Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

La mission de témoignage et de charité, affirme Benoît XVI, vont toujours de pair

 

Cité du Vatican, le 02 janvier 2008 - (E.S.M.) - Selon son habitude, l’Agence Fides publie la liste des agents pastoraux qui ont perdu la vie de manière violente, durant cette année 2007. D’après les informations en notre possession, 21 personnes ont été assassinées, prêtres religieux, religieuses, et séminaristes, trois de moins que l’an passé, et quatre de moins qu’en 2006. « Il ne faut jamais séparer l’engagement social de la charité, de l’annonce courageuse de la foi… » (Benoît XVI, audience du 10 janvier 2007).

Saint Etienne

La mission de témoignage et de charité, affirme Benoît XVI, vont toujours de pair

LISTE DES AGENTS PASTORAUX,
PRETRES RELIGIEUX,
RELIGIEUSES ET LAICS
TUES EN 2007

“L'histoire d'Etienne nous dit beaucoup de choses. Par exemple, elle nous enseigne qu'il ne faut jamais dissocier l'engagement social de la charité de l'annonce courageuse de la foi. Il était l'un des sept, chargé en particulier de la charité. Mais il n'était pas possible de dissocier la charité et l'annonce. Ainsi, avec la charité, il annonce le Christ crucifié, jusqu'au point d'accepter également le martyre. Telle est la première leçon que nous pouvons apprendre de la figure de saint Etienne: charité et annonce vont toujours de pair. Saint Etienne nous parle surtout du Christ, du Christ crucifié et ressuscité comme centre de l'histoire et de notre vie. Nous pouvons comprendre que la Croix reste toujours centrale dans la vie de l'Eglise et également dans notre vie personnelle. Dans l'histoire de l'Eglise ne manquera jamais la passion, la persécution… Mais dans notre vie aussi la croix, qui ne manquera jamais, devient bénédiction. Et en acceptant la croix, en sachant qu'elle devient et qu'elle est une bénédiction, nous apprenons la joie du chrétien également dans les moments de difficulté. La valeur du témoignage est irremplaçable, car c'est à lui que conduit l'Evangile et c'est de lui que se nourrit l'Eglise.
(Benoît XVI, audience générale du 10 janvier 2007)

LISTE DES AGENTS MISSIONNAIRES ASSASSINES EN 2007

Selon son habitude, l’Agence Fides publie la liste des agents pastoraux qui ont perdu la vie de manière violente, durant cette année 2007. D’après les informations en notre possession, 21 personnes ont été assassinées, prêtres religieux, religieuses, et séminaristes, trois de moins que l’an passé, et quatre de moins qu’en 2006.

Comme toujours, le décompte de l’Agence Fides ne concerne pas seulement les missionnaires « ad gentes » au sens strict, mais tous les agents pastoraux morts de mort violente, ou qui ont sacrifié leur vie en étant conscients du risque qu’ils encouraient, pour ne pas abandonner leur propre mission de témoignage et de charité. « Il ne faut jamais séparer l’engagement social de la charité, de l’annonce courageuse de la foi… charité et annonce vont toujours ensemble » (Benoît XVI, audience générale du 10 janvier 2007).

Nous n’utilisons pas volontairement le terme « martyrs », pour ne pas risquer d’entrer à ce sujet dans le jugement que l’Eglise pourra éventuellement porter sur certains d’entre eux, et aussi en raison du peu de nouvelles que, dans la plus grande partie des cas, on parvient à recueillir sur leur vie et même sur les circonstances de leur mort. Nous les proposons toutefois au souvenir et aux prières de tous les fidèles, précisément pour que le sacrifice de leur vie ne soit pas oublié, et parce que chacun d’entre eux, a su offrir, même si chacun l’a fait d’une manière différente, sa contribution à la croissance de l’Eglise dans les différentes parties du monde.

Comme l’a rappelé récemment le Pape Benoît XVI : « Si, aimer le Christ et ses frères n’est pas considéré comme quelque chose d’accessoire et de superficiel, mais plutôt comme étant le but vrai et ultime de toute notre existence, il faut savoir faire des choix de fond, être disposés à des renoncements radicaux, et si c’est nécessaire même le martyre. Aujourd’hui comme hier, la vie du chrétien exige le courage d’aller à contrecourant, d’aimer comme Jésus, qui est allé au sacrifice de soi-même sur la Croix » (Visite pastorale à Velletri, 23 septembre 2007).

Tous ces agents pastoraux avaient à n’en point douter fait un choix radical : être témoins de l’Amour de Dieu dans des réalités dominées souvent par la violence par la dégradation, par la pauvreté matérielle et spirituelle, par le manque de respect de la dignité et des droits de l’homme. Cette année encore, les corps sans vie de plusieurs d’entre eux ont été trouvés des heures ou des jours après leur décès, victimes, au moins en apparence, d’agressions, de vols, qui touchent sans discrimination la population auprès de laquelle ils exerçaient leur service pastoral, et qui sont dénoncés toujours plus souvent à voix haute par l’Eglise locale et les Conférences Episcopales. C’est le cas du missionnaire nonagénaire, le Père Mario Bianco, mort à Manizales en Colombie, suite à une agression de bandits qui cherchaient de l’argent ou des objets de valeur. Ou encore du Père Fernando Sanchez Duran, curé près de la ville de Mexico, bien connu pour son travail auprès des jeunes toxicomanes : enlevé et tué, et, ont disparu en même temps de la paroisse une voiture, un téléviseur et un ordinateur. Le Père Ricardo Junious, missionnaire, a été trouvé dans son presbytère, les pieds et les mains liées, mort par étranglement, et il présentait des signes évidents de torture. Très apprécié pour son travail missionnaire, pour son zèle pastoral et pour son aide aux pauvres, il s’était engagé particulièrement dans la lutte contre le trafic de drogue et la vente de boissons alcoolisées aux enfants mineurs
Rappelons encore le Père Allards Msheyenne, des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée (OMI), Sud-africain, tué suite à une agression pour lui voler sa voiture. Les vols de voitures sur les routes sont un véritable fléau en Afrique du Sud : plus de 12.000 par an, avec un maximum de 16.000 en 1998. Un autre exemple d’altruisme et de générosité nous vient de Nicholaspillai Packiyaranjith, coordinateur du "Jesuit Refugee Service" dans le district de Mannar au Sri Lanka : il a été tué par l’explosion d’une bombe placée sur la route sur laquelle il se trouvait pour aller aider le camp de réfugiés et l’orphelinat de Vidathalvu.

Comment oublier aussi le témoignage de la seule religieuse morte de mort violente en 2007, Sœur Anne Thole, qui n’a pas été de main d’homme, mais qui a sacrifié sa vie dans la tentative de sauver celle des autres. Après avoir sauvé 5 malades du, SIDA, de l’incendie qui détruisait le bâtiment où ils étaient hospitalisés, sœur Anne a voulu retourner dans le bâtiment en flammes pour sauver les trois autres qui s’y trouvaient encore ; mais le toit s’est écroulé et l’a tuée. « Nous pouvons encore en sauver d’autres », avaient été ses dernières paroles alors qu’elle rentrait dans le bâtiment en flammes

Panorama des continents


Parmi les continents où, en 2007, on a enregistré le plus grand nombre de victimes chez les agents pastoraux, L’Asie arrive en première place avec la mort de 4 prêtres, 3 diacres et 1 séminariste. Devant l’église du Saint-Esprit à Mossoul en Irak, ont été tués le curé, le Père Raghiid Ganni et trois diacres (Basman Yousef Daoud, Ghasan Bidawid e Wahid Hanna). Le Pape Benoît XVI, exprimant sa douleur à l’Evêque de Mossoul des Chaldéens, Mgr Paulos Faraj Rahho, a assuré de sa prière pour que leur sacrifice « inspire dans le cœur de tous les hommes et de toutes les femmes de bonne volonté un élan nouveau pour repousser les voies de la haine et de la violence, combattre le mal par le bien et coopérer à accélérer l’aube de la réconciliation, de la justice et de la paix en Irak ». Aux Philippines, 2 prêtres ont été assassinés (le Père. Fransiskus Madhu, missionnaire verbite, et le Père Florante Rigonan, prêtre diocésain), ainsi qu’un séminariste, pris dans une tentative de vol alors qu’il se trouvait chez lui pour des vacances. Au Sri Lanka, D. Nicholaspillai Packiyaranjith a été tué par l’explosion d’une bombe alors qu’il apportait son aide pastorale et d’assistance aux réfugiés.

En AMERIQUE, 6 prêtres et 1 religieux ont été tués. Le Mexique vient en premier avec trois prêtres assassinés : L’Abbé Humberto Macias Rosales, Le Père Fernando Sanchez Duran, et le Père Ricardo Junious, missionnaire. Il faut leur ajouter 2 prêtres tués en Colombie ( le Père. Mario Bianco, des Missionnaires de la Consolata, et l’Abbé José Luis Camacho Cepeda), un prêtre « fidei donum » tué au Brésil (l'abbé Wolfgang Hermann), et un religieux au Guatemala (Fritel Enrique Alberto Olano Merino).

L’AFRIQUE a eu trois prêtres et une religieuse assassinés. La nation qui compte le plus grand nombre de victimes est l’Afrique du Sud, avec 1 prêtre et 1 religieuse : le Père Allard Msheyene, missionnaire, OMI, et sœur Anne Thole, décédée dans l’incendie du bâtiment qui accueillait les malades du SIDA. Viennent ensuite le Kénya (le Père Martin Addai, des Missionnaires d’Afrique), et le Rwanda, où est décédé le docteur Richard Bimerifki, Congolais, victime d’une agression dans sa terre natale.

En EUROPE, deux prêtres ont été tués, tous deux en Espagne : l’Abbé Salvador Herandez Seller qui avait une longue expérience missionnaire en Equateur, et l’abbé Tomas Perez.

Une liste jamais close

A cette liste provisoire dressée chaque année par l’Agence Fides, on doit toutefois ajouter la longue liste des nombreux « soldats inconnus de la foi » dont on n’aura jamais de nouvelles, et qui, dans toutes les parties du, monde, souffrent et paient aussi de leur vie, leur foi au Christ. « Il n’est pas rare en effet, aujourd’hui encore, que parviennent des nouvelles des différentes parties du, monde, à propos de missionnaires, de prêtres et d’Evêques, de religieux et de religieuses et de fidèles laïcs qui sont persécutés, emprisonnés, torturés, privés de leur liberté, ou empêchés de l’exercer, parce qu’ils sont disciples du Christ et apôtres de l’Evangile ; parfois on souffre et on meurt pour la communion avec l’Eglise Universelle et pour la fidélité au Pape » (Benoît XVI, Angélus, 26 décembre 2007)

Dans ce contexte, nous terminons en rappelant trois cas emblématiques qui reflètent les situations et les risques qu’affrontent quotidiennement, presque toujours dans le silence, tous ceux qui travaillent aux frontières de l’évangélisation. Le Père Jim Brown, et le laïc Wenceslaus Vimalathas ont disparu le 20 août 2006 de Jaffna dans le nord du Sri Lanka, une des régions les plus chaudes du conflit entre les forces de l’armée régulière et les rebelles du “Liberation Tigers of Tamil Eelam”: malgré tous les appels répétés, on n’a encore eu aucune nouvelle d’eux.

Le deuxième cas concerne le missionnaire Verbite, le Père Ho Tran Bach qui, le 9 août 2007, a été attaqué à Sydney en Australie par un inconnu qui avait pénétré dans le collège pendant la nuit, et a été frappé à coups de couteau à la gorge. Malgré la gravité des blessures, le missionnaire s’est remis, alors que des informations publiées dans la presse le donnaient pour mort, sans prendre toutefois le soin de rectifier cette nouvelle.

Enfin le long enlèvement au Philippines du Missionnaire du PIME, le Père Giancarlo Bossi, qui s’est terminé enfin par sa libération : « Je pense aux prêtres, aux religieuses et aux laïcs missionnaires tombés sur les tranchées de l’amour au service de l’Evangile. On pourrait dire beaucoup de choses à propos du Père Giancarlo Bossi, pour lequel nous avons prié durant la période de son enlèvement aux Philippines ; et aujourd’hui, nous avons la joie de l’avoir avec nous. En lui, je voudrais saluer et remercier tous ceux qui dépensent leur existence pour le Christ aux frontières de l’évangélisation » (Pape Benoît XVI, Lorette, 1er septembre 2007).

QUELQUES DONNEES BIOGRAPHIQUES,
ET CIRCONSTANCES DE LA MORT


L’Agence Fides remercie tous ceux qui voudraient bien nous donner des mises à jour ou apporter des corrections à cette liste, mais aussi à celles des années précédentes

Le Père Mario Bianco, Missionnaire de la Consolata (IMC), nonagénaire italien, est mort le 15 février 2007 à Manizales en Colombie, des suites d’une agression dont il avait été victime le 4 février. Des brigands avaient fait irruption dans les locaux qui abritaient dans le temps le Séminaire de la Consolata à Manizales. Le Père Mario y vivait avec un autre missionnaire italien et des personnes qui s’occupaient des services ; les séminaristes habitaient dans un autre endroit. En fin d’après midi, le dimanche 4 février, des bandits sont entrés dans les locaux et ont maltraité le Père Marion et une employée ; ils ont attaqué aussi l’autre prêtre qui était rentré depuis peu. Pendant plusieurs heures, ils ont cherché de l’argent et des objets de valeur ; puis ils se sont enfuis avec la voiture des missionnaires, qui a été retrouvée deux jours plus tard, et ont emporté des objets d’une valeur de quelques milliers d’euros. Le Père Mario a été aussitôt hospitalisé, dès que les bandits ont pris la fuite ; mais, malgré les soins, il est mort d’un infarctus le 15 février.
(Voir Agence Fides, 17 février 2007)

Le Père Martin Addai, 46 ans, originaire du Ghana, des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) a été tué le samedi 10 mars 2007 à Nairobi au Kénya. Il rendait visite à des amis quand, près du séminaire, des bandits l’ont arrêté et ont tiré sur lui. Il semble qu’il soit mort sur le coup. Son corps a été jeté ensuite sur le bord de la route, et que ses agresseurs se sont enfuis avec sa voiture, qui a été retrouvée le dimanche soir. Ses confrères et les étudiants du séminaire, dont le Père Martin était le Supérieur, ne le voyant pas rentrer samedi soir, ne se sont pas inquiétés, parce qu’ils savaient qu’il s’était rendu à la fête de sa communauté. C’est seulement en fin d’après-midi, le dimanche 11 mars que les recherches ont commencé. Le Père Martin Addai était né à Adamsi, dans le diocèse de Kumasi au Ghana, le 12 novembre 1960. Entré au Noviciat à Kasama en Zambie le 19 septembre 1984, et ordonné prêtre en 1990, il avait travaillé au Mozambique, dans le Diocèse de Chimoio. De 1993 à 1996 il était venu à Rome pour préparer la licence en théologie morale, puis il avait passé une année de spiritualité au Canada. De retour au Mozambique, il avait enseigné au grand séminaire de Maputo, puis avait été nommé supérieur du séminaire de philosophie de Ejisu au Ghana, jusqu’en 2004. Elu membre du Chapitre Général de 2004, il avait été envoyé à Nairobi comme supérieur du séminaire de théologie des Missionnaires d’Afrique.
(cf. Agence Fides, 13 mars 2007)

D. José Luis Camacho Cepeda, 54 ans, Péruvien a été assassiné à coups de couteau dans la nuit du 11 au 12 mars 2007, dans son habitation à Bogota en Colombie. Le prêtre vivait en effet depuis 20 ans environ en Colombie. Ne le voyant pas arriver pour célébrer la Messe deux jours de suite, le curé de l’église Saint Charles Borromée a commencé à le chercher chez lui. On a trouvé le prêtre mort dans son appartement.

L’Abbé Fransiskus Madhu, 30 ans, missionnaire Verbite (SVD, né à Flores en Indonésie, a été tué le dimanche 1°avril 2007, dimanche des Rameaux, dans le village de Mabungtot, dans le Diocèse de Tabuk dans le nord des Philippines (Ile de  Luçon) : il se rendait à la chapelle du village dont il était curé, pour célébrer la Messe du soir. Des hommes se sont approchés de lui et ont ouvert le feu avec des armes de guerre. Atteint pas cinq balles qui ont touché des organes vitaux, le prêtre est arrivé mort à l’hôpital où il avait été transporté. Le Père Madhu était missionnaire dans cette région depuis 2005 ; les habitants disaient de lui que c’était « un homme gentil et délicat, actif, et au caractère franc et direct ».
(cf. Agence Fides, 3 avril 2007)

Soeur Anne Thole, 35 ans, née au Swaziland et élevée en Afrique du Sud, religieuse des Sœurs Franciscaines de la Sainte Famille (connue sous le nom de « Nardinio Sisters »), est morte le dimanche des Rameaux dans la matinée, le 1° avril 2007 : elle cherchait à sauver des malades atteints du SIDA, d’un incendie qui détruisait le bâtiment où ils étaient hospitalisés, à la Mission de Sainte Marie à Ratschitz, à 30 km de Dundee en Afrique du Sud. Le toit en paille de l’édifice a pris feu, probablement à cause d’une cigarette allumée par un des malades, et aussitôt les flammes se sont développées. Les infirmiers ont pu sauver cinq des huit malades, mais Sœur Anne est rentrée dans le bâtiment pour sauver aussi les trois autres ; mais le toit s’est effondré en la tuant ainsi que les trois malades. Sœur Anne travaillait depuis deux ans dans cet hôpital, et était également responsable du noviciat de son Ordre religieux.
(ce. Agence Fides, 4 avril 2007)

L’abbé Richard Bimeriki, Congolais, de la paroisse de Jomba dans le Nord Kivu (République Démocratique du Congo), est mort dans un hôpital au Rwanda le 7 avril 2007, suite aux graves blessures reçues lors d’une agression dans sa paroisse le 12 mars. D’après les reconstructions faites grâce au témoignage de plusieurs témoins, les agresseurs, vêtus d’uniformes militaires, avaient fait irruption dans les locaux en demandant à boire, puis ils ont ouvert le feu contre le prêtre.

L’Abbé Wolfgang Hermann (46 ans), du Diocèse de Trèves, a été tué le 10 avril dans l’après-midi à Belém dans le nord du Brésil, par un jeune qui s’était introduit dans son habitation, très probablement pour voler. L’Abbé Hermann était né à Bad Kreuznach (Allemagne) et avait été ordonné prêtre en 1985 pour le Diocèse de Trèves. En 1995, il était parti comme prêtre « fidei donum » dans le Diocèse de Parnaiba au Brésil. En 2000, il était rentré dans le Diocèse de Trèves où il avait travaillé jusqu’en 2006 comme curé dans différentes paroisses, avant de retourner au Brésil.

L’Abbé Salvador Herandez Seller, espagnol, 75 ans, a été trouvé mort suite à des coups reçus sur la tête, dans son habitation de Murcie en Espagne. Homme de caractère allègre, généreux et pacifique, tolérant envers tous, il était originaire de Cehegin. Ordonné prêtre en 1959, il partit en 1962 comme missionnaire en Equateur, en qualité de membre de l’Organisation de Coopération Sacerdotale Hispano-américaine (OCSHA). De retour en Espagne depuis 19 ans, il s’était consacré au ministère comme curé et aumônier des émigrés.

L’abbé Humberto Macias Rosales, Mexicain, 52 ans, a été tué le soir du 1er mai à Aguascalientes au Mexique, près de son habitation, frappé de trois coups de feu tirés par un inconnu. Il fut transporté aussitôt à l’hôpital, et est décédé peu de temps après. Curé de Notre-Dame de la Lumière à Aguascalientes, le prêtre était très aimé et très apprécié par ses fidèles et par ses confrères, en raison de son esprit de service et du travail d’évangélisation qu’il réalisait.

Dans l’après-midi du dimanche 3 juin 2007, devant l’église du Saint-Esprit à Mossoul en Irak, après la célébration de la Messe, le curé, le Père Raghiid Ganni et trois diacres : Basman Yousef Daoud, Ghasan Bidawid e Wahid Hanna, ont été tués. Les quatre hommes s’apprêtaient à monter dans leur voiture, quand un homme s’est approché et s’est mis à tirer, en les tuant tous les quatre. Le Père Ganni est le premier prêtre catholique tué en Irak. Le Patriarche de Babylone des Chaldéens Mar Emmanuel III Delly, et les Evêques du Synode Patriarcal, ont publié une note après l’attentant dans laquelle ils déclarent : « Il s’agit d’un crime honteux, que toute personne ayant une conscience ne peut que rejeter. Ceux qui l’ont commis ont accompli un acte horrible contre Dieu et contre l’humanité, contre leurs frères qui étaient des citoyens fidèles et pacifiques, et aussi des hommes de religion qui ont toujours offert leurs prières à Dieu Tout-Puissant pour qu’il apporte la paix, la sécurité et la stabilité en Irak.

Justin Daniel Bataclan, 20 ans, Philippin, séminariste, de la Société de Saint Paul, a été tué le 7 juin 2007 par un voleur qui était entré dans la maison de sa famille, où il se trouvait pour des vacances, à Cubao, Quezon City (Metro Manila). Ayant entendu des bruits, Justin est allé à la cuisine pour voir ce que c’était, et il a été attaqué par le voleur, et est décédé suite aux nombreuses blessures provoquées par les coups. Le jour suivant, à la fin de ses vacances d’été, il aurait du rentrer au séminaire paulin de Silang pour suivre la cinquième année de formation. Justin faisait preuve d’une personnalité tranquille ; il était diligent, homme de confiance et très appliqué à ses études. En outre, en raison de sa grande compétence dans le maniement de l’ordinateur, il était responsable su secteur informatique du séminaire. La photographie était une de ses passions.

Fratel Enrique Alberto Olano Merino, du Salvador, 29 ans, de la Congrégation des Frères Maristes des Ecoles (Petits Frères de Marie), a été tué dans la nuit du 9 au 10 juin à Guatémala, très probablement par des criminels communs. En effet, alors qu’il rentrait avec plusieurs confrères chez lui, Fratel Enrique a été agressé par deux hommes armés qui voulaient le voler. Dans le même temps, deux hommes en voiture se sont approchés du groupe et ont ouvert le feu, et ont tué le religieux. Depuis 7 ans au Guatémala, Fratel Enrique était professeur au lycée, et travaillait dans la pastorale des jeunes.

Le corps sans vie de l’Abbé Tomas Perez, 75 ans, curé de Villafranca de Cordoba en Espagne, a été retrouvé dans son appartement, portant des signes de violence. Le matin du 16 juillet 2007, une personne qui l’aidait habituellement dans le ménage de l’appartement, s’est rendue dans l’appartement du prêtre et l’a trouvé mort. La population locale, 4.000 habitants environ, sont des gens tranquilles, et le prêtre y exerçait son ministère depuis plus de 30 ans. Un communiqué de l’Evêché de Cordoba le décrit ainsi : « un caractère ouvert et affable, une personne aimée et connue des gens auprès desquels il exerçait son ministère sacerdotal »

Le Père Fernando Sanchez Duran, curé de la paroisse de Tlaltepoxco, dans la localité de Tepeji del Rio, au nord de la Capitale, Mexico ; a été enlevé et tué le 22 juillet 2007. Son frère avait dénoncé sa disparition quelques heures auparavant, en indiquant qu’une voiture avait disparu de la paroisse, ainsi qu’un téléviseur et un ordinateur. Les forces de l’ordre ont retrouvé le cadavre du prêtre, mort apparemment par asphyxie, et jeté dans un étang. Les fidèles considéraient le Père Fernando comme un prêtre exemplaire, particulièrement connu pour son travail en faveur des jeunes toxicomanes de la région.

Le Père Ricardo Junious, OMI, 70 ans, originaire des Etats-Unis, a été retrouvé le 29 juillet dans son presbytère de la paroisse Notre-Dame de Guadalupe, dans le quartier San Rafael à Mexico. Un de ses confrères a trouvé dans le dortoir le cadavre du prêtre couché à terre, les pieds et les mains liés, mort par étranglement et présentant des signes évidents de torture. Très apprécié pour son travail missionnaire, pour son zèle pastoral, et pour son assistance auprès des pauvres, ces derniers temps le Père Ricardo avait lutté contre le trafic de drogue et la vente d’alcools aux jeunes gens mineurs.

Le Père Florante Rigonan, 48 ans, Philippin, curé de Saint Isidore à Pinili (Province de Llocos Norte, dans le nord des Philippines, a été attaqué un peu avant minuit dans la nuit du 27 août, alors qu’il rentrait chez lui après avoir célébré la Messe du soir et dîné avec des amis. Touché par plusieurs projectiles, il est mort sur le coup. D’après une reconstitution faite par la police, le prêtre montait sur son véhicule quand il a été atteint à la colonne vertébrale par au moins neuf projectiles. Le véhicule a été vidé de tout son contenu. Le Père Rigonan était entré au séminaire après avoir suivi des études en médecine, et avait été ordonné prêtre en 1997 ; depuis 2000, il était curé à Pinili

L’Abbé Nicholaspillai Packiyaranjith, prêtre diocésain et coordinateur du "Jesuit Refugee Service" dans le district de Mannar au Sri Lanka, a été tué par l’explosion d’une bombe placée sur la route où il se trouvait, pour aller apporter son assistance au camp de réfugiés et à l’orphelinat de Vidalthalvu. L’explosion a eu lieu sur la Poonery Road, dans la localité de Kalvi’laan, le soir du jeudi 26 septembre ; l’attentat a frappé de consternation toute la communauté catholique locale, qui appréciait beaucoup l’œuvre infatigable du Père Nicholas. Mgr Oswald Gomis, Archevêque de Colombo a publié un message de condoléances dans lequel il déclare : « Nous sommes profondément attristés par la mort tragique du Père Nicholas. Nous condamnons ces actes de violence qui apportent douleur et deuil à des civils innocents. Nous exprimons notre profonde solidarité avec l’Evêque de Mannar, Mgr Rayappu Joseph, au clergé et à la famille du Père Packiyaranjith… Avec notre gratitude pour l’œuvre que le Père Nicholas exerçait, comme prêtre généreux pour son peuple, nous offrons des prières ferventes à Dieu, Père de miséricorde, pour qu’il lui donne le repos éternel et toute consolation spirituelle à tous ceux qui pleurent sa perte.

Le Père Allard Msheyene, appelé “Mako”, ders Missionnaires Oblats de Marie Immaculée (OMI), Sud-africain, est décédé le 6 octobre en Afrique du Sud, suite à une agression pour lui voler sa voiture. D’après les informations de l’Institut Missionnaire, le Père Allard, collaborateur du Maître des Novices, était allé à la paroisse St. Peter de Nelspruit, à 300 km à ; l’est de Johannesburg, pour apporter son aide pastorale pour la fin de la semaine. Après célébré la Messe le vendredi soir, 5 octobre, à Ka Nyamazane, le prêtre a offert une place dans la voiture à un jeune qui retournait chez lui, et il est retourné vers sa paroisse. Peu de temps après, on l’a retrouvé blessé au bord de la route dans la localité de Msogwaba. Une ambulance l’a transporté au Themba Hospital, a Kabokweni, et, de là, il a été transporté à l’hôpital de Nelspruit, plus grand et mieux équipé : il a été opéré d’urgence, mais il est mort dans les premières heures du 6 octobre.
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 02.01.2008 - BENOÎT XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante