Réflexions de Jean Paul II sur
l'origine de la famille |
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Le 22 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Cette catéchèse extraite du deuxième volume des enseignements de Jean
Paul II concernant l'année 1979 et n'a jamais été publiée en français.
Elle rejoint parfaitement le thème du Synode des évêques en cours au
Vatican, sur la Parole de Dieu, Parole de Dieu que nous devons toujours
approfondir dans notre quotidien.
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Le pape Jean Paul
II lors d'une catéchèse salle Paul VI -
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Réflexions de Jean Paul II sur l'origine de la famille
A l'écoute du Christ sur "l'origine" de la famille
Le 22 octobre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
-
Les devoirs de la famille chrétienne, attire notre attention sur la vie
fondamentale de communauté humaine et chrétienne, fondamentale dès le
commencement. Et c'est précisément cette expression dès le
commencement qu'a employée le Seigneur dans son discours sur le mariage,
rapporté dans l'Évangile de saint Matthieu et de saint Marc. Nous voulons
nous interroger sur le sens du mot commencement. Nous voulons d'autre
part expliquer la raison pour laquelle le Christ fait allusion
au
commencement en cette circonstance précise ; nous ferons donc une
analyse plus approfondie de ce texte de l'Écriture sainte.
Deux en une seule chair
Au cours de son dialogue avec les Pharisiens qui l'interrogeaient sur
l'indissolubilité du mariage, Jésus Christ a parlé deux fois du
commencement. Le dialogue s'est déroulé ainsi : Des Pharisiens s'avancèrent
vers lui et lui dirent pour lui tendre un piège : « Est-il permis de
répudier sa femme pour n'importe quel motif ? » Il répondit :
N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, les fit mâle et femelle
et qu'il a dit : c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et
s'attachera à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair. Ainsi,
ils ne sont plus deux mais une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas
ce que Dieu a uni ! » Ils lui dirent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit
de délivrer un certificat de répudiation quand on répudie ? » Il leur dit :
« C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de
répudier vos femmes, mais au commencement, il n'en était pas ainsi »
(Mt 19, 3 ss. ; cf. aussi Mc 10, 2 ss.).
Le Christ n'accepte pas le plan sur lequel ses interlocuteurs veulent situer
la discussion ; dans un certain sens, il n'approuve pas la dimension qu'ils
essayent de donner au problème. Il évite de se mêler à des controverses
juridiques et casuistiques ; il fait par contre allusion par deux fois au
commencement. En agissant ainsi, il se réfère aux paroles du livre de la
Genèse que ses interlocuteurs connaissent par cœur. Le Christ tire la
conclusion de ces paroles de l'Ancienne révélation achevant ainsi la
discussion.
Homme et femme
Le commencement c'est ce dont parle le livre de la Genèse. C'est donc
le verset 27 du premier chapitre de la Genèse que le Christ cite en le
résumant : Au commencement, le Créateur les créa homme et femme,
tandis que le passage originel complet dit ainsi : Dieu créa l'homme à
son image, à l'image de Dieu Il le créa, homme et femme, il les créa.
Puis, le Maître fait allusion au verset 24, chapitre II : C'est pourquoi
l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils
deviennent une seule chair.
En citant ce passage in extenso, le Christ lui donne une valeur de
loi plus explicite car ce passage du livre de la Genèse pourrait
n'apparaître que comme une simple constatation : Il quittera... Il
s'attachera... Ils deviendront une seule chair. Cette valeur de loi est
justifiée, car le Christ ne se contente pas de la citation, mais il ajoute :
Ils ne seront plus deux mais une seule chair. Que l'homme donc ne
sépare pas ce que Dieu a uni. Ce ne sépare pas
est déterminant. A la
lumière de ces paroles du Christ, le verset 24 du deuxième chapitre énonce
le principe de l'unité et de l'indissolubilité du mariage, contenu même de
la parole de Dieu exprimée dans la Révélation la plus ancienne.
Dès le commencement
On pourrait donc considérer le problème comme épuisé et affirmer que les
paroles de Jésus-Christ notifient la loi éternelle formulée et instituée par
Dieu dès le commencement, comme la création de l'homme. Il peut
sembler aussi que le Maître, en confirmant cette loi primordiale du
Créateur, lui confère toute sa valeur fondée sur l'autorité même du premier
législateur. Cependant, l'expression au commencement répétée deux
fois porte clairement les interlocuteurs à réfléchir sur la manière dont
l'homme a été modelé, dans le mystère de la création, homme et femme,
pour saisir correctement la valeur de la loi des paroles de la Genèse. Et cela
n'est pas moins valable pour les interlocuteurs d'aujourd'hui que ce ne
l'était pour les interlocuteurs de l'époque.
Au cours d'une prochaine page, expliquait Jean Paul II en
concluant cette réflexion, nous essaierons, en
interlocuteurs actuels du Christ, de nous arrêter plus longuement sur les
paroles de saint Matthieu
(19, 3 ss.). Pour répondre à
l'indication que le Christ y a renfermée, nous essaierons d'approfondir ce
commencement auquel le Christ a fait
allusion.
(à suivre) DES L'ORIGINE, LE CRÉATEUR LES FIT
HOMME ET FEMME
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Sources : www.vatican.va
(archives)
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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22.10.2008 -
T/Famille
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