Benoît XVI nous invite à bâtir
notre vie toujours sur le roc |
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Rome, le 01 Juin 2008 -
(E.S.M.) - Le pape Benoît XVI s'adressant aux pèlerins
francophones leur a dit: "Le Christ vous invite aujourd’hui à bâtir
votre vie et votre foi sur le roc, qui est sa personne. Pour cela, il
vous invite à suivre les commandements de Dieu et à les mettre dans
votre cœur."
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Le Saint-Père Benoît
XVI -
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Benoît XVI nous invite à bâtir notre vie toujours sur le roc
Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins
francophones
Je vous adresse mon salut cordial, chers pèlerins francophones. Le Christ
vous invite aujourd’hui à bâtir votre vie et votre foi sur le roc, qui est
sa personne. Pour cela, il vous invite à suivre les commandements de Dieu et
à les mettre dans votre cœur. Vous pourrez dire alors avec le psalmiste: « Ma
forteresse et mon roc, c’est toi, Seigneur: pour l’honneur de ton nom, tu me
guides et me conduis ». Que le Christ et Marie vous accompagnent chaque jour.
Je vous accorde ma Bénédiction apostolique
Et aux pèlerins anglophones le pape leur a dit : Je suis heureux de saluer
tous les pèlerins et visiteurs qui parlent anglais ici présents à cet
Angélus.
La liturgie d'aujourd'hui, a souligné Benoît XVI, nous rappelle que Jésus a
ouvert les portes du Royaume des cieux à tous ceux qui font la volonté de
son Père. Pouvons nous prendre le chemin qui mène au Royaume en disant « oui
» à Jésus, vivant selon son message et d'après son exemple. Je souhaite à
vous tous un séjour plaisant à Rome, et un
dimanche bénit !
Puis saluant les pèlerins espagnols, Benoît XVI les a invités, en ce jour du
Seigneur, à écouter
avec dévotion la Parole de Dieu, à la faire valoir dans notre cœur avec
docilité et à la mettre en pratique avec sollicitude, "de sorte que votre vie
s'enracine toujours plus fermement dans le roc de l'amitié avec le Christ.
Texte intégral des
paroles du Saint-Père à l'Angélus
►Premier
Angélus du pape Benoît XVI en ce mois consacré au Cœur du Christ
Neuvième dimanche du temps ordinaire
(les lectures) Méditation des lectures de ce
jour
FOI OU ILLUSION ?
(synthèse des lectures)
C'est par un avertissement en vue du Jour du Jugement que l'évangéliste
Matthieu clôt les enseignements de Jésus regroupés dans le Sermon sur la
montagne. « En ce jour-là », nous dit l'évangile, se manifestera le
contraste entre ceux qui écoutent la parole de Dieu sans faire et ceux qui
l'écoutent et la mettent en pratique. Les premiers, certes, invoquent le nom
du Seigneur, mais, prenant leurs désirs pour la réalité, ils vivent dans
l'illusion religieuse. Les seconds, confiants dans le Seigneur, cherchent à
faire la volonté du Père : que ta volonté soit faite. Cette demande, qui fut
celle du Christ lors de son agonie à Gethsémani, n'est pas une prière de
résignation mais un appel à Dieu pour que son règne vienne. La volonté de
Dieu ne saurait s'accomplir sans l'adhésion de l'homme, qui ne se réduit pas
à un accord de principes mais se traduit par des actes qui l'engagent
totalement. Ainsi l'homme qui s'appuie sur la parole de Dieu et en vit
quotidiennement « a bâti sa maison sur le roc ». Il peut adresser au
Seigneur sa louange : « Pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me
conduis » (psaume).
Il reçoit sa bénédiction (première
lecture). C'est toujours Dieu qui parle à travers l'apôtre Paul :
contre le légalisme de ceux qui mettent leur salut dans l'obéissance à la
Loi, il rappelle que seule la foi en Jésus Christ peut
introduire l'homme dans la justice de Dieu. Le Christ s'est montré
solidaire de toute l'humanité pécheresse jusqu'à s'offrir sur la Croix. Si
nous croyons en lui, si nous donnons notre confiance à sa parole, nous
entrons sur le chemin de la miséricorde de Dieu et nous recevons son pardon.
Bénédiction ou malédiction était le choix proposé par Moïse (première
lecture). Nourrir sa foi en Jésus Christ ou la mettre à l'abri
derrière un comportement légaliste, c'est, en ce jour, le choix offert par
le Christ.
Les doutes sur
la foi
“Que faut-il faire quand on a des doutes sur la Foi
?”
Réponse :
Il faut d’abord en chercher les causes. Est-on responsable ou non de ces
doutes ? A-t-on négligé dernièrement la prière, la fréquentation des
sacrements, de la confession en particulier ; a-t-on mis en danger sa foi
par de mauvaises lectures, de mauvaises émissions de télévision, etc… ?
Est-on fidèle aux commandements de Dieu, à la Messe dominicale ? A-t-on
négligé d’entretenir cette Foi reçue au baptême, développée par le
catéchisme et l’éducation chrétienne, par de bonnes lectures, de bonnes
revues, par l’entretien avec un prêtre ?
Si, à toutes ces questions on répond par la négative, s’il n’y a apparemment
pas de responsabilité de notre part, il peut s’agir d’une épreuve, permise
par Dieu pour éprouver notre Foi et… la fortifier.
Car l’épreuve constituée par ces doutes nous permettra de réagir, de montrer
à Dieu que, quoiqu’il arrive, nous serons fidèles à son enseignement et à
l’Église, notre mère, qui nous conduit sûrement sur les chemins de la
Vérité. En “ne discutant pas avec le démon”, en
restant sourd à ses insinuations, en répondant clairement et fermement :
Credo, Je crois, nous réaffirmons notre fidélité.
Même si nous ne comprenons pas, sur le moment, tel article de foi, telle
épreuve, telle situation.
Le Christ, Lui-même, a voulu connaître la nuit, la souffrance d’un abandon
apparent du Père (Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonné ? Mt 27, 46) pour que nous ne soyons jamais désespérés,
pour que nous nous sachions toujours aimés et soutenus par notre Père du
Ciel, même si nous ne le sentons pas.
abbé Laffargue.
Sources :
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 01.06.08 -
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