La ligne désormais connue de Benoît XVI de "l’élargissement de la raison" |
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Rome, le 08 juillet 2007 -
(E.S.M.) - L’annonce faite ces jours derniers
de la publication du « Motu proprio » sur la célébration de la Messe
selon le rite du Missel dit de Saint Pie V, approuvé dans sa dernière
édition par le Bienheureux Jean XXIII, a suscité un grand intérêt dans
les moyens d’information et chez les simples fidèles
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Le Saint-Père
Benoît XVI
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Le « Motu proprio » est un acte de responsabilité personnelle du Pape Benoît
XVI, qui élargit la liberté dans l’Église
L’annonce faite ces jours derniers de la publication du « Motu proprio » sur
la célébration de la Messe selon le rite du Missel dit de Saint Pie V,
approuvé dans sa dernière édition par le Bienheureux Jean XXIII, a suscité
un grand intérêt dans les moyens d’information et chez les simples fidèles.
Il nous semble opportun de souligner deux aspects importants d’une telle
mesure.
Un texte récent de Nicola Bux et de Adriano Garuti, porte le titre suivant :
« Pierre aime et unit. La responsabilité
personnelle de l’Évêque de Rome à l’égard de l’Église Universelle ».
C’est exactement dans cette optique que doit être lu le « Motu proprio » qui
vient d'être publié : un acte libre et souverain du Pontife qui, selon le
droit, et pour la foi de l’Église dans la primauté pétrinienne, a une
responsabilité personnelle qu’il ne peut déléguer à personne d’autre, dans
son rôle de guide de l’Église universelle.
L’accueil de l’exercice de cette responsabilité fait partie intégrante de
l’accueil de foi qui est dû au dogme de la Primauté de Pierre, et, dans ce
sens, rappelle tous les fidèles à l’affection et au devoir de la prière et
de l’obéissance à l’égard de celui qui, appelé à être Évêque de Rome, est
Pasteur Universel de l’Église.
Le « Motu proprio » devrait être accueilli de manière très favorable par
tous, parce qu’il s’agit non pas d’une mesure restrictive, mais d’un
véritable « élargissement » des possibilités, selon la ligne désormais
connue du Pape Benoît XVI, de « l’élargissement de
la raison ».
On n’interdira rien à personne ; à la limite, on « empêchera d’empêcher » la
célébration selon le rite antique. Au cours des siècles, l’Église n’a jamais
redouté les différences liturgiques et rituelles, à condition qu’elles ne
soient pas le signe d’une différence dans la foi ; et on a toujours
toléré les différences linguistiques légitimes, géographiques et rituelles,
à condition que, en elles, s’exprime la vraie foi
de l’Église.
On ne comprend pas souvent pourquoi beaucoup, parfois porteurs des théories
les plus libertaires dans de nombreux domaines, craignent à présent une
liberté plus grande dans le choix du rite pour célébrer la Divine
Eucharistie. L’impression, fondée, c’est que ce sont ceux-là même qui ont
été porteurs de cette pernicieuse créativité liturgique qui ruine trop
souvent les rites en les empêchant de parler réellement au Peuple de Dieu.
Qui a peur de la liberté ? Personne, nous l’espérons.
Le « Motu proprio » est un acte de responsabilité personnelle du Pape Benoît
XVI, qui élargit la liberté dans l’Église.
Table : ►
Motu Proprio
Texte intégral du Motu Proprio: ►
Publication du "Motu Proprio Summorum Pontificum"
Motu Proprio Summorum Pontificum
(doc. word)
Lettre explicative: ►
Lettre du pape Benoît XVI aux évêques
Lettre du pape Benoît XVI accompagnant le motu proprio
(doc. word)
Sources:
www.vatican.va
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l’Abbé Nicola Bux -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.07.2007 - BENOÎT XVI -
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