Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI lit saint Paul dans une lumière très pure

 

Le 02 février 2009  - (E.S.M.) -  Citant à peine Luther, sans rien fulminer, Benoît XVI lit saint Paul dans une lumière très pure, y soulignant trois points fondamentaux. L’Église catholique affirme sa foi dans le péché originel, mais, à l’inverse de Luther, elle distingue le péché originel de la concupiscence que le baptême n’efface pas : celle-ci ne demeure que pour devenir occasion de victoire dans le combat spirituel.

Saint Paul

Benoît XVI lit saint Paul dans une lumière très pure

La véritable justification

Le 02 février 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Dans le cycle d’audiences consacrées à saint Paul, Benoît XVI en est arrivé au point crucial qui nous sépare des protestants. Les deux conférences précédentes ont traité de la justification par la foi, que saint Paul situe à deux niveaux (ce que n’avait pas vu Luther). Puis, le 3 décembre dernier, le Pape en arrive au péché originel. L’enjeu de ces audiences est donc de taille, si l’on comprend un peu la portée de la doctrine de Luther. Sa théorie de la justification en est le pivot. La voici en résumé. L’homme corrompu par le péché originel est tellement vicié dans ses facultés que sa raison ne peut plus discerner le bien. D’ailleurs, même en le discernant, sa volonté ne posséderait plus la liberté de l’accomplir. Aussi, du fait que l’homme est privé du libre arbitre, ses actions, bonnes ou mauvaises, n’ont aucune valeur morale, ni mérite ni démérite, d’où l’inutilité des bonnes œuvres pour le salut. Dieu juge les hommes non sur leurs œuvres, mais sur leur foi, foi-confiance dans le Christ. La foi se ramène alors pour Luther à une confiance aveugle qui permette aux mérites du Christ de le rendre juste. En d’autres termes, la justification que nous obtient le baptême laisse subsister les péchés, pure justice extérieure.

Et le péché originel se confond avec la concupiscence. Cette théorie de la justification a évidemment des conséquences sur la prédestination. Nos œuvres étant sans valeur pour la justification, notre salut ne dépend dès lors que d’un décret arbitraire de Dieu. Pour Luther, le chrétien n’a qu’à se convaincre qu’il n’est par lui-même que misère et péché, et croire en même temps qu’il est saint de la sainteté appliquée « de l’extérieur » par Christ. D’où cet étrange blasphème : « Sois pécheur et pèche fortement, mais crois plus fortement encore et réjouis-toi dans le Christ vainqueur du péché, de la mort et du monde. » On voit combien cette doctrine sur la justification contredit la croyance de l’Église catholique pour qui Dieu ne couronne que les mérites acquis avec le secours de sa grâce : « En couronnant leurs mérites, vous couronnez vos dons », chante l’antique préface des saints. Dieu est juste en voulant le salut de tous les hommes, distribuant à chacun des grâces suffisantes, mais n’accordant la béatitude céleste qu’à ceux qui ne déçoivent pas sa grâce, qui sont « en état de grâce ». Dieu a créé l’homme libre, il respecte cette liberté. Sa miséricorde ne supprime pas sa justice. Or, pour Luther, la justification n’est qu’extérieure. La foi couvre nos péchés, comme un manteau, sans les effacer. De plus, pour Luther la foi n’est point un acquiescement de notre esprit aux vérités révélées, en soumission à l’enseignement de l’Église. La foi est la confiance que Dieu nous justifie : par la foi, Dieu ne nous impute plus nos péchés, en raison des mérites du Christ Rédempteur.

Trois points fondamentaux
Certes, grâce à Dieu, nombre de protestants sont revenus de cette caricature de la justification. Citant à peine Luther, sans rien fulminer, Benoît XVI lit saint Paul dans une lumière très pure, y soulignant trois points fondamentaux. L’Église catholique affirme sa foi dans le péché originel, mais, à l’inverse de Luther, elle distingue le péché originel de la concupiscence que le baptême n’efface pas : celle-ci ne demeure que pour devenir occasion de victoire dans le combat spirituel. Ensuite, le mal n’est entré dans le monde qu’avec le péché, car la création était bonne. Enfin, le Pape rappelle avec saint Paul que, si nous avons tous péché et sommes morts en Adam, dans le nouvel Adam, la revanche sur la mort du péché est complète et définitive : nous sommes vraiment tous sauvés en lui (I Cor XV, 22), à la condition essentielle d’adhérer à lui, d’accepter de marcher sur ses traces.

Un moine de Triors

Sources : hommenouveau.

Le document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.02.2009 - T/Benoît XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante