Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

 

 

 Charles de Foucauld

 

Annonce de la béatification de Charles de Foucauld

 

Frère Charles de Foucauld sera béatifié à Rome le 13 novembre 2005 en la basilique Saint-Pierre de Rome

 

Charles de Foucauld. Son prénom et son nom seront suivis de la mention : prêtre diocésain, et aussi de cet autre nom : frère Charles de Jésus qu’il s’était donné pour vivre dans la Fraternité qu’il souhaitait rassembler pour porter l’ Evangile aux pauvres du Sahara.

 

Toussaint : « La joie de faire partie de la famille des amis de Dieu
Angélus de la Toussaint

ROME, Mardi 1er Novembre 2005  – Le ciel était gris, mais le « pont » de la Toussaint a favorisé l’affluence des pèlerins arrivés par milliers place Saint-Pierre pour l’angélus de midi, ce 1er novembre.

Avant la prière de l’angélus, le pape a expliqué, en italien: « Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Toussaint, qui nous fait goûter la joie de faire partie de la grande famille des amis de Dieu, ou, comme l’écrit saint Paul, de participer au sort des saints dans la lumière (Col 1,12)».

« La Liturgie, soulignait le pape, propose à nouveau l’expression pleine d’émerveillement de l’apôtre saint Jean : Quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, et nous le sommes réellement (1 Jn 3,1) ».

Benoît XVI rappelait ainsi la signification du baptême. « Oui, disait-il, devenir saints signifie réaliser pleinement ce que nous sommes déjà en tant qu’élevés, dans le Christ Jésus, à la dignité d’enfants de Dieu adoptifs (cf. Ephésiens 1,5; Romains 8,14-17). Avec l’Incarnation du Fils, sa mort et sa résurrection, Dieu a voulu se réconcilier l’humanité et l’ouvrir au partage de sa propre vie. Qui croit dans le Christ, Fils de Dieu renaît d’en haut , il est comme régénéré par l’opération du Saint-Esprit (cf. Jn 3,1-8). Ce mystère se réalise dans le sacrement du baptême grâce auquel l’Eglise Mère met au monde des saints ».

Ce mois de novembre qui commence verra d’ailleurs 16 nouvelles béatifications:
le 6 novembre 2005, Eurosia Fabris (1866-1932) ;
le 13 novembre 2005, Charles de Foucauld (cf. ci-dessous, documents) , Maria Pia Mastena ;
le 20 novembre 2005, Anacleto González Flores et 8 Compagnons.
ZF05110101  ( ZENIT.org )

Annonce de la béatification de Charles de Foucauld
Par Mgr Bouvier

ROME, Mardi 1er Novembre 2005– Voici l’annonce de la béatification de Frère Charles de Foucauld faite par le postulateur de sa cause, Mgr Maurice Bouvier, le 23 septembre dernier, comme l’indique le site de la conférence des évêques de France. Frère Charles sera béatifié à Rome le 13 novembre.

Le 17 février 2005, deux mois après le décret de reconnaissance d’un miracle attribué à l’intercession du vénérable Charles de Foucauld, un message de la Secrétairerie d’Etat annonçait que le Saint-Père avait décidé que la cérémonie de béatification de Charles de Foucauld aurait lieu place Saint-Pierre à Rome le dimanche 15 mai 2005 en la fête de la Pentecôte et que seraient béatifiés avec lui un groupe de sept martyrs et trois religieuses.

La proximité entre la décision du décret ouvrant la voie à la prochaine béatification et la date de l’événement lui-même nous surprenait, nous obligeant à des préparatifs plus rapides que prévu. Mais il fallait sans doute y voir un indice du vif désir, plusieurs fois exprimé, du Souverain Pontife Jean Paul II de proclamer combien la vie et le message de Charles de Foucauld sont un signe pour notre temps, une voie de sainteté évangélique offerte aux chrétiens du 3e millénaire, une grâce manifeste de Dieu faite à toute l’Eglise et à chacun de ses membres.

Amis et disciples de frère Charles, nous avions accueilli dans la joie et l’action de grâces cette proposition du Saint-Père. Ne venait-elle pas confirmer ce que nous sentions, depuis que nous fréquentons frère Charles et depuis qu’il nous accompagne les uns et les autres dans cette communion qui relie mystérieusement l’Eglise du ciel et celle de la terre ?

Jean Paul II, rappelé à Dieu le 2 avril, aura fêté tout autrement sa rencontre avec Charles de Foucauld. Dès le 5 avril, un message téléphonique de la Secrétairerie d’Etat nous indiquait que la cérémonie prévue pour le dimanche de la Pentecôte était renvoyée à une date ultérieure, qu’il appartiendrait au prochain Pape de fixer. Peu après son élection, le Souverain Pontife Benoît XVI indiquait qu’il entendait présider seulement les canonisations et qu’il se ferait représenter pour les béatifications, lesquelles pourraient avoir lieu dans les diocèses ou les pays des bienheureux.

En ce qui concerne la béatification de Charles de Foucauld, le postulateur présentait une requête pour qu’elle soit maintenue à Rome. Le 11 juillet, un message de la Secrétairie d’Etat faisait savoir que le Saint-Père en avait fixé la date au 13 novembre 2005 et le lieu en la basilique Saint-Pierre de Rome. Avec lui seront béatifiées deux religieuses appartenant à des congrégations italiennes.

Nous remercions le Seigneur qui nous fera vivre cet événement de la béatification de Charles de Foucauld le dimanche où la liturgie invite les chrétiens à porter leurs regards vers le Retour du Seigneur. Lors de cette cérémonie de béatification, c’est en notre nom à tous que l’évêque de Laghouat (Ghardaïa), Mgr Claude Rault, demandera au représentant du Saint-Père de bien vouloir mettre Charles de Foucauld dans la liste des Bienheureux et de permettre qu’il soit vénéré comme tel en certains lieux et par certains groupes de fidèles. La réponse à cette demande du peuple de Dieu sera précisément cette reconnaissance par l’Autorité suprême de l’Eglise, reconnaissance qui nous permettra de vénérer le Bienheureux Charles de Foucauld. Son prénom et son nom seront suivis de la mention : prêtre diocésain, et aussi de cet autre nom : frère Charles de Jésus qu’il s’était donné pour vivre dans la Fraternité qu’il souhaitait rassembler pour porter l’Evangile aux pauvres du Sahara.

Monseigneur Maurice BOUVIER, postulateur
Cause de canonisation de Charles de Foucauld

( ZENIT.org )

TOP

Biographie de Charles de Foucauld

 

Frère Charles de Foucauld sera béatifié à Rome le 13 novembre. Cette biographie est publié par le site de la conférence des évêques de France.

Charles de Foucauld est né à Strasbourg le 15 septembre 1858. Il a une sœur Marie, de 3 ans plus jeune que lui, qui épousera en 1884 Raymond de Blic. Les deux enfants deviennent orphelins en 1864. Charles a alors six ans. Son grand-père maternel le recueille avec sa sœur et se charge de leur éducation. Après la guerre de 1870 et l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne, il choisit pour eux la nationalité française et vient habiter à Nancy.

Charles continue ses études au lycée de cette ville. La formation chrétienne de son enfance lui permet de faire une fervente Première Communion en 1872, mais elle ne va pas être assez solide pour l’aider dans son adolescence et, à partir de 1874, il perd la foi.
Il prépare son entrée à l’Ecole de Saint-Cyr pour devenir militaire et y est admis en 1876. Sous-lieutenant de cavalerie, il mène une vie assez désordonnée, ce qui ne l’empêche pas de se montrer courageux dans les opérations militaires auxquelles il participe dans l’ouest de l’Algérie.
En 1882, il donne sa démission de l’Armée et entreprend un voyage d’exploration dans le Maroc. La réussite de cette périlleuse expédition lui vaut honneurs et estime, lui ouvrant les portes du monde des géographes et des explorateurs.

Mais il est habité alors par une quête religieuse. Sous l’influence discrète de sa famille qu’il a retrouvée à Paris, il cherche à avoir des cours de religion et demande l’aide d’un prêtre pour être éclairé sur la religion catholique. Il parle à ce prêtre, l’abbé Huvelin, à la fin octobre 1886, à l’église Saint-Augustin à Paris. Au lieu de lui donner un cours de religion, le prêtre l’invite à se confesser et à communier : pour Charles c’est la conversion, une grâce qui va le transformer pour la vie. Résolu de ne plus vivre désormais que pour ce Dieu de Jésus-Christ qui est venu à sa rencontre, il fait le pèlerinage de Terre sainte. Il y découvre quelle fut la vie humble et cachée du Fils de Dieu incarné en devenant cet homme Jésus, pauvre ouvrier à Nazareth. Attiré par le désir de l’aimer et de l’imiter de toutes ses forces, il décide de se faire moine trappiste.

Entré en 1890 au monastère de Notre-Dame-des-Neiges, en vue d’aller s’enfouir pour toujours dans une pauvre Trappe de Syrie, il cherche à avancer de plus en plus dans l’imitation de la vie de Jésus à Nazareth. Six ans plus tard, il demande à quitter la Trappe ; on le lui accorde et en février 1897, il est autorisé à suivre sa vocation personnelle.
Suivant le conseil de l’abbé Huvelin, il se rend à Nazareth, demande à loger à la porte du couvent des Clarisses et se fait leur domestique. Il vit ainsi en ermite dans la prière, la pauvreté et la recherche de la volonté de Dieu sur lui. Au bout de trois ans, son désir d’imiter Jésus dans sa Charité universelle lui fait accepter la perspective du sacerdoce. Il s’y prépare à la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges et, le 9 juin 1901, il est ordonné prêtre du diocèse de Viviers ; c’est pourquoi il sera béatifié avec la qualification de « prêtre diocésain ».

Pour faire rayonner la Charité divine et porter la présence eucharistique aux pauvres des régions non-évangélisées, il pense aller au sud du Maroc, où il a voyagé autrefois, et s’établit pour cela à Beni-Abbès, aux confins algéro-marocains. Il ne pourra pas réaliser ce projet, mais Mgr Guérin, le premier préfet apostolique du Sahara, acceptera qu’il aille dans le sud algérien. Charles se fixe en 1905 à Tamanrasset, dans le Hoggar, au pays des Touaregs. Il apprend leur langue pour devenir proche de tous et pour sauver leur culture. Il cherche, en utilisant au mieux les ressources apportées par la nation colonisatrice qu’est la France, à promouvoir leur progrès humain, intellectuel et moral, les préparant ainsi à découvrir un jour ce qui fait le secret de sa vie religieuse. A Tamanrasset comme à Beni-Abbès, les compagnons espérés ne viendront pas ; il y reste seul, mais il veut qu’en France on partage la responsabilité missionnaire qui est la sienne, et il envisage en ce but une « confrérie » qui unirait toutes les bonnes volontés chrétiennes dans un grand réseau au service de ces pays en cours de développement et non touchés par le message évangélique.
Il meurt dans un guet-apens devant son ermitage, victime d’un coup de feu, le 1er décembre 1916.
ZF05110108 

 

 

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante