Benoît XVI : le Christ est le Chef de
l'Église |
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Le 15 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- Benoît XVI a proposé ce « message hautement positif et fécond » des
lettres pauliniennes dans la catéchèse de la traditionnelle Audience
Générale du Mercredi.
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Le pape Benoit XVI
salle Paul VI -
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Benoît XVI : le Christ est le Chef de l'Église
Le 15 janvier 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Benoît XVI a proposé ce « message hautement positif et fécond » des
lettres pauliniennes dans la catéchèse de la traditionnelle Audience
Générale du Mercredi. « Si nous sommes unis au Christ - a en
outre dit le pape - nous ne devons craindre aucun ennemi et aucune
adversité ; mais cela signifie que nous devons nous tenir bien
solidement à Lui, sans lâcher prise ! ».
« Celui qui est avec le Christ ne craint rien ni personne », a
ajouté le Saint Père, en soulignant que « l'annonce que le
Christ était le seul vainqueur » représentait pour les païens «
une vraie libération », vu que beaucoup d'entre eux voyaient le
monde « plein de pouvoirs dangereux ». Un message qui,
selon le Saint-Père, est valable pour le paganisme d'aujourd'hui : «
Même dans notre monde, avec de si nombreuses peurs - a souligné
Benoît XVI parlant en dehors du texte préparé - nous devons apprendre
que c'est Lui, le Christ, le Sauveur du monde ».
Cela
signifie que « Jésus est le gouvernant, le dirigeant, le responsable
qui guide la communauté chrétienne comme son leader et son Seigneur
» et que « l'Église est considérée comme soumise à Lui, soit pour
suivre sa direction supérieure, soit aussi pour accueillir toutes les
influences vitales qui émanent de Lui ».
Texte intégral ►
Catéchèse : Les lettres aux Colossiens et
aux Ephésiens
►
Benoît XVI salue le pèlerinage Sainte-Thérèse de Lisieux
Texte original du
discours du Saint Père
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UDIENZA GENERALE
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Épître de saint
Paul aux Colossiens lu avant la catéchèse du pape Benoît XVI
Il est l'Image du Dieu invisible,
Premier-né de toute créature,
car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur
la terre, les visibles et les invisibles, Trônes, Seigneuries,
Principautés, Puissances ; tout a été créé par lui et pour lui.
Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui.
(Col 1 15,17)
Ci-dessous, nous vous proposons un exemple de commentaire de l'épître
de St Paul, il est extrait de l'œuvre de
Saint Jean Chrysostome
(ne vous découragez
pas, il faut un début à tout, il faut se familiariser avec toutes cette
gloire de la Parole de Dieu).
Discussion sur ces mots « qui est l'image du
Dieu invisible ».
1. C'est aujourd'hui que je dois acquitter la dette dont hier j'ai
différé le paiement, pour offrir, à vos âmes avides d'apprendre, le
résultat de mes recherches. En parlant de la dignité du Fils, Paul, nous
l'avons vu, s'exprime ainsi « Qui est l'image du Dieu invisible
». De quelle image parle-t-il, selon vous ? S'il est l'image de Dieu, à
la bonne heure ! car il est Dieu et fils de Dieu. Or ce mot « l'image
de Dieu », désigne une parfaite ressemblance;
il est donc, d'après cela, parfaitement semblable à Dieu. Si vous
pensez qu'il s'agit ici d'une image humaine, osez le dire, et je vous
laisserai là, comme on quitte un insensé. Mais pourquoi donc ne
donne-t-on jamais à un ange le nom d'image ni de fils, tandis que ces
deux noms sont souvent donnés à l'homme ? C'est que la sublimité de la
nature des anges aurait pu jeter, à propos de ce double nom, le lecteur
ou l'auditeur dans quelque croyance impie; quand il s'agit de l'homme,
nature humble et faible, cette double démonstration est sans danger et
ne peut pas égarer même ceux qui voudraient s'égarer. Aussi l'Écriture
emploie-t-elle hardiment ces noms comme des titres d'honneur pour les
plus humbles créatures. Mais quand il s'agit d'une nature élevée, elle
n'en use plus.
« Il est l'image du Dieu invisible », dit l'apôtre. Si Dieu est
invisible, l'image de Dieu est donc invisible aussi comme Dieu;
autrement elle ne serait pas l'image de Dieu. Car, même pour nous autres
hommes, il faut que l'image, en tant qu'image, soit en tout semblable au
modèle, qu'elle en reproduise la forme exacte et tous les caractères.
Mais, chez les hommes, cette parfaite ressemblance est impossible, parce
que l'art humain est souvent incapable de l'atteindre, et n'y arrive
même jamais à examiner les choses avec soin. Mais
quand il s'agit de Dieu, l'image n'est jamais inexacte, l'image est
toujours parfaite. Mais si le Christ est une créature, comment
peut-il être l'image de celui qui l'a créé ? Un cheval n'est pas non
plus l'image d'un homme. Et si l'image n'offre pas la ressemblance de
l'Être invisible, qui empêche les anges d'en être aussi l'image ? Car
eux aussi, ils sont invisibles, mais non pour eux-mêmes. Mais
l'âme est invisible, et par cela même qu'elle est invisible, elle est
aussi en quelque sorte l'image de Dieu. Oui, mais pas comme le
Christ. - « Le premier-né de toutes les créatures ».
Le Christ est le premier dans les cieux, le
premier dans l'Église, le premier partout.
2. Mais quoi, me dira-t-on, il a donc été créé ? D'où tirez-vous cette
conclusion ? je vous prie. De ce mot « le premier-né ». Mais
remarquez donc qu'il n'y a pas. Le premier créé; mais: Le premier
engendré; parce qu'il est dit le premier engendré, vous dites
qu'il a été créé, que direz-vous, quand vous l'entendrez appeler notre
frère ? Car, aux termes de l'Écriture, il est notre frère, et il est, en
tout point, semblable à nous. Soutiendrons-nous donc pour cela qu'il
n'est pas notre créateur et qu'il ne nous est supérieur ni en dignité,
ni sous aucun autre rapport ? Où est l'homme sensé qui pourra tenir un
semblable langage ? Ce mot de premier-né ne marque ni la dignité
ni l'honneur; il n'exprime que le temps. Si donc il n'a d'autre avantage
que d'être né avant toutes les créatures, ce Dieu-Verbe sera de la même
substance que les pierres, que le bois, et que toutes les autres
créatures matérielles; car l'apôtre dit « Né
avant toutes les créatures ». Mais s'il est né avant
toutes les créatures, direz-vous, c'est qu'il a été « créé ». D'accord,
s'il n'avait que cette qualité-là, et si l'on ne signalait pas en lui
d'autres rapports : « Il est le premier-né d'entre les morts »
(Col. I, 18), «
l'aîné entre une foule de frères ».
(Rom. VIII, 29.)
Dites-moi, je vous prie, que veut dire ceci : Le
premier-né d'entre les morts ? Vous ne direz pas qu'on l'appelle ainsi,
parce qu'il est ressuscité le premier; car l'apôtre n'a pas dit
simplement: Des morts; mais : D'entre les morts. Il n'a
pas dit qu'il fut mort le premier; il a dit qu'il avait été le
premier-né d'entre les morts. Cela revient donc uniquement à dire qu'il
est les prémices de la résurrection. Ce mot sur lequel on s'appuie ne
prouve donc rien. Paul aborde ensuite le dogme en lui-même. Pour que ses
auditeurs ne puissent s'imaginer que le Christ est postérieur aux anges,
parce que sa venue a d'abord été annoncée par les anges, il montre que
les anges n'ont jamais eu aucun pouvoir; autrement ce ne serait pas le
Christ qui nous aurait tiré des ténèbres : il fait voir en second lieu
que le Christ est antérieur aux anges; et ce qui le prouve, c'est que
les anges ont été créés par lui. «
Car tout a été créé en lui »,
dit-il, dans le ciel et dans la terre...
Que disent maintenant les disciples de Paul de Samosate
(Ndlr :
Les Sabelliens, les Marcosiens, les
disciples de
Paul de
Samosate, les Eunomiens, & quelques autres
hérétiques ennemis de la Trinité, ne baptisaient point au nom des trois
Personnes divines) ? Tout a été fait en lui.
Car c'est la parole de saint Paul : « Tout a été fait en lui ».
Saint Paul met en premier lieu ce qui est en question : «
Ce qui est dans le ciel », et
ensuite : « Ce qui est dans la terre
». Puis il ajoute : « Les choses visibles et les choses in« visibles
». Les choses invisibles, par exemple l'âme ; les choses visibles,
c'est-à-dire tous les hommes. Il laisse de côté ce que l'on accorde,
pour établir ce qui est en question. Et il dit : « Soit les trônes,
soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances ».
Ce mot « soit » entraîne tout. L'Esprit-Saint n'est pas au nombre
des puissances. Mais Paul descend ici par degrés du plus au moins. «
Tout », dit-il, «
a été fait en lui et par lui ». - «
En lui », veut dire ici « par lui »; car cette dernière
expression a été ajoutée pour expliquer la première. « En lui »,
quelle est la portée de ce mot ? Il veut dire qu'à lui se rattache
toute substance ; non seulement il a tiré les créatures du néant, mais
il les contient, il les maintient. Si elles étaient arrachées à sa
providence, elles périraient. Mais il n'a pas dit simplement : Il les
contient; le sens de l'apôtre est plus fort; il dit qu'elles dépendent
de lui, qu'elles se rattachent à lui. Il suffit, pour qu'elles soient
contenues et maintenues, qu'elles reposent, qu'elles s'appuient sur lui.
C'est ainsi qu'il a placé comme une base de la création, cette qualité
du Christ : Né avant toutes les créatures.
Cela ne signifie pas que les créatures sont de la même essence que lui ;
cela veut dire que toutes sont en lui et par lui. Ailleurs aussi, quand
il dit : « J'ai jeté les fondements »
(I Cor. III, 10), il n'est
pas question d'essence, il est question d'un acte.
Pour que l'on ne s'imagine pas que le Christ joue simplement le rôle de
ministre, saint Paul dit qu'il maintient l'univers, œuvre tout aussi
grande que de le créer, œuvre encore plus grande, selon nous; car la
première n'est qu'une œuvre d'art, et la seconde n'a pas ce caractère;
car pour maintenir il faut être immortel. «
Et il est avant tous », dit-il.
Voilà un mot qui s'applique bien à Dieu. Que devient Paul de
Samosate ? « Et toutes choses subsistent a en lui »,
c'est-à-dire, ont été faites en lui. Il retourne sans cesse les mêmes
idées, en enchaînant les expressions, en portant à ses adversaires des
coups multipliés qui renversent de fond en comble un dogme pernicieux.
S'il a fallu tout cela pour terrasser Paul de Samosate, né si longtemps
après saint Paul, combien Paul de Samosate n'aurait-il pas été plus
hardi, si saint Paul ne lui avait pas répondu d'avance ? « Et toutes
choses », dit-il, « subsistent en lui ». Comment toutes
choses subsisteraient-elles en lui, s'il ne subsistait pas avant toutes
choses ? C'est pourquoi tout ce qui se fait par l'intermédiaire
des anges est son oeuvre. « Et il est la
tête du corps de l'Église ». De la dignité du Christ
l'apôtre passe à sa bonté. « Il est », dit-il, « la tête du
corps de l'Église ». Il n'a pas dit de la « plénitude », quoique son
expression ait le même sens; mais il a voulu nous
montrer combien il avait à coeur de se rapprocher de nous,
puisque, malgré cette élévation suprême qui le met au-dessus de tout,
il est ainsi attaché à ceux qui sont tellement
au-dessous de lui. Car il est le premier partout : le premier
dans les cieux ; le premier dans l'Église dont il est la tête; le
premier dans la résurrection. Tel est le sens de ce mot : «
Afin qu'il soit le premier ».
Le Christ pacificateur universel.
3. C'est pourquoi il est aussi le premier en génération. Et c'est ce que
Paul s'étudie surtout à démontrer. Car s'il a été prouvé qu'il existe
avant tous les anges, il s'ensuit que toutes les oeuvres des anges sont
ses oeuvres, et ont eu lieu par son ordre. Chose étonnante, saint Paul
tend à nous montrer le Christ comme le premier partout même dans sa
seconde naissance. Ailleurs il nous montre, dans Adam, le premier homme,
et il a raison. Mais ici il entend par l'Église
toute la réunion des hommes, tout le genre humain; et le Christ est le
chef, le premier de l'Église, et il est le premier de la création, selon
la chair. Voilà pourquoi l'apôtre emploie ici le mot de «
premier-né ». Que veut dire ici le « premier-né ? » Cela veut
dire le « premier créé », ou celui qui est ressuscité le premier de
tous, comme ailleurs, qui est avant tous. Ici saint Paul se sert du mot
de « prémices », en disant : « Qui est comme les prémices et
le premier-né d'entre les morts, afin qu'il soit le premier en tout
», montrant par là aussi qu'il s'est fait semblable à nous. Ailleurs il
ne s'est pas servi de ces expressions; il a dit que le Christ est
l'image du Dieu invisible, tandis qu'ici c'est « le premier-né
d'entre les morts ».
« Parce qu'il a plu au Père que toute plénitude résidât en lui, et de
réconcilier toutes choses avec soi par lui; pacifiant, par le sang qu'il
a répandu sur la croix, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans
le ciel ». Tout ce qui est au Père est aussi au Fils, et plus même
en quelque sorte, puisqu'il est mort pour nous et s'est uni à nous. Il
se sert du mot « prémices », comme s'il parlait d'un fruit. Il ne
parle pas expressément de la résurrection ; il emploie ici le mot «
prémices », pour montrer dans le Christ le pontife qui nous a tous
sanctifiés et qui a offert pour nous le sacrifice. Le mot de «
plénitude » s'applique à sa divinité. C'est ainsi que saint Jean
disait : « Nous avons tous reçu de sa plénitude ».
(Jean, I, 16). Fils ou
Verbe de Dieu, il est ainsi par essence et non par une opération
quelconque. Saint Paul ne peut attribuer cette manière d'être et ces
bienfaits qu'à la volonté du Père. Tel a été le bon plaisir du
Père; « il lui a plu aussi de réconcilier toutes choses avec soi par
lui ».
Ne pensez pas que le Christ ait joué là le rôle d'un serviteur. «
Avec soi », dit-il. Et ailleurs, dans l'épître aux Corinthiens, par
exemple, il est dit que le Christ a réconcilié les hommes avec Dieu. Il
a raison de dire : « réconciliés par lui
». (II Cor. XV.)
Cette réconciliation avait déjà commencé; mais il fallait
qu'elle fût parfaite, pour qu'ils ne fussent plus les ennemis de Dieu.
Comment s'opère-t-elle ? C'est ce qu'il dit ensuite. Il parle non
seulement de la réconciliation, mais du mode de réconciliation. «
Pacifiant par le sang répandu sur la croix ». Nous étions des
ennemis pour Dieu; - il nous a réconciliés.
Il y avait guerre; - il a ramené la paix. «
Pacifiant », dit-il, « par le sang qu'il a répandu sur
la croix, tant ce qui est sur la terre que ce qui est au ciel ».
C'est déjà beaucoup que cette réconciliation; c'est un bienfait plus
grand encore quand elle s'opère par l'intermédiaire de Dieu; c'est plus
encore, quand elle est scellée de son sang. Et par son sang versé sur
une croix. Il y a donc là cinq choses admirables: une réconciliation, un
Dieu qui l'accepte, un Dieu qui se sacrifie, la mort de ce Dieu, la mort
sur une croix. Voyez comme il a rassemblé toutes ces merveilles. Pour
que l'on n'aille pas confondre, pour que l'attention ne s'arrête point
en particulier sur cette croix qui n'a rien de grand par elle-même, il
dit: « Son sang qu'il a répandu lui-même ». Qu'est-ce qui fait
ici la grandeur du sacrifice ? C'est que Dieu opère le miracle, non par
sa parole, mais en s'offrant lui-même, par sa réconciliation. Mais que
veut dire ce mot: « Ce qui est dans le ciel ? » Car, pour ce qui
appartient à la terre, cette pacification se conçoit. Elle était inondée
de haines et de divisions, et chacun de nous était en guerre avec
lui-même et avec une foule d'ennemis. Mais le ciel qu'avait-il besoin
d'être pacifié ? Est-ce que là aussi il y avait guerre et combat ? Et
cette prière : « Que votre volonté soit faite sur la terre, comme au
ciel », que signifie-t-elle donc ? C'est qu'il y avait scission
entre la terre et le ciel; c'est que les anges faisaient la guerre aux
hommes, en voyant Dieu abreuvé d'opprobres et d'outrages. Saint Paul dit
que la paix est rétablie par le Christ; dans le ciel et sur la terre.
(Eph. I,19.) Et comment ? Voici ce qui se
passa dans le ciel. Le Christ y transporta l'homme,
il fit monter dans le ciel l'ennemi des anges, celui qu'ils abhorraient
(maudire). Non seulement il
rendit la paix à la terre, mais il fit asseoir auprès des anges leur
ennemi particulier, leur ennemi déclaré. De là une paix profonde. Les
anges reparaissent sur la terre, depuis que l'homme à son tour a fait
dans le ciel son apparition. C'est pour cela que Paul a été ravi au
ciel, selon moi; c'est pour rendre témoignage de l'ascension du Fils.
Sur la terre la paix existe doublement : la terre est en paix avec le
ciel; la terre est en paix avec elle-même. Dans le ciel, la paix est une
et toujours la même. Si le repentir d'un seul
pécheur est un si grand sujet de joie pour les anges, que sera pour eux
le repentir de tant de pécheurs ? La puissance divine a produit
ces miracles. Pourquoi donc, dit-il, avez-vous confiance dans les anges
? Loin de vous mener au ciel par la main, loin de vous en donner accès,
ils vous ont fait la guerre, et, sans cette réconciliation dont Dieu a
été le médiateur, vous n'auriez jamais obtenu la paix. Pourquoi donc
accourir vers les anges ? Voulez-vous savoir quelle était pour nous la
haine, l'aversion éternelle des anges ? Ce sont eux qui ont mission de
punir les Israélites, de punir David, de punir Sodome, de punir les
hommes dans la vallée des larmes. Les temps sont
bien changés. Ils ont entonné, sur la terre, un cantique d'allégresse,
le Christ les a conduits vers nous; le Christ nous a élevés jusqu'à eux.
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Sources : www.vatican.va
-
(E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
15.01.2009 -
T/méditation
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