Jean Paul II, un pape dont Benoît XVI
porte l'héritage |
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Cité du Vatican, le 03 avril 2008 -
(E.S.M.)
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La journée
du souvenir du pape Jean Paul II, trois ans après sa mort, s'est conclue avec
le rosaire sur la tombe dans les Grottes du Vatican. Le cardinal Camillo
Ruini a présidé le rite avec l'archevêque de Cracovie Stanislao
Dziwisz après une journée ouverte place Saint Pierre avec la messe célébrée
par le pape Benoît XVI qui a offert un portrait limpide de son
prédécesseur.
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Jean Paul II, un pape dont Benoît XVI porte l'héritage
La prière des jeunes pour alimenter une mémoire vivante.
La journée
du souvenir du pape Jean Paul II, trois ans après sa mort s'est conclue avec
le rosaire sur la tombe dans les Grottes du Vatican. Le cardinal
Camillo Ruini a présidé le rite avec l'archevêque de Cracovie Stanislao
Dziwisz, pendant que le cardinal Angelo Comastri a guidé la réflexion,
espacée de l’Ave Maria, la lecture de témoignages de Jean-Paul II et de
chants de l'Agorà des jeunes de Loreto. La prière du cardinal Dziwisz,
secrétaire de Jean-Paul II, était très émouvante: « Saint Père, nous sommes
ici exactement dans le troisième anniversaire de ta mort, de ta rencontre
définitive avec le Père de la Miséricorde. À dire la vérité, après trois ans,
nous pouvons dire : tu ne nous as jamais quitté, ton service à
l'Église continue même si c'est de manière différente : nous pensons à ton service
à la vie qui continue à travailler les consciences, à la sainteté de la
famille et du mariage, que nous voulons continuer, et à la défense des
persécutés à cause de la justice ou de la religion ». Aux jeunes présents,
le cardinal a exprimé sa gratitude : « nous étions ensemble comme
aujourd'hui il y a trois ans, sous la fenêtre de l'appartement, place Saint
Pierre pour être avec lui au moment où nous il nous quittait pour retourner
vers son Père. Nous sommes revenus pour être de nouveau avec lui aujourd'hui
encore. Il vous a appelé des sentinelles du matin, vous êtes la génération
de Jean-Paul II qui vous a confié le devoir de la nouvelle Évangélisation »
La Sainte Messe à Saint Pierre. Une journée
ouverte place Saint Pierre avec la messe célébrée par le pape Benoît XVI qui
a offert un portrait limpide de son prédécesseur, en priant pour que «
l'Église puisse poursuivre fidèlement et sans compromis sa mission
évangélisatrice ». Plus de 40 mille fidèles ont écouté les paroles de
Benoît XVI et son souvenir des « qualités humaines et surnaturelles »
de Jean-Paul II, ou bien l'exceptionnelle sensibilité spirituelle et
mystique : « Il suffisait de l'observer lorsqu'il priait : il se
plongeait littéralement en Dieu et il semblait que tout le reste dans ces
moments-là lui était étranger ». Et encore : « Le dynamisme pascal, qui
a fait de l'existence de Jean-Paul II une réponse totale à l'appel du
Seigneur, ne pouvait pas s'exprimer sans participation aux souffrances et à
la mort du divin Maître et du Rédempteur ».
Pensée pour bien commencer la journée
Nous comparons souvent la vie humaine à un chemin conduisant à un but
défini. Mais à côté des chemins sûrs, il existe des chemins détournés qui ne
conduisent nulle part. Dans le monde contemporain il est si facile de
s'égarer. A chaque pas le danger nous guette. De nombreux faux prophètes
s'efforcent de nous convaincre à leurs raisons. Prendre des décisions
indispensables à notre vie est de plus en plus difficile. Nous nous hâtons
quelque part, sans savoir vraiment où. Combien sont actuelles les paroles de
saint Vincent Pallotti qui écrivait : « La cause de ton plus grand
insuccès est le manque de confiance en Dieu : l'incertitude de ta situation
vient de ta peur incessante. Débarrassons-nous une fois pour toute de cette
peur funeste. Que règne en nous une confiance permanente et illimitée en
Dieu. De cette confiance découle la paix ».
N'est-il pas vrai que nous faisons plus confiance au monde ? En lui nous
voyons la réalisation de nos espoirs. Égarés dans le vacarme, dans la course
aux honneurs, dans l'acquisition des richesses, il n'y a que nous qui
voulons tout voir en détails. Nous voulons tout exprimer à l'aide de nombres
ou de coûts. Mais peut-on enfermer l'amour dans les nombres ? Peut-on
réussir à compter la bonté, la joie ?
Et l'homme est un pèlerin. La maison du Père doit être le terme de ce
pèlerinage. Jésus est pour nous le chemin. Il nous montre le but et nous
permet de l'atteindre. Saint Paul dit : « oubliant le chemin parcouru, je
vais droit de l'avant, tendu de tout mon être, et je cours vers le but, en
vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut, dans le Christ Jésus »
(Ph 3,13-14). Et moi, où vais-je ?
Chacun de nous est appelé à suivre le Christ. Si nous Le suivons, jusqu'où
peut-Il nous conduire ? Ne serait-ce pas jusqu'à la maison du Père où II
nous a préparé une place afin que nous vivions avec Lui pour l'éternité ?
Sainte Faustine nous dit : « Tout mon néant sombre dans l'océan de Ta
miséricorde ; avec la confiance d'un enfant je me jette dans Tes bras, Père
de miséricorde, pour expier la méfiance de tant d'âmes qui ont peur de se
fier à Toi » (PJ 505).
Le Seigneur Jésus souhaite que nous partagions avec les autres le trésor de
la foi et l'expérience de notre vie. Il le demande à chacun de nous. Que le
Seigneur Ressuscité vous comble de Son amour et de Sa paix.
Homélie du pape Benoît XVI en la messe du IIIe
anniversaire de la mort du pape Jean Paul II
►
Le pape Benoît XVI rend hommage à Jean Paul II
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 03.04.2008 -
T/Miséricorde Divine |