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19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI rend hommage à Jean Paul II

 

Cité du Vatican, le 02 avril 2008  - (E.S.M.) - Des dizaines de milliers de fidèles en particulier de très nombreux jeunes, se sont rassemblés place Saint Pierre en ce jour anniversaire de la mort de Jean Paul II;  c'était un samedi, veille de le fête de la Miséricorde Divine. La messe est célébrée par son successeur le pape Benoît XVI. Homélie du saint-Père:

Le pape Benoît XVI

Le pape Benoît XVI rend hommage à Jean Paul II

Des dizaines de milliers de fidèles en particulier de très nombreux jeunes se sont rassemblés place Saint Pierre en ce jour anniversaire de la mort de Jean Paul II; c'était un samedi, veille de le fête de la Miséricorde Divine et après les premières vêpres de cette fête qu'il avait lui-même instituée, notamment en canonisant sœur Faustine.

La messe est célébrée par son successeur le pape Benoît XVI en suffrage du défunt pape Jean Paul II. La particularité de cette messe à laquelle de nombreuses Sœurs de la miséricorde participent, c'est qu'elle est aussi, ce matin, la messe d'ouverture du premier Congrès Apostolique Mondial de la Miséricorde Divine, un projet porté notamment par le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne qui tout à l'heure, vers 16h, dans la cathédrale romaine Saint Jean de Latran, ouvrira solennellement  ce Congrès qui durera pendant 6 jours, avec des moments de prière, de témoignages et de réflexion.

Homélie du pape Benoît XVI

Chers frères et sœurs !

La date du 2 avril est restée gravée dans la mémoire de l'Église comme le jour du départ de ce monde du serviteur de Dieu le Pape Jean-Paul II. Revivons avec émotion les heures de ce samedi soir, lorsque la nouvelle de la mort fut accueillie par une grande foule en prière ici sur cette Place Saint Pierre. Pendant plusieurs jours, la Basilique Vaticane et cette Place ont été vraiment le cœur du monde. Un fleuve ininterrompu de pèlerins rendit hommage à la dépouille mortelle du vénérable Pape et ses funérailles marquèrent un témoignage supplémentaire de l'estime et de l'affection qu'il avait conquises dans l'âme de très nombreux croyants et de personnes de tous les lieux de la terre. Comme il y a trois ans, aujourd'hui aussi, peu de temps s'est écoulé depuis Pâques. Le cœur de l'Eglise est encore profondément plongé dans le mystère de la Résurrection du Seigneur. En vérité, nous pouvons lire toute la vie de mon bien-aimé prédécesseur, en particulier son ministère pétrinien, dans le signe du Christ Ressuscité. Il nourrissait une foi extraordinaire en Lui, et il entretenait avec Lui une conversation profonde, singulière et ininterrompue. Parmi ses nombreuses qualités humaines et surnaturelles, il possédait en effet celle d'une exceptionnelle sensibilité spirituelle et mystique. Il suffisait de l'observer lorsqu'il priait : il se plongeait littéralement en Dieu et il semblait que tout le reste lui était étranger en ces moments. Les célébrations liturgiques le voyaient attentif au mystère-en-acte, avec une profonde capacité de saisir l'éloquence de la Parole de Dieu dans le devenir de l'histoire, au niveau profond du dessein de Dieu. La messe, comme il l'a souvent répété, était pour lui le centre de chaque journée et de l'existence tout entière. La réalité « vivante et sainte » de l'Eucharistie lui donnait l'énergie spirituelle pour guider le peuple de Dieu sur le chemin de l'histoire.

Jean-Paul II s'est éteint à la veille du deuxième Dimanche de Pâques ; au terme du « jour que le Seigneur a fait ». Son agonie s'est déroulée pendant tout ce « jour », dans cet espace-temps nouveau qui est le « huitième jour », voulu par la Très Sainte Trinité à travers l'œuvre du Verbe incarné, mort et ressuscité.  Dans cette dimension spirituelle, le pape Jean-Paul II  a, à plusieurs reprises, donné la preuve de se trouver dans une certaine façon, immergé déjà auparavant, pendant toute sa vie, et surtout dans l'accomplissement de sa mission de très haut Pontife. Son pontificat, dans son ensemble et en de nombreux moments spécifiques, nous semble en effet comme un signe et un témoignage de la Résurrection du Christ. Le dynamisme pascal, qui a fait de l'existence de Jean-Paul II une réponse totale à l'appel du Seigneur, ne pouvait pas s'exprimer sans une participation aux souffrances et à la mort du divin Maître et Rédempteur. « Cette parole est certaine - affirme l'apôtre Paul - Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui » (2 Tm 2.11-12). Dès son enfance, Karol Wojtyła avait expérimenté la vérité de ces paroles, en rencontrant sur son chemin, la croix, dans sa famille et dans son peuple. Il décida bien vite de la porter avec Jésus, en suivant ses traces. Il voulut être son fidèle serviteur jusqu'à accueillir l'appel au sacerdoce comme don et engagement de toute sa vie. Il vécut avec Lui et avec Lui voulut aussi mourir. Et tout cela, grâce à la singulière médiation de Marie Très sainte, Mère de l'Église, Mère du Rédempteur intimement et activement associée à son mystère salvifique de la mort et de la résurrection.

Les Lectures bibliques que nous venons de proclamer nous guident dans cette réflexion d'évocation : « N'ayez pas peur ! » (Mt 28.5). Les paroles de l'ange de la résurrection, adressées aux femmes près du tombeau vide, que nous venons d'entendre, sont devenues une sorte de devise sur les lèvres du Pape Jean-Paul II, dès le début solennel de son ministère pétrinien. Il les a répétées plusieurs fois à l'Eglise et à l'humanité en marche vers l'an 2000, et ensuite à travers ce seuil historique et encore au-delà, à l'aube du troisième millénaire. Il les a toujours prononcées avec une inflexible fermeté, tout d'abord en brandissant le bâton pastoral qui se terminait par la Croix et ensuite, lorsque ses forces physiques commencèrent à diminuer, en s'y accrochant presque, jusqu'au dernier Vendredi Saint, au cours duquel il participa au Chemin de Croix dans sa Chapelle privée en serrant la Croix entre ses bras. Nous ne pouvons pas oublier ce dernier témoignage silencieux d'amour pour Jésus. Cette scène éloquente de souffrance humaine et de foi, en ce dernier Vendredi Saint, indiquait aussi aux croyants et au monde le secret de toute la vie chrétienne. Son « n'ayez pos peur » n'était pas fondé sur les forces humaines, ni sur les succès obtenus, mais uniquement sur la Parole de Dieu, sur la Croix et sur la Résurrection du Christ. A mesure qu'il était dépouillé de tout, et même à la fin de la parole, cet acte de confiance dans le Christ est apparu avec une évidence croissante. Comme ce fut le cas pour Jésus, pour Jean-Paul II aussi les paroles ont laissé place à la fin au sacrifice extrême, au don de soi. Et la mort a été le sceau d'une existence entièrement donnée au Christ, se conformant à Lui également physiquement sous les traits de la souffrance et de l'abandon confiant entre les bras du Père céleste. « Laissez-moi aller vers le Père » furent ses dernières paroles - dont témoignèrent ceux qui furent proches de lui -, au terme d'une vie entièrement consacrée à connaître et à contempler le visage du Seigneur.

Vénérés et chers frères, je vous remercie tous pour vous être unis à moi en cette Sainte Messe de suffrage pour le bien-aimé Jean-Paul II. J’adresse une pensée particulière aux participants au premier Congrès mondial sur la Divine Miséricorde, qui commence justement aujourd'hui, et qui entend approfondir son riche magistère sur ce thème. La miséricorde de Dieu - c'est lui-même qui l'a dit - est une clé de lecture privilégiée de son pontificat. Il voulait que le message de l'Amour miséricordieux de Dieu atteigne tous les hommes et exhortait les fidèles à en être les témoins (cfr Homélie à Cracovie-Łagiewniki, 18.8.2002). c'est pour cela qu'il voulut élever à l'honneur des autels, sœur Faustina Kowalska, humble Sœur devenue par un mystérieux dessein divin, messager prophétique de la Divine Miséricorde. Le serviteur de Dieu Jean-Paul II avait connu et avait vécu personnellement les tragédies inhumaines du XXe siècle, et pendant longtemps, il se demanda ce qui pouvait endiguer la marée du mal. La réponse ne pouvait se trouver que dans l'Amour de Dieu. Seule la Divine Miséricorde est en effet, en mesure de faire face au mal ; seul l'Amour tout-puissant de Dieu peut vaincre l'arrogance des méchants et le pouvoir destructeur de l'égoïsme et de la haine. Pour cela, lors de sa dernière visite en Pologne, en revenant sur sa terre natale, il avait dit : « il n'existe pas pour l'homme d'autre source d'espérance en dehors de la miséricorde de Dieu » (ibid.).

Rendons grâce au Seigneur pour avoir donné à l'Église ce fidèle et courageux serviteur. Louons et bénissons la Bienheureuse Vierge Marie pour avoir veillé sans cesse sur sa personne et sur son ministère, au profit du Peuple chrétiens et de l'humanité toute entière. Et pendant que nous offrons pour son âme élue, le Sacrifice Rédempteur, nous le prions de continuer à intercéder du Ciel pour chacun d'entre nous, d'une manière particulière pour moi, que la Providence a appelé à recueillir son héritage spirituel inestimable. Que l'Église puisse, en suivant ses enseignements et ses exemples, poursuivre fidèlement et sans compromis sa mission évangélisatrice, en répandant sans se lasser l'Amour miséricordieux du Christ, source de paix véritable pour le monde entier. Amen !

Le pape Benoît XVI salue les participants aux Congrès de la Miséricorde Divine

Texte original du discours du Saint Père Italien
  Regarder la vidéo en italien


Congrès Mondial de la Miséricorde Divine à Rome
Dévotion au Christ Miséricordieux
Le Christ Miséricordieux
Petit Journal de Sainte Faustine
 

Sources : www.vatican.va - (© traduction E.S.M.)
© Copyright 2008 du texte original- Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.04.2008 - T/Benoît XVI - T/Jean Paul II

 

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