interventions médicales
opportunes, chose impensable jusqu’à il y a peu de temps.
En ce qui concerne Internet, seulement 4% des africains ont une connexion
Internet et seulement 1% ont une connexion à large bande. Plusieurs
africains ont cependant accès à des système collectifs, comme les
cybercafés, pour se connecter au réseau. Il faut donc continuer à garantir
aux africains un accès meilleur et à faible coût à l’ICT. L’un des moyens
est la collaboration entre les États, entre autre pour remédier à l’actuelle
situation qui voit 70% du trafic Internet africain passer par des nœuds
informatiques placés en dehors du continent. Une situation qui rappelle
l’époque coloniale, quand pour téléphoner d’une colonie à l’autre, même
limitrophe, la communication passait par un standard de la capitale de l’État
colonialiste.
Même dans ce domaine cependant des progrès sont faits. A la conférence de
Kigali on a discuté du projet pour la construction d’un câble en fibre
optique sous-marin qui liera l’Afrique du Sud au Soudan. Nommé East
African Submarine Cable System (ESSI), le projet implique 23 états et
commencera en 2008, avec un an de retard sur le planning prévu, à cause de
divergences entre certains pays participants.
AFRIQUE/RWANDA - Télécommunications en Afrique :
les engagements pris à Kigali par les gouvernements locaux et par les
institutions internationales - le 06.11.07
C’est avec la promesse d’investir 55 milliards de dollars (38 milliards
d’euros) dans les cinq prochaines années dans le secteur des
télécommunications africaines, que s’est conclu le sommet « Connecter
l’Afrique », organisé par l’Union internationale des télécommunications, qui
s’est tenu dans la capitale rwandaise, Kigali, fin octobre.
Les participants au sommet se sont engagés à connecter toutes les capitales
africaines et les principales villes du continent avec les nouvelles
technologies de l’information.
L’engagement à investir dans le secteur des télécommunications en Afrique a
été souscrit par plusieurs pays africains et par les institutions
internationales, parmi lesquelles la Commission européenne et la Banque
mondiale, qui s’est engagée à doubler les financements des infrastructures
des télécommunications dans le continent, de façon à atteindre les 2
milliards de dollars d’ici 2012. La Banque africaine pour le développement
(BAD) a pris l’engagement de fournir 65 millions de dollars pour renforcer
le secteur. On prévoit entre autres de construire des réseaux à fibres
optiques le long des tracés des oléoducs, des routes et des voies ferrées
africaines.
A la conférence de Kigali, ont participé le Rwanda, le Mali, le Malawi, le
Burkina Faso, le Sénégal, Djibouti et le Burundi.
De même le Kenya entend investir dans les technologies d’information et de
communication pour créer de nouveaux postes de travail. Le gouvernement de
Nairobi a en effet déclaré qu’il entendait financer la construction d’un
câble sous-marin pour relier les côtes de l’Afriq ue orientale et les
Emirats Arabes Unis. Le projet est né d’une initiative panafricaine, mais
les retards accumulés par rapport au programme initialement prévu, ont
contraint le gouvernement kényan à prévoir un programme alternatif. Le Kenya
en effet veut accélérer la construction du nouveau système de communication
pour s’orienter vers le secteur des « call center » internationaux, qui a
besoin de lignes à haute rapidité et à bas coût.
(L.M.)
Aider les enfants orphelins du
Rwanda
A
l'occasion de la Journée Mondiale des Missions, nous vous avons proposé la
lecture de la lettre du pape Benoît XVI: "À l'occasion de la
Journée Mondiale des Missions, je voudrais
inviter le Peuple de Dieu tout entier - Pasteurs, prêtres, religieux,
religieuses et laïcs - à une réflexion commune sur l'urgence et sur
l'importance que revêt, y compris à notre époque, l'action missionnaire
de l'Église... "►
Cliquez pour lire la suite
Et c'est en restant sur cette pensée de notre saint Père que nous vous
proposons d'aider les orphelins du Rwanda. Comment ? Tout simplement en
permettant d'accéder aux bancs de l'école ceux qui n'en ont pas les moyens.
Si vous désirez soutenir ce projet, n'hésitez pas à lire cette page
►
Les enfants du Rwanda
Un ordinateur pour les enfants des pays en voie de
développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine
A 40 ans de l’encyclique
Populorum Progressio, par laquelle le pape Paul IV soulignait
l’importance de l’éducation pour le justice et le développement, mettant en
évidence l’aggravation de la distance entre les pays riches et les pays
pauvres, une nouvelle inégalité frappe les populations les plus pauvres.
C’est le « retard informatique », dérivant du manque d’accès aux
technologies modernes de l’information et de la communication.
L’une des initiatives pour remédier à cette situation est le programme “One Laptop per Child", qui a été au centre de la conférence “Audacieuses
innovations dans le domaine de l’éducation”, qui a eu lieu, lundi 29
octobre, à Rome. Parmi les intervenants il y avait Son Éminence le Cardinal
Poupard, président émérite du Conseil pontifical pour la Culture, le Pr.
Nicholas Negroponte, fondateur du Media Lab du MIT (Massachussetts
Institute of Technology), et l’un des promoteurs de la "One Laptop
Per Child Foundation". L’initiative a été organisée par la Commission
internationale de justice, paix et intégrité de la création, par la
Commission pour l’éducation, par le SEDOS et par le Secrétariat de la
communication de la Compagnie de Jésus.
« La Conférence s’inspire du quarantième anniversaire de l’encyclique
Populorum Progressio du pape Paul VI. Le Cardinal Poupard, à l’époque
encore jeune monseigneur, est celui qui a présenté le document innovateur,
qui souligne l’importance de l’éducation pour la justice et le
développement. Le défi du pape garde encore sa pleine actualité : « La
situation présente doit être affrontée courageusement, et les injustices
qu’elle comporte doivent être combattues et vaincues. Le développement exige
des transformations audacieuses, profondément innovatrices » affirme une
note des organisateurs.
Le projet “One Laptop Per Child” est destiné au projet, à la
production et à la distribution de laptop (ordinateurs portables) à faible
coût, (l’objectif était de 100 dollars mais a été revu à la hausse) pour
fournir à chaque enfant du monde, notamment à ceux des pays en voie de
développement, l’accès à la connaissance et aux formes modernes d’éducation,
en partant de trois idées simples. La première est que c’est seulement en
comblant l’énorme retard de connaissances que les pays pauvres pourront
connaître le développement du monde riche. La seconde est que ce processus
doit commencer dès l’enfance, ou dès l’éducation de base. La troisième est
que l’ordinateur est le principal véhicule de transmission des
connaissances.
Sources: www.vatican.va
- (L.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.11.2007 - BENOÎT XVI
- T/Afrique - International/Rwanda |