Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI donne les raisons qui l'ont poussé à décréter cette Année Paulinienne

 

Cité du Vatican, le 01 juillet 2008  - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI donne les raisons qui l'ont poussé à décréter cette Année Paulinienne spéciale : "pour l’écouter et pour apprendre de lui ; à présent, en tant que notre maître, ‘la foi et la vérité’, dans lesquelles sont enracinées les raisons de l’unité entre les disciples du Christ".

Le pape Benoît XVI et le patriarche Bartholomée Ier - Pour agrandir l'image  Cliquer

Benoît XVI donne les raisons qui l'ont poussé à décréter cette Année Paulinienne

Les trois moment fort de l'ouverture de l'année Paulinienne

Il y eu tout d'abord le Discours du Saint-Père au Patriarche Œcuménique Bartholomée I°: « Puisse l’Année Paulinienne aider le peuple chrétien à renouveler son engagement œcuménique, et que s’intensifient le initiatives communes dans la voie vers la communion entre tous les disciples du Christ »

Le souhait que l’Année Paulinienne puisse « aider le peuple chrétien à renouveler son engagement œcuménique, et que s’intensifient le initiatives communes dans la voie vers la communion entre tous les disciples du Christ » a été exprimé par le Pape Benoît XVI à Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée I°, reçu en audience le 28 juin.

« La célébration des Saints Pierre et Paul, Patrons de l’Église de Rome, tout comme celle de Saint André, Patron de l’Église de Constantinople, nous offrent chaque année la possibilité d’un échange de visites, qui sont toujours des occasions importantes pour des conversations fraternelles et des moments communs de prière. Et ainsi, croît la connaissance personnelle réciproque ; les initiatives s’harmonisent, et augmente l’espérance, qui nous anime tous, de pouvoir parvenir bientôt à la pleine unité, dans l’obéissance au mandat du Seigneur ».

A l’indiction de l’Année Paulinienne par le Pape Benoît XVI, « avec l’intention de promouvoir une réflexion toujours plus approfondie sur l’héritage théologique et spirituel laissé à l’Église par l’Apôtre des Nations, par sa vaste et profonde œuvre d’évangélisation », s’ajoute l’indiction d’une Année Paulinienne de la part également du Patriarche Œcuménique. « Cette heureuse coïncidence, a souligné le Saint-Père, met en évidence les racines des notre vocation chrétienne commune, et la syntonie significative, que nous vivons, de sentiments et d’engagements pastoraux ».

Le Saint-Père a rappelé l’enseignement de saint Paul sur l’unité des chrétiens, en souhaitant que « la foi commune, l’unique Baptême pour la rémission des péchés, et l’obéissance à l’unique Seigneur et Sauveur, puissent, le plus tôt possible s’exprimer pleinement dans la dimension communautaire et ecclésiale. Dans notre monde, où se consolide le phénomène de la globalisation, mais où continuent malgré cela à persister des divisions et des conflits, l’homme ressent un besoin croissant de certitudes et de paix. Dans le même temps, il reste toutefois perdu et pris au piège par une certaine culture hédoniste et relativiste, qui met en doute l’existe même de la vérité. Les indications de l’Apôtre sont, à ce sujet, plus que jamais propices pour encourager les efforts qui tendent à la recherche de la pleine unité entre les chrétiens, si nécessaire pour offrir aux hommes du troisième millénaire un témoignage toujours plus lumineux du Christ, Voie, Vérité et Vie. C’est seulement dans le christ et dans son Évangile que l’humanité peut trouver une réponse à ses attentes les plus intimes ». (S.L.)

Dans l'après-midi du samedi le Pape Benoît XVI a ouvert solennellement l’Année Paulinienne : « Remercions le Seigneur, parce qu’il a appelé Paul, en le faisant lumière des nations et maîtres de nous tous, et prions-le : Donne-nous aujourd’hui encore des témoins de la Résurrection, touchés pas ton amour, et capables d’apporter la lumière de l’Évangile dans notre temps »

Samedi 28 juin, à 18 heures 30, le Pape Benoît s’est rendu à la Basilique Saint Paul Hors-les-Murs, où il a présidé la cérémonie des Premières Vêpres de la Solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul, à l’occasion de l’ouverture de l’Année Paulinienne, en présence du Patriarche Œcuménique Bartholomée I°, et des Représentants des autres Églises et Communautés chrétiennes. Avant d’entrer dans la Basilique, le Saint-Père, suivi du Patriarche et du Représentant du Primat anglican, a allumé sous le portique à quatre arcades, un cierge au candélabre qui brûlera pendant toute l’Année Paulinienne. Puis la procession est entrée dans la Basilique en passant par la « Porte de Saint Paul » ; le Saint-Père est ensuite descendu à la Confession pour vénérer le tombeau de l’Apôtre, et ensuite a commencé la cérémonie des Vêpres.

« Paul, a déclaré le Saint-Père, n’est pas pour nous une figue du passé, que nous rappelons avec vénération. Il est aussi notre Maître, notre Apôtre, et le Héraut de Jésus-Christ pour nous aussi. Nous sommes donc réunis non pas pour réfléchir sur une histoire passée, dépassée de manière irrévocable. Paul veut parler avec nous, aujourd’hui. C’est pour cela que j’ai voulu décréter cette Année Paulinienne spéciale : pour l’écouter et pour apprendre de lui ; à présent, en tant que notre maître, ‘la foi et la vérité’, dans lesquelles sont enracinées les raisons de l’unité entre les disciples du Christ ».

Après avoir salué les délégués et représentants des autres Églises et Communautés chrétiennes, le Saint-Père a poursuivi en ces termes : « Qui est Paul ? Que me dit-il ? ». La réponse vient de trois textes du Nouveau Testament. Dans la Lettre Galates, « il nous a donné une profession de foi très personnelle. Sa foi est l’expérience d’être aimé par Jésus-Christ d’une manière toute personnelle ; c’est la conscience du fait que le Christ a affronté la mort non pour quelque chose d’anonyme, mais par amour pour lui, de Paul, et qui, comme Ressuscité, l’aime toujours, à savoir que le Christ s’est donné pour lui. Sa foi c’est le fait d’être touché par l’amour de Jésus-Christ, un amour qui le bouleverse au plus profond de lui et qui le transforme. Sa foi n’est pas une théorie, une opinion sur Dieu et sur le monde. Sa foi est l’impact de l’amour de Dieu sur son coeur. Et ainsi, cette foi même est amour pour Jésus-Christ ».

Dans la Lettre aux Thessaloniciens, nous lisons que « la vérité était trop grande pour être disposé à la sacrifier en vue d’un succès éternel. La vérité qu’il avait expérimentée lors de la rencontre avec le Ressuscité méritait bien pour lui la lutte, la persécution, la souffrance. Mais ce qui le poussait au plus profond de lui-même, c’était le fait d’être aimé par Jésus-Christ, et le désir de transmettre cet amour aux autres. Paul était un homme touché par un grand amour, et toute son œuvre et toute sa souffrance s’explique seulement à partir de ce centre ». Puis le Saint-Père a parlé de l’une des ses paroles-clefs : la liberté. « Paul était libre en tant qu’homme aimé de Dieu, en vertu de Dieu, il était en mesure d’aimer avec Lui. Celui qui aime le Christ comme Paul l’a aimé, peut vraiment faire ce qu’il veut, parce que son amour est uni à la volonté du Christ, et, ainsi, à la volonté de Dieu ; parce que sa volonté est ancrée à la vérité, et parce que sa volonté, arbitre du moi autonome, mais est intégrée dans la liberté de Dieu, elle reçoit d’elle la voie à parcourir ».

Citant la question du Christ à Saint Paul sur le chemin de Damas : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? », le Pape a déclaré : « En persécutant l’Église, Paul persécute Jésus lui-même. Le Christ ne s’est pas retiré au Ciel, en laissant sur la terre une troupe de fidèles qui font avancer ‘sa cause’. L’Église n’est pas une association qui veut promouvoir une certaine cause. En elle, il ne s’agit pas d’une cause. En elle, il s’agit de la Personne de Jésus-Christ, qui, même Ressuscité, est resté ‘chair’. Il a un corps. Il est présent personnellement dans son Église. En tout cela, transparaît le Mystère Eucharistique, dans lequel le Christ donne sans cesse son Corps et fait de nous son Corps. Sans cesse, le Christ nous attire au sein de son Corps, il édifie son Corps à partir du centre eucharistique qui, pour Paul, est le centre de l’existence chrétienne, en vertu duquel tous, mais aussi chaque individu peut, de manière toute personnelle faire l’expérience de dire : Il m’a aimé et s’est livré pour moi ».

Dans la Lettre à Timothée enfin, saint Paul invite son disciple, face à la mort, et ses paroles sont presque comme un testament. L’Apôtre déclare : « La charge de l’annonce et l’appel à la souffrance pour le Christ vont ensemble d’une manière inséparable. L’appel à devenir le Maître des nations est en même temps et de manière intrinsèque un appel à la souffrance dans la communion avec le Christ qui nous a rachetés pas sa Passion. Dans un monde où le mensonge est puissant, la vérité se paie par la souffrance. Celui qui veut éviter la souffrance, la tenir loin de soi, tient loin de soi la vie elle-même et sa grandeur ; il ne peut être serviteur de la vérité et ainsi serviteur de la foi. L’Eucharistie, le centre de notre vie de chrétiens, se fonde sur le sacrifice de Jésus pour nous, elle est née de la souffrance de l’amour qui, dans la Croix, a trouvé son sommet. De cet amour qui se donne, nous vivons. Il nous donne le courage et la force de souffrir avec le Christ et pour Lui dans ce monde, en sachant que c’est précisément ainsi que notre vie devient grande, et mûre et vraie ».

Le Saint-Père a terminé par une invitation : « En cette heure, remercions le Seigneur, parce qu’il a appelé Paul, en le faisant lumière des nations et maîtres de nous tous, et prions-le : Donne-nous aujourd’hui encore des témoins de la Résurrection, touchés pas ton amour, et capables d’apporter la lumière de l’Évangile dans notre temps. Saint Paul, priez pour nous. Amen ».

Avant la Bénédiction finale, la Patriarche Bartholomée I° a pris la parole et a déclaré : « La conversion radicale et le ‘kerygma’ apostolique de Saul de Tarse ont ‘secoué’ l’histoire au sens littéral de la parole, et ont sculpté l’identité même de la chrétienté. Ce lieu sacré ‘hors-les-murs’ est sans aucun doute le plus approprié pour commémorer et pour célébrer un homme qui a établi une alliance entre la langue grecque et la mentalité romaine de son temps, en dépouillant la chrétienté, une fois pour toutes, de toute étroitesse mentale, et en forgeant pour toujours le fondement catholique de l’Église œcuménique. Nous souhaitons que la vie et les Lettres de Saint Paul continuent à être pour nous une source d’inspiration ‘afin que toutes les nations obéissent à la foi au Christ’ (cf. Romains 16, 27) ».

Lors de la Solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul, le Pape Benoît XVI rappelle que « le sang des martyrs n’invoque pas la vengeance, mais réconcilie ; Il se présente comme force de l’amour qui dépasse la haine et la violence »

Dernier moment fort de cette inauguration , le dimanche 29 juin 2008, Solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul, le Pape Benoît XVI a présidé la Messe concélébrée dans la Basilique Saint-Pierre, en présence du Patriarche Œcuménique Bartholomée I°. Pour la concélébration, le Saint-Père était entouré des 41 Archevêques Métropolitains auxquels il a imposé le Pallium. Après la lecture de l’Évangile proclamé en latin et en grec, le Patriarche et le Saint-Père ont donné l’homélie.

Chaque année, pour la fête des Saints Pierre et Paul, a rappelé le Saint-Père, vient à Rome une Délégation fraternelle de l’Église de Constantinople. Et, cette année, avec l’ouverture de l’Année Paulinienne, la délégation est dirigée par Sa Sainteté le Patriarche lui-même, Bartholomée I°. « Je lui adresse mon salut cordial, et j’exprime aussi ma joie d’avoir une fois encore l’occasion heureuse d’échanger avec lui le baiser de paix, dans l’espérance commune de voir s’approcher le jour de l’'unitatis redintegratio', le jour de la pleine communion entre nous ».

Le Patriarche Œcuménique a rappelé, dans son homélie « la joie et l’émotion » pour la présence du Saint-Père à Constantinople, pour la Fête de Saint André au mois de novembre 2006. Aujourd’hui, « nous sommes venus auprès de Vous, en vous restituant l’honneur et l’amour, en fêtant ensemble avec notre Frère bien-aimé dans la terre d’Occident  les Saints Apôtres Pierre frère d’André, et Paul – ces deux colonnes immenses et centrales élevées vers le ciel, les plus importantes de toute l’Église, qui, dans cette ville, ont donné aussi la confession éclatante du Christ, et qui ont remis leur âme au Seigneur par le martyre, l’un par la croix, l’autre par l’épée, et l’ont ainsi sanctifiée ».

« Dans les deux Églises, a rappelé le Patriarche, nous honorons comme il se doit, et nous vénérons autant celui qui a donné une confessions salvifique de la Divinité du Christ, Pierre, que le vase d’élection, Paul, qui a proclamé cette confession de foi jusqu’aux extrémités de la terre, en proie aux difficultés et aux dangers les plus inimaginables ». Puis, se référant au Dialogue théologique entre le deux Églises, qui se poursuit malgré les difficultés, le Patriarche a déclaré : « Nous désirons vraiment, et nous prions beaucoup pour cela ; que ces difficultés soient surmontées et que les problèmes disparaissent le plus rapidement possible, pour atteindre l’objet du désir final, pour la gloire de Dieu ».

« Sainteté, a-t-il poursuivi, nous avons proclamé l’année 2008 ‘Année de l’Apôtre Paul’, et de même, Vous aussi, Vous faites de ce jour d’aujourd’hui jusqu’à l’an prochain, pour les deux mille ans de la naissance du Grand Apôtre ». Il a terminé en se confiant à l’intercession des Saints Apôtres, « pour que le Dieu Trois fois Saint » donne « à tous les enfants, partout dans le monde, de l’Église Orthodoxe et Romaine Catholique, ici-bas, ‘l’union de la foi et la communion du Saint-Esprit’, dans le lien de la paix’, et là-haut, en revanche, la vie éternelle et la grande miséricorde ».

Dans son homélie, le Pape Benoît XVI a déclaré notamment : « Depuis les temps les plus anciens, l’Église de Rome célèbre la solennité des grands Apôtres Pierre et Paul comme fête unique le même jour, le 29 juin. Par leur martyre, ils sont devenus frères ; ensemble, ils sont les fondateurs de la nouvelle Rome chrétienne le sang des martyrs n’invoque pas la vengeance, mais réconcilie. ; Il se présente comme force de l’amour qui dépasse la haine et la violence, fondant ainsi une ville nouvelle, une communauté nouvelle. En vertu de leur martyre, Pierre et Paul sont dans un rapport réciproque d’amour pour toujours. Une image préférée de l’iconographie chrétienne, est l’embrassade des deux Apôtres en marche vers le martyre. Nous pouvons dire : leur même martyre, au sens le plus profond, est la réalisation d’une étreinte fraternelle. Ils meurent pour l’unique Christ et, dans le témoignage pour lequel ils donnent leur vie, ils sont une seule chose ».

Parcourant les écrits du Nouveau testament qui décrivent la rencontre des deux Apôtres et leur unité « dans le témoignage et dans la mission » à l’unique Évangile de Jésus-Christ ; le Pape Benoît XVI a souligné que, tout en s’étant rencontrés au moins deux fois à Jérusalem, Pierre et Paul, à la fin de leur parcours arrivent à Rome. « Paul arriva à Rome comme prisonnier, mais en même temps comme citoyen romain qui, après son arrestation à Jérusalem, avait fait recours, en tant que tel, à l’Empereur, au tribunal duquel il fut conduit. Mais, dans un sens plus profond encore, Paul est venu volontairement à Rome ». En effet, pour Paul, Rome représentait une étape sur la voie de l’Espagne, « c’est-à-dire, selon sa conception du monde, vers la pointe extrême de la terre » pour remplir la mission reçue du Christ d’apporter l’Évangile jusqu’aux extrémités du monde. En outre « aller à Rome fait partie de l’universalité de sa mission, comme envoyé à tous les peuples. Aller à Rome est pour lui une expression de la catholicité de sa mission. Rome doit rendre visible la foi au monde entier, elle doit être le lieu de la rencontre dans la foi unique ».

Mais Pierre lui aussi est allé à Rome, en laissant « la présidence de l’Église judéo-chrétienne à Jacques le Mineur, pour se consacrer à sa véritable mission : au ministère pour l’unité de l’unique Église de dieu, formée de juifs et de païens, le chemin de saint Pierre vers Rome, comme représentant des peuples du monde, est mis sous la parole ‘une’ : sa tâche est de créer « l’unité de la catholica’, de l’Église formée de juifs et de païens, de l’Église de tous les peuples. Et c’est là la mission permanente de Pierre : faire en sorte que l’Église ne s’identifie jamais avec une seule nation, avec une seule culture, ou avec un seul État. Qu’elle soit toujours l’Église de tous. Qu’elle réunisse l’humanité au-delà de toute frontière et, au milieu des divisions de ce monde, qu’elle rende présente la paix du Christ, la force réconciliatrice de son amour ».

Grâce aujourd’hui à la technique, au réseau mondial d’informations, à la liaison d’intérêts communs, a souligné le Saint-Père, il existe dans le monde « de nouveaux modes d’unité, qui font toutefois éclater de nouvelles oppositions, et qui donnent un élan nouveau aux anciens modes d’unité. Au milieu de cette unité extérieure, fondée sur les choses matérielles, nous avons d’autant plus besoin de l’unité intérieure qui provient de la paix de Dieu, unité de tous ceux qui, par le Christ, sont devenus des frères et des sœurs. C’est là la mission permanente de Pierre, et aussi la tâche particulière confiée à l’Église de Rome ».

Enfin s’adressant aux Archevêques qui venaient de recevoir le Pallium, le Saint-Père a déclaré : « Le Pallium nous rappelle le Pasteur qui prend sur ses épaules la brebis perdue qui, toute seule ne trouve plus le chemin qui mène à la maison, et il la ramène à la bergerie. Les Pères de l’Église ont vu dans cette brebis l’image de toute l’humanité, de la nature humaine tout entière, qui s’est perdue et qui ne trouve plus le chemin vers sa propre maison. Ainsi, le Pallium devient un symbole de notre amour pour le Christ Pasteur, et de notre amour commun avec Lui. Il devient un symbole de l’appel à aimer tous les hommes avec la force du Christ, et en vue du Christ, afin qu’ils puissent Le trouver, et se trouver eux-mêmes en Lui ». Le Saint-Père a expliqué la deuxième signification du Pallium : « Personne n’est Pasteur tout seul. Nous sommes dans la succession des Apôtres seulement grâce au fait que nous sommes dans la communion du Collège, dans lequel le Collège des Apôtres trouve sa continuation. La communion, le « nous » des Pasteurs fait partie du fait d’être Pasteurs, parce que le troupeau du Christ est unique, l’unique Église de Jésus-Christ. Et enfin, cet ‘avec’ renvoie aussi à la communion avec Pierre et avec son Successeur comme garant de l’unité. Ainsi, le Pallium nous parle de la catholicité de l’Église, de la communion universelle du Pasteur et du troupeau. Et il nous renvoie à l’apostolicité : à la communion avec la foi des Apôtres, sur laquelle est fondée l’Église ».

Pour terminer, le Saint-Père a parlé de nouveau de Saint Paul et de sa mission : « Quand le monde dans son ensemble sera devenu une liturgie de Dieu, quand, dans sa réalité, il sera devenu adoration, alors, il aura atteint son but, alors il sera sain et sauvé. C’est là l’objectif final de la mission apostolique de saint Paul et de notre mission. Le Seigneur nous appelle à ce ministère. Prions en cette heure, afin qu’Il nous aide à l’exercer de manière juste, à devenir de véritables liturges de Jésus-Christ ». (S.L.)

Homélie de Benoît XVI lors les Vêpres à l'occasion de l'inauguration de l'Année paulienne

Angélus de Benoît XVI en la Solennité des saints apôtres Pierre et Paul

Année Paulinienne, 28 juin 2008 - 29 juin 2009
 

Sources : - www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 01.07.2008 - T/Année Paulinienne

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante