Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI cite Charles Borromée, restaurateur de la discipline ecclésiastique

ROME, le 05 novembre 2006 - (E.S.M.) - S'adressant aux fidèles polonais venus assister à la prière mariale le pape Benoît XVI a rappelé que hier, 4 novembre, on célébrait la mémoire de saint Charles Borromée. Le pape a voulu associer ce grand réformateur à Jean-Paul II,  le grand exécutant des dispositions de Concile Vatican II.

Saint Charles Borromée distribuant la communion aux pestiférés de Milan.

Benoît XVI cite Charles Borromée, restaurateur de la discipline ecclésiastique

S'adressant aux fidèles polonais venus assister à la prière mariale, le pape Benoît XVI a rappelé que hier, 4 novembre on célébrait la mémoire de saint Charles Borromée.

Ce qui est plus  significatif, c'est l'allusion à peine voilée des propos qui suivirent. En effet, Benoît XVI poursuit en soulignant que "Cette mémoire invite à associer le grand réformateur de l'Église après le Concile de Trente (Charles Borromée s'attacha dans ce concile à réformer les abus qui s'étaient introduits dans l'Église, et fit rédiger le célèbre catéchisme connu sous le nom de Catéchisme de Trente en 1566) avec le grand exécutant des dispositions de Concilie Vatican II, Jean-Paul II, Karol Wojtyła.

Et Benoît XVI de conclure en exprimant: "À la Mère de Dieu, je confie toute la Communauté des fidèles, à laquelle ces deux Pasteurs ont dédié leur vie. Que Dieu vous bénisse".

Saint Charles Borromée
Archevêque de Milan (+ 1584)

Vie et œuvre
«Cardinal et archevêque, restaurateur de la discipline ecclésiastique, né le 2 oct. 1538 au château d’Arona (Milanais), d’une illustre maison de Lombardie; mort le 3 nov. 1584; canonisé en 1610 par Paul V , fête le 4 novembre. Dès l'âge de douze ans, il était bénéficiaire d'une riche abbaye considérée comme héritage de sa famille; il en reçut une autre et un prieuré résignés en sa faveur par le cardinal de Médicis, son oncle maternel, qui devint le pape Pie IV (1559-1566). Il n'avait guère que vingt-deux. ans, lorsque ce pape le fit cardinal (1560); il fut chargé, en cette qualité, de l’administration des Romagnes et de la marche d'Ancone, de la protection des nations étrangères, Portugal, Suisse et Pays-Bas, et de l'inspection générale des franciscains, des carmélites et des chevaliers de Malte. Son influence sur son oncle fit accélérer les travaux du concile de Trente, retardés par la résistance que la cour de Rome opposait aux mesures destinées à la réformer un peu elle-même. Après le concile, il prit une part importante à la composition du célèbre catéchisme connu sous des noms divers, Catechismus Tridentinus, Catechismus Romanus, Catechisnaus ad parochos. Il institua au Vatican une académie composée d'ecclésiastiques et de laïques; il y faisait le soir des conférences, qui furent publiées sous le titre Noctes Vaticanae. En 1562, pressé par sa famille de se marier, il entra dans les ordres sacrés, reçut la prêtrise et se fit consacrer évêque; mais ce fut seulement en 1565 que le pape lui permit de résider dans son diocèse de Milan. Nommé archevêque de Milan en 1564, il se démit de toutes ses autres charges pour aller résider dans son diocèse ; il y donna l'exemple de toutes les vertus et rétablit partout la discipline. Il s'employa à y appliquer les mesures de réforme prises au concile.Depuis lors, il ne cessa jamais d'y demeurer et ouvrit un séminaire pour améliorer la formation du clergé.

C'est avec raison que Charles Borromée a été appelé le modèle des évêques et le restaurateur de la discipline ecclésiastique: il a fait constamment preuve en son épiscopat d'une vertu, d'une science, d'un renoncement et d'une persévérance qui justifient complètement ces titres. Pendant la famine de 1570 et la peste de 1576, il déploya une activité, une charité et un dévouement auxquels l'histoire a gardé une place. Le rétablissement de la discipline était une œuvre fort difficile en cette province ecclésiastique de Milan dont les archevêques, depuis près de quatre-vingts ans, ne restaient plus en leur résidence. Non seulement Borromée donna le premier et le plus haut exemple de la réforme, la poussant pour lui-même jusqu'à l'ascétisme le plus rigoureux, non seulement il visitait vigilamment ses paroisses ; mais il tint six conciles provinciaux et onze synodes diocésains et il institua un conseil permanent, pour pourvoir à l'application des règlements du concile de Trente. Les témoignages de ses efforts se trouvent dans le volumineux recueil des actes de ces conciles: Acta Nediolanensis Ecclesiae (Milan, 1582, 1 vol., et 1599, l vol. in-fol. ; Lyon, 1682, 2 vol. in-fol.; Bergame, 1738, tl vol.). Il fonda, en outre, plusieurs séminaires et établit la congrégation des Oblats, voués à s'offrir et à se porter partout où les besoins de l'Église les réclamaient. Ces réformes ne s'accomplirent point sans de vives résistances de la part des évêques suffragants déshabitués de la résidence, de la part du chapitre de la Scala se prévalant de ses privilèges, de la part des prêtres et des moines accoutumés au relâchement. Un religieux de l'ordre des Humiliés tira même sur l'archevêque devant l'autel un coup d'arquebuse, qui ne fit qu'effleurer la peau. Borromée triompha de toutes les oppositions.

Étendant aussi son activité sur la Suisse, il fonda à Milan un séminaire helvétique destiné à former des prêtres imbus des doctrines romaines, et il travailla à une ligne qui ne se réalisa qu'après sa mort : elle prit le nom de Ligue d'Or ou Ligue de Borromée et fut contractée en oct. 1586, par les cantons catholiques : ils s'engageaient à prendre les armes contre tous ceux qui toléreraient l'hérésie sur leur territoire.

En une grande partie de son œuvre, Borromée paraît avoir suivi les inspirations des jésuites: il leur avait fait des donations considérables, et fondé pour eux un superbe collège à Milan; il leur avait procuré des maisons à Lucerne, à Fribourg et ailleurs; Ribéra, son confesseur, était un jésuite. Cet homme, en qui il avait la plus grande confiance, fut convaincu de pédérastie, et il fut démontré que d'autres pères du collège de Milan cultivaient le même vice. Borromée n’hésita pas à prendre les mesures nécessitées par ces faits et par les empiétements des jésuites. Ceux-ci résistèrent et se liguèrent avec ses ennemis. Il s'ensuivit des conflits et un procès à Rome, dont l'issue fut favorable à Borromée, qui alla plaider lui-même sa cause. En 1697, une statue colossale lui a été élevée à Arona.»

Texte intégral de l'Angélus du Saint Père : Benoît XVI: "Le Christ nous a libérés de la peur de la mort"
Benoît XVI très préoccupé par la situation à Gaza: Benoît XVI

 

Sources: Vatican - E.S.M.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 05.11.2006 - BENOÎT XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante