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19 Avril 2005
 

Les évêques du Québec rencontreront Benoît XVI du 1er au 15 mai

 

 Mgr André Gaumond

Vendredi, 10 MARS. Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr André Gaumond, se dit en désaccord avec un groupe de 19 prêtres québécois qui dénonce la position officielle de l'Église envers le mariage homosexuel et l'ordination des homosexuels.

 

Les évêques du Canada remettent en question la représentativité de la Conférence religieuse. (Ne pas confondre avec la Conférence des Evêques)

La Conférence religieuse du Canada, qui déplore la rigidité de la morale sexuelle catholique, ne représente pas l'opinion des religieux du Canada, estime le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr André Gaumond .

« Est-ce que je serais à ce point déconnecté de mon milieu que je ne sente pas le malaise des religieux de mon diocèse face aux éléments majeurs de la doctrine morale de l'Église? » a demandé en entrevue Mgr Gaumond, qui est archevêque de Sherbrooke. « Je ne crois pas que tous les religieux appuient la lettre de la Conférence religieuse. À peu près tout y passe excepté le prêt usuraire. »

La Conférence religieuse regroupe 230 congrégations, qui comptent 22 000 membres. Seuls les supérieurs des congrégations sont formellement membres de la Conférence, qui a envoyé une lettre aux évêques québécois à l'occasion de leur visite ad limina au Vatican, en mai. Cette visite, qui a lieu tous les cinq ans, permet aux évêques de discuter avec le pape et les prélats de la situation de l'Église canadienne. En plus d'attaquer la morale sexuelle de l'Église, la lettre réclamait un débat sur le mariage des prêtres, l'ordination des femmes et la communion des divorcés remariés .

Le président de la Conférence religieuse, le clerc de Saint-Viateur Alain Ambeault, rejette la critique de Mgr Gaumond. « Je ne peux pas dire que les 22 000 religieux pensent la même chose, mais je ne crois pas qu'une majorité soit en désaccord. Dans le monde religieux, les gens sont habitués à la libre expression et j'aurais déjà reçu des commentaires, parce que la lettre a été remise aux évêques en décembre. Je crois que les leaders ont reproduit la pensée de leurs communautés. Le contraire serait fort inquiétant. »

Même s'il accepte d'en faire état à Rome, Mgr Gaumond pense que beaucoup des critiques de la Conférence religieuse ne sont pas recevables. « Prenez la contraception. Dans les années 60, il m'apparaissait normal de l'accepter. Depuis, j'ai vu que les lumières de l'Esprit ne sont peut-être pas absentes de la décision de l'Église. Il y a eu suffisamment de conséquences qui montrent que la contraception n'est pas très très positive: augmentation du divorce, instrumentalisation de la sexualité. La morale est dictée, orientée par le sujet, qui est devenu un absolu. On peut être rationaliste et constater quand même que cela s'est fait au détriment du couple. »

Une autre des revendications de la Conférence religieuse est l'absolution collective, de plus en plus interdite par le Vatican et les évêques québécois. Cette forme du sacrement du pardon est populaire au Québec parce que plusieurs sont mal à l'aise face à la confession individuelle. « Il n'y a pas d'accommodement possible, parce que ça aurait des conséquences néfastes sur les autres sacrements », explique Mgr Gaumond. L'archevêque de Sherbrooke donne l'exemple du mariage et du baptême, administrés lors de cérémonies individuelles dont peu de couples accepteraient de se passer.

Selon un vaticaniste réputé, John Allen, de l'hebdomadaire américain National Catholic Reporter, le pape Benoît XVI n'a pas l'intention de céder de terrain sur la morale sexuelle, le célibat des prêtres ou l'ordination des femmes.

« Pour Benoît XVI, il ne s'agit pas de sanctionner ces points de vue mais simplement de continuer à expliquer pourquoi ils sont incorrects », dit M. Allen, rencontré en marge d'une conférence qu'il donnait jeudi à l'Université McGill. « Il estime que les théologiens et les prêtres qui ont ces points de vue incorrects auront le même sort que le jansénisme (un courant catholique d'une rigueur morale extrême). Il y avait beaucoup de jansénistes aux XVIIe et XVIIIe siècles. Maintenant, il n'y en a plus. L'Église n'a pas le même horizon que la société moderne: pour Benoît XVI, s'il faut 100 ans pour triompher d'une théologie erronée, c'est parfaitement normal et acceptable. »   Mathieu Perreault
 

Autres articles pour mieux comprendre la situation:

 

1) Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr André Gaumond, se dit en désaccord avec un groupe de 19 prêtres québécois qui dénonce la position officielle de l'Église envers le mariage homosexuel et l'ordination des homosexuels.
 

« Je ne suis pas d'accord. Les documents [qui sont critiqués], à mon avis, n'ont pas été lus dans ce qu'ils comportent vraiment. Ça amène des extrapolations qui explicitent mal la position de l'église aujourd'hui », soutient l'archevêque de Sherbrooke.

Mgr Gaumond, qui se dit surpris par cette interprétation, dit toutefois qu'il n'est pas surpris que des prêtres soient en désaccord avec des positions du Vatican. « On sait qu'il y a des prêtres qui sont déçus de la position de Rome envers la sexualité en général et l'homosexualité en particulier », admet-il.

L'Église catholique, poursuit-il, ne modifiera pas sa position à ce sujet. « Le devoir de l'Église n'est pas de s'adapter à l'évolution de la société lorsque ça ne correspond pas aux valeurs qu'elle met de l'avant [...]. L'Église est porteuse d'un certain nombre de valeurs. Elle veut transmettre un message qui n'est pas toujours dans la ligne exacte de ce que la rectitude politique du moment pense et veut », dit Mgr Gaumond.

Invité à expliquer pourquoi l'Église ne permet pas l'ordination des homosexuels, Mgr Gaumond répond: « L'Église considère que ceux qui sont actifs en regard de l'homosexualité ne peuvent pas être acceptés à l'ordination sacerdotale, parce que cette ordination demande comme pré-requis une orientation vers la chasteté. Ce serait la même chose pour la pratique hétérosexuelle », soutient-il.

Une « vérité » contestée

Dans une lettre publiée dimanche dans le quotidien La Presse, 19 prêtres québécois ont critiqué la prise de position officielle de la Conférence des évêques catholiques du Canada contre le mariage homosexuel et à l'interdiction, par le Vatican, de permettre aux homosexuels de devenir prêtres.

L'Église, écrivent les prêtres, ne détient pas « la vérité sur l'être humain. » Selon le père Raymond Gravel, l'un des signataires de la lettre, « le jugement de la Cour suprême sur le mariage homosexuel est plus évangélique que le document de la Conférence des évêques ».

M. Gravel, un prêtre âgé de 53 ans du diocèse de Joliette, estime que la position conservatrice du Vatican sur la question de l'homosexualité, qu'il qualifie de « déprimante », encourage l'homophobie.

Les 19 signataires sont réunis au sein d'un groupe appelé « Forum André Naud », du nom d'un théologien québécois décédé en 2002 qui critiquait ouvertement la doctrine de l'infaillibilité papale, particulièrement en ce qui a trait au domaine de la morale sexuelle.

Le père Gravel soutient que de nombreux autres prêtres québécois n'ont pu signer la lettre en raison des craintes de représailles du clergé.
 

 

2) L'Assemblée des évêques  catholiques du Québec

 invite à l'ouverture au dialogue

  Mgr Turcotte, Mgr Gilles Cazobon, Mgr Ouellet,

 

Dans le cadre de leur session plénière, l'Assemblée des évêques catholiques du Québec s'est sentie dans l'obligation de réagir jeudi à la lettre des 19 prêtres dénonçant la position du Vatican sur l'homosexualité dans l'Eglise.

Pour l'Assemblée, cette lettre soulève une question complexe dans la société, à savoir la conception que l'on se fait de la sexualité.

Pour les évêques, la fidélité à l'Evangile invite à accueillir chaque être humain avec respect parce que toute personne est une histoire sacrée.

Appelé à commenter, le cardinal de Montréal Jean-Claude Turcotte s'est défendu d'être un homophobe et a plutôt lancé un appel au dialogue et à la réflexion sans perdre de vue le message de l'Evangile.

Les évêques ont profité de leur rencontre avec la presse, jeudi, pour rappeler qu'ils rencontreront le pape Benoît XVI du 1er au 15 mai, à Rome.

 

Le but de cette visite "ad limina" (au seuil des apôtres) est de partager avec le Saint-Père et ses collaborateurs les principaux aspects de la vie de l'Eglise du Québec.

 

Une description très actuelle!
 

Le combat est le même partout et probablement depuis toujours! (Relire la genèse!) Nous sommes tous solidaires dans l'Eglise catholique et comme nous avons des centaines de lecteurs canadiens nous leur proposons en (re)lecture ces quelques paroles du pape Benoît XVI. Il nous entretient de  l'imposture des hommes mais aussi de la foi adulte.
 

"Arrêtons-nous sur deux points. Le premier est le chemin vers "la maturité du Christ", c'est ce que dit, en simplifiant un peu, le texte italien. Pour être plus précis, nous devrions parler, selon le texte grec, de la "mesure de la plénitude du Christ", à laquelle nous sommes appelés à arriver pour être réellement adultes dans la foi . Nous ne devrions pas rester des enfants dans la foi , souligne Benoît XVI, dans un état de minorité. Et en quoi consiste le fait d'être des enfants dans la foi? Saint Paul répond: "Ainsi nous ne serons plus des enfants, nous ne nous laisserons plus ballotter et emporter à tout vent de la doctrine " (Ep 4, 14). Une description très actuelle! "


Benoît XVI souligne: "Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée. La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues - jetée d'un extrême à l'autre: du marxisme au libéralisme, jusqu'au libertinisme; du collectivisme à l'individualisme radical; de l'athéisme à un vague mysticisme religieux; de l'agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l'imposture des hommes, de l'astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l'Eglise, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de la doctrine", apparaît comme l'unique attitude à la hauteur de l'époque actuelle. L'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs. "

"Nous possédons, en revanche, une autre mesure: le Fils de Dieu, l'homme véritable. C'est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi " adulte " ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés ; une foi adulte et mûre, affirme Benoît XVI, est une foi profondément enracinée dans l'amitié avec le Christ. C'est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. Cette foi adulte doit mûrir en nous, c'est vers cette foi que nous devons guider le troupeau du Christ. Et c'est cette foi, - cette foi seule - qui crée l'unité et qui se réalise dans la charité. Saint Paul nous offre à ce propos - en contraste avec les tribulations incessantes de ceux qui sont comme des enfants ballottés par les flots - une belle parole: faire la vérité dans la charité, comme formule fondamentale de l'existence chrétienne. Dans le Christ, vérité et charité se retrouvent. Dans la mesure où nous nous rapprochons du Christ, la vérité et la charité se confondent aussi dans notre vie . La charité sans vérité serait aveugle; la vérité sans charité serait comme "cymbale qui retentit" (1 Co 13, 1). "
 

Basilique Vaticane - Lundi 18 avril 2005

Missa Pro Eligendo Romano Pontifice: Homélie du Card. Joseph Ratzinger - pape Benoît XVI

 

  Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 10.03.2006 - INTERNATIONAL

 

 

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