Le pape Benoît XVI a reçu la
Fondation « Centesimus Annus » |
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Cité du Vatican, le 01 juin 2008 -
(E.S.M.)
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Benoît XVI a reçu samedi la Fondation « Centesimus Annus » et les a
mis en garde : « Le développement économique est possible seulement dans la
solidarité ».
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Le pape Benoît XVI
Le pape Benoît XVI a reçu la Fondation « Centesimus Annus »
Synthèse du discours du Saint-Père
Benoît XVI a reçu samedi la Fondation « Centesimus Annus » et les a
mis en garde : « Le développement économique est possible seulement dans la
solidarité »
« La croissance économique ne doit jamais s'éloigner de la recherche d'un
développent intégral humain et social ». C'est ce qu'a affirmé Benoît XVI,
pour qui « le grand défi aujourd'hui est de globaliser non seulement les
intérêts économiques et commerciaux, mais aussi les espérances de
solidarité, dans le respect et dans la valorisation de l'apport de chaque
composante de la société ». En recevant les membres de la Fondation «
Centesimus Annus » (présidée par le comte Lorenzo Rossi de Montelera et
dont font partie des entrepreneurs et des banquiers catholiques), le pape en
effet a rappelé qu' « un développement harmonieux est possible, si les choix
économiques et politiques tiennent compte de ces principes fondamentaux qui
les rendent accessibles à tous : je me réfère en particulier - a-t-il précisé
- aux principes de subsidiarité et de solidarité ».
Selon le Saint-Père, « au centre de chaque plan économique, spécialement en
considérant le vaste et complexe réseau de relations qui caractérise
l'époque post-moderne, il faut toujours qu'il y ait la personne, créée à
l'image de Dieu et voulue par Lui pour garder et gérer les immenses
ressources de la création ». « Seule une culture partagée par une
participation responsable et active - a ajouté Benoît XVI - peut permettre à
chaque être humain de ne pas se sentir un témoin passif, mais un
collaborateur actif dans le processus du développement mondial ». Dans cette
optique, a observé le pape, l'homme « a le devoir de faire fructifier tous
les biens terrestres, en s'engageant à les utiliser pour satisfaire les
nécessités multiples de chaque membre de la famille humaine ».
Pour Benoît XVI, il faut « éviter que le profit soit seulement individuel ou
que des formes de collectivisme oppriment la liberté personnelle ». «
L'intérêt économique et commercial - a remarqué Benoît XVI - ne doit jamais
devenir exclusif, parce qu'il viendrait à violer de fait la dignité humaine
». En outre, a continué le Saint-Père, « pour que le processus de
globalisation en place dans le monde, investisse toujours plus le domaine
de la culture, de l'économie, des finances et de la politique », il est
nécessaire de considérer « l'importance de l'apport des parties intermédiaires
selon le principe du subsidiarité, pour contribuer librement à orienter les
changements culturels et sociaux et les concrétiser par un progrès authentique
de l'homme et de la collectivité ».
Texte
intégral du discours du Saint Père
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Sources : www.vatican.va -
E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 01.06.2008 -
T/Benoît XVI |