Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI évoquait Jésus l'ami le plus cher, et même le premier.

 

 Le visage humain de l'institution

ROME, LUNDI 3 JUILLET 2006. L'amitié avec Jésus est par antonomase toujours une amitié avec les siens. Nous ne pouvons être amis de Jésus que dans la communion avec le Christ tout entier, avec la tête et le corps; dans la vigne abondante de l'Eglise animée par son Seigneur, rappelait Benoît XVI.

 

LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicola Bux et l’Abbé Salvatore Vitiello
 

« Le visage humain de l’institution »


Les premiers pas de l’existence historique de ce mystère divin et humain qu’est l’Eglise, ont vu le Seigneur Jésus en relation avec les autres hommes, les Apôtres, et tresser avec eux cette trame de rapports humains sur lesquels se fonde l’édifice ecclésial tout entier. Le rapport avec le Christ a représenté pour eux la seule raison valable de leurs choix, d’être ses disciples, des renoncements qu’ils ont dû faire dans leur propre existence pour suivre le Maître.


L’envoi de l’Esprit a été ensuite à la fois une certitude de la permanence du Christ au milieu des Apôtres, et à la foi garantie de vérité pour ce qui concerne l’enseignement de la Foi et sa transmission. Vivre dans l’Esprit en présence du Ressuscité, a été, dès les origines, le noyau de la conscience que l’Eglise a d’elle-même, dans une assimilation constante de ce principe personnaliste que le Christ lui-même a vécu dans le rencontre et dans le choix de « ceux qu’il voulait ».


Une trame de rapports humains et d’institution ecclésiale a ainsi une origine commune dans la volonté libre du Seigneur de choisir des hommes pour qu’ils « soient avec Lui, et pour les envoyer, établissant une méthode qui n’est pas seulement exemplaire pour la vie de l’Eglise, mais aussi normative. L’Eglise n’a pas seulement suivi l’exemple du Christ dans le domaine de la trame des rapports interpersonnelles qui, dans le temps, ont assuré la continuité de la transmission de la foi, mais, dans son exemple, elle a vu une véritable et propre norme, à laquelle on ne peut déroger, en raison de laquelle l’institution n’est pas et ne peut être, détachée des personnes, et a, et doit toujours avoir un visage, un visage humain.


La succession apostolique elle-même, en définitive, est une « succession d’hommes », une « suite humaine, de visages humains », qui pourrait être, sans l’ombre d’un doute, objet de prière et d’invocation, et, elle l’est en partie dans le Canon Romain. Aussi n’est-il pas même concevable de penser à une institution ecclésiale qui serait privée de l’élément humain, ou qui existerait en dépit de l’élément humain. Le prix d’une telle hypothèse serait la trahison de l’enseignement évangélique et de la méthode choisie par le Christ, et, en même temps, la chute dans un pur idéalisme ecclésial, sans équivalents dans la réalité, et, en conséquence, exposé à l’idéologie la plus dangereuse, victime des modes de pensée qui se succèdent.


L’institution ecclésiale possède par son existence même un visage humain qui reçoit sa garantie de l’Esprit, même si c’est dans le drame des limites de ce visage. On peut dire que l’Esprit agit à travers ce drame : la « Théodramatique » dirait Balthasar. La dimension humaine de l’Eglise institutionnelle n’est pas un obstacle à la foi, mais fait partie intégrante et indispensable de l’obéissance de la foi, qui n’est une simple acceptation de formules, mais assimilation de la méthode choisie par le Christ pour se communiquer et surtout un rapport humain avec lui.
Cette trame initiale de rapports humains est parvenue jusqu’à nous, par le collège apostolique, et l’Eglise sera d’autant plus crédible et fidèle au mandat du Seigneur, qu’elle saura mieux montrer ce visage, garanti par l’Esprit.


Le Pape Benoît XVI montre chaque jour par ses manières d’agir et ses choix de gouvernement, de se souvenir très bien de ce « visage humain de l’Institution », en nous enseignant ainsi à tous que le christianisme est avant tout une « amitié qui se communique », une amitié avec le Christ, et, en conséquence, entre les hommes.

 

 

Nous avons réunis quelques réflexions du pape Benoît XVI sur le sens de"l'amitié avec le Christ, et, en conséquence, entre les hommes".

 

Tout l'univers, pour celui qui a la foi, parle de Dieu, Un et Trine. Des espaces interstellaires jusqu'aux particules microscopiques, tout ce qui existe, renvoie à un Être qui se communique dans la multiplicité et la variété des éléments, comme dans une symphonie immense. Tous les êtres sont ordonnés selon un dynamisme harmonieux que nous pouvons appeler "amour" de manière analogue. Benoît XVI: Dieu est "Aimant, Aimé et Amour"

 

Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis. Telle est la signification profonde de la condition de prêtre : devenir ami de Jésus Christ. Nous devons nous engager chaque jour à nouveau pour cette amitié . Amitié signifie communion dans la pensée et la volonté. Nous devons nous exercer à cette communion de pensée avec Jésus, nous dit saint Paul dans l'Epître aux Philippins (cf. 2, 2-5).

 

L' amitié avec Jésus est par antonomase toujours une amitié avec les siens. Nous ne pouvons être amis de Jésus que dans la communion avec le Christ tout entier, avec la tête et le corps; dans la vigne abondante de l'Eglise animée par son Seigneur Benoît XVI "In Cena Domini

 

Le don d'une nouvelle amitié , le don de la communion avec Jésus, et par la suite avec Dieu. Celui qui se convertit au Christ n'entend pas se créer une autarchie morale bien à lui, il ne prétend pas construire sa propre bonté par ses propres forces. La "Conversion" (métanoia) signifie précisément l'opposé: sortir de l'autosuffisance, découvrir et accepter son indigence - une indigence des autres et de l'Autre, de son pardon, de son amitié . La vie non-convertie est autojustification (je ne suis pas pire que les autres); la conversion est l'humilité de s'en remettre à l'amour de l'Autre, un amour qui devient mesure et critère de ma propre vie. Pour lire tout le discours: Document pdf : JUBILÉ DES CATÉCHISTES CONFÉRENCE DE S.Em . le card. J.Ratzinger

Prétextant l’occasion du thème de l'UNIV 2006 – Protéger la culture : le langage des moyens de communication – le pape Benoît XVI a mis en évidence qu’à notre époque les technologies et les mass media ne favorisent pas toujours les relations personnelles, le dialogue sincère, l’ amitié entre les personnes : ils n’aident pas toujours à cultiver l’intériorité de la relation avec Dieu . Il s’est arrêté ensuite sur le thème de l’ amitié , aussi important pour les jeunes, le Pape Benoît XVI a continué : Il est nécessaire que vous considériez Jésus comme l’un de vos amis les plus chers, et même le premier. Vous verrez alors comment l’ amitié avec lui vous conduira à vous ouvrir aux autres, que vous considérerez comme des frères, entretenant avec chacun un rapport d’amour sincère.

Le Pape Benoît XVI aux jeunes participants à la Rencontre UNIV 2006 : Celui qui a découvert le Christ ne peut que porter aussi les autres vers Lui, étant donné qu’une grande joie ne se garde pas pour soi mais se communique Pour lire le texte: Benoît XVI
 

"Nous possédons, en revanche, une autre mesure: le Fils de Dieu, l'homme véritable. C'est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi " adulte " ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés; une foi adulte et mûre, affirme Benoît XVI, est une foi profondément enracinée dans l'amitié avec le Christ. C'est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. Discours de Benoît XVI aux évêques du Québec: Benoît XVI

 

Le pape Benoît XVI a parlé à plusieurs reprises de l'amitié avec le Christ. Dans son homélie à la messe « pro eligendo Romano Pontifice », celui qui était encore Joseph cardinal Ratzinger, parlait de la manière dont le Seigneur nous " appelle amis ", en référence à l'évangile selon saint Jean. Lors de la messe d'inauguration de son pontificat, Benoît XVI allait plus loin encore, affirmant avec force : "Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien, absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non! Dans cette amitié seulement s'ouvrent tout grand les portes de la vie ".

 

Note: Le Seigneur nous adresse ces paroles merveilleuses: "Je ne vous appelle plus serviteurs mais je vous appelle amis" (Jn 15, 15). Nous avons parfois le sentiment de n'être - comme il est vrai - que des serviteurs inutiles (cf. Lc 17, 10). Et malgré cela le Seigneur nous appelle amis, fait de nous ses amis, nous donne son amitié. Le Seigneur définit l'amitié d'une double façon. Il n'y a pas de secrets entre amis: le Christ nous dit tout ce qu'il entend du Père; il nous donne pleinement sa confiance et, avec la confiance, également la connaissance. Il nous révèle son visage, son coeur. Il nous montre sa tendresse pour nous, son amour passionné qui va jusqu'à la folie de la croix. Il nous fait confiance, il nous donne le pouvoir de parler en son nom: "ceci est mon corps...", "je te pardonne...". Il nous confie son corps, l'Eglise. Il confie à nos faibles esprits, à nos faibles mains, sa vérité - le mystère du Dieu Père, Fils et Esprit Saint; le mystère du Dieu "qui a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique" ( Jn 3, 16). Il nous a fait devenir ses amis - et nous, comment répondons-nous à cela?

Le deuxième élément, avec lequel Jésus définit l'amitié, est la communion des intentions. " Idem velle - idem nolle" , était également pour les Romains la définition de l'amitié. "Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande" ( Jn 15, 14). L'amitié avec le Christ coïncide avec ce qu'exprime la troisième demande du Notre Père: "Que ta volonté sois faite sur la terre comme au ciel". A l'heure du Géthsémani, Jésus a transformé notre volonté humaine rebelle en volonté conforme et unie à la volonté divine. Il a souffert de tout le drame de notre autonomie - et, précisément en conduisant notre volonté entre les mains de Dieu, il nous donne la liberté véritable: "Pas ma volonté, mais la tienne" ( Mt 21, 39). Dans cette communion des volontés se réalise notre rédemption: être amis de Jésus, devenir amis de Dieu. Plus nous aimons Jésus, plus nous le connaissons, plus grandit notre liberté véritable, plus grandit la joie d'être rachetés. Merci Jésus pour ton amitié!

"Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non ! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie, exprimait le pape Benoît XVI. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère".  Homélie du pape Benoît XVI, lors de la messe d’inauguration du pontificat. Pour lire toute l'homélie >>> Messe-Pro Eligendo Romano Pontifice

 

Sources: Vatican - Agence missionnaire + archives E.S.M.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 03.07.2006 - BENOÎT XVI - Méditations

 

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante