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19 Avril 2005
 

Benoît XVI et le dialogue entre chrétiens et musulmans

Mardi 3 octobre 2006 - (E.S.M.) - Benoît XVI considère qu'une plus grande connaissance mutuelle est nécessaire entre musulmans et chrétiens pour croître dans une collaboration qui est basée sur la solidarité et sur la reconnaissance de la dignité de toute personne.

Le pape Benoît XVI serrant les mains des musulmans venu à son invitation.

Nous poursuivons la publication d'extraits d'articles faisant référence à la "controverse" de Ratisbonne.

De Jean-Claude Jézéquel, auteur.

Dans le discours de Benoît XVI du 12 septembre en Allemagne, dont on a, ici, relevé pour les uns la maladresse, là, pour d'autres la provocation innocente, pour ne pas dire stupide, du monde musulman à un moment où… il ne fallait vraiment pas, le pape Benoît XVI a préféré, en cherchant des références suffisamment anciennes, pour ne pas dire antiques, ne pas relever les faits de violences actuels pour poser trois questions :

1. Y a-t-il, oui ou non, des germes de violence dans les textes sacrés ?
2. Y a-t-il, oui ou non, des autorités religieuses capables et libres d’énoncer le droit, de dénoncer les dérives et de traquer le fondamentalisme ?
3. Peut-on convertir par la violence ?

Pour ceux qui n’auront cru, en se laissant porter par les flots médiatiques « ordinaires », qui servent la soupe plus qu’ils ne traitent l’information, qu’en une distraction d’un pape réactionnaire et maladroit, ils conviendront que ces questions ne sont pas stupides et qu’il est à propos de se les poser pour le compte du monde musulman !

Certes, les discours et prêches d’ecclésiastiques sont souvent sibyllins, mais c’est le genre de l’exercice. Sous prétexte de ne pas stigmatiser ceux, qui dans les faits et en paroles, tolèrent le terrorisme islamique, nos « munichois » et consorts considèrent qu’il faut taire ces questions. Que le pape balaie devant sa porte, l’Eglise catholique n’a-t-elle pas commise son lot de violences ! Voilà la réaction de ceux qui ne vivent pas dans leur siècle ! Est-ce que les fondamentalistes chrétiens mettent ce début de XXIe siècle à feu et à sang ? Non !

Nous entendons autour de nous que l’Islamisme radical n’est que le fait d’une minorité, mais quel est le combat mené alors par cette majorité pour faire barrage à ce phénomène ? Condamne-t-elle la terreur ? Exprime-t-elle au moins sa désapprobation. Non ! Qu’un mot de travers ou mal compris, d’où qu’il vienne, qui vise l’Islam, soit dit en petit comité et le monde musulman s’embrase et en appelle aux excuses de son auteur brûlé en effigie, voire à l’assassinat, en le pratiquant à l’occasion.

Est-il mal venu de parler des lettres de crédit données au terrorisme ? Où sont les modérés ? Ils doivent être nombreux, mais où sont-ils et qui sont-ils ? Sont-ils muets ? Bien évidemment, des intellectuels musulmans pour commencer, devançant un important cortège de musulmans doués de raison, ensuite, se les posent, mais de façon clandestine, par peur de représailles.

Le pape Benoît XVI a choisi d’être ouvert mais ferme dans son dialogue avec l’Islam et, à l’occasion, de poser les questions qui peuvent fâcher. Il ne peut accepter les émeutes anti-chrétiennes dans certains pays musulmans et que l’on assassine prêtres et religieuses au nom de l’Islam, sans poser la question aux autorités religieuses musulmanes : que faites-vous pour empêcher cela ?

Et de Philippe Randa
, écrivain

Pourquoi le pape Benoît XVI serait-il épargné par les affres du politiquement correct ? Le tumulte qu’a provoqué un passage de son discours de Ratisbonne sur l’islam prouve qu’il est un présumé coupable comme tout à chacun.

D’ailleurs, ce pape présenté comme des plus réactionnaires, était attendu au tournant par les plus progressistes des observateurs, c’est-à-dire la majorité de ceux-ci. Une courte citation extraite d’une controverse entre l'empereur byzantin Manuel II Paléologue (1350-1425) et un Persan musulman érudit sur le thème du rapport entre foi, raison et violence a suffit à certains pour lâcher les gardes-chiourmes de la bien-pensante sur lui.

À les entendre, les paroles de Benoît XVI ne sont ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre à l’islam et un soutien à la croisade anti-musulmane menée par les États-Unis d’Amérique !. (...)

(...) Ce qui est stupéfiant dans tout ce remue-ménage politico-religieux, c’est que ceux qui s’en prennent à Benoît XVI n’abordent pas le fond de la question, mais uniquement la forme. Ils ne s’emploient nullement à démontrer que la citation du Pape, même sortie de son contexte ou mal interprétée, pourrait être obsolète, partiale ou fausse. Tout se discute.

Non, ils s’en prennent à Benoît XVI sur le simple fait qu’il serait sorti du rang de la nouvelle bienséance médiatique qui exige que toute déclaration dégouline de bons sentiments, du moins quand il s’agit de sujets tabous. La religion en est un. On ne critique pas l’islam, le judaïsme, le bouddhisme, voire éventuellement le christianisme non plus. Le christianisme, mais pas le catholicisme : assimilé au Monde Blanc, celui-ci n’est tolérable pour certains que lorsqu’il fait repentance. En permanence, en tous lieux et en toute occasion.

Jean-Paul II l’avait bien compris, lui qui n’a pas manqué de faire repentance des erreurs « historiques » des Catholiques (antijudaïsme, croisades, Inquisition, guerre de religions). On attend encore les repentances des représentants des autres religions sur leurs propres erreurs ou crimes… mais peut-être n’en ont-elles pas à se reprocher, au fait ?

 

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 03.10.2006 - BENOÎT XVI

 

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