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19 Avril 2005
 

 

L’Eglise ne vit pas d’elle-même mais de l’Evangile, souligne le pape
Il rappelle l’une des plus importantes contributions du Concile Vatican II

 

 L'Annonciation

La Vierge est représentée en train de méditer « attentivement les Saintes Ecritures, représentées généralement par un livre que Marie tient dans la main, sur les genoux ou placé sur un pupitre ».

C’est aussi l’image que le pape propose pour l’Eglise, et que donne le Concile : une attitude « d’écoute religieuse ».

 

Benoît XVI

ROME, Dimanche 6 novembre 2005   – Le pape Benoît XVI a expliqué ce dimanche que l’impulsion donnée à la revalorisation de la Parole de Dieu constitue l’un des fruits les plus importants du Concile Vatican II.

« L’Eglise ne vit pas d’elle-même mais de l’Evangile et tire toujours de ce même Evangile l’orientation pour son chemin », a déclaré le pape ce dimanche, avant la prière de l’Angélus.

Plusieurs milliers de pèlerins ont défié la pluie battante de matin pour assister à la traditionnelle prière dominicale, place saint Pierre, en présence du pape qui est apparu comme de coutume à la fenêtre de son bureau.

Benoît XVI a poursuivi la série d’interventions sur les documents du Concile Vatican II, commencée le 30 octobre, pour préparer la célébration du 40ème anniversaire de la clôture du Concile, qui aura lieu le 8 décembre, en la fête de l’Immaculée Conception.

Ce dimanche, le pape a évoqué la constitution «
DEI VERBUM » , sur la Révélation, « l’un des piliers de tout l’édifice conciliaire ».

Ce document, a-t-il déclaré, « a fortement relancé la valorisation de la Parole de Dieu, ce qui a entraîné un profond renouveau de la vie de la Communauté ecclésiale, surtout dans la prédication, la catéchèse, la théologie, la spiritualité et les relations œcuméniques ».

« C’est en effet la Parole de Dieu qui, par l’action de l’Esprit Saint guide les croyants vers la plénitude de la vérité », a-t-il ajouté.

« Recueillant les fruits du renouveau théologique précédent, Vatican II met le Christ au centre, en le présentant comme « médiateur et plénitude de la révélation tout entière » », a expliqué le pape.

« Le Seigneur Jésus, Verbe fait chair, mort et ressuscité, a porté à son accomplissement l’œuvre de salut, faite de gestes et de paroles, et a manifesté pleinement le visage et la volonté de Dieu, si bien que jusqu’à son retour glorieux il ne faut attendre aucune nouvelle révélation publique » a déclaré Benoît XVI.

Le pape a conclu en évoquant l’une des images les plus célèbres de l’art italien, celle de l’Annonciation.

La Vierge est représentée en train de méditer « attentivement les Saintes Ecritures, représentées généralement par un livre que Marie tient dans la main, sur les genoux ou placé sur un pupitre ».

C’est aussi l’image que le pape propose pour l’Eglise, et que donne le Concile : une attitude « d’écoute religieuse ».

Benoît XVI a conclu son intervention, en citant à nouveau « Dei Verbum », demandant que « l’Eglise soit une servante docile de la Parole divine et la proclame toujours avec une confiance ferme, afin que « le monde entier croie en écoutant, espère en croyant, aime en espérant ».

Angélus : Le pape rappelle l’importance de la Parole de Dieu revalorisée par le Concile
Texte intégral

Chers frères et soeurs!

Le 18 novembre 1965 le Concile Œcuménique Vatican II approuva la Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum , qui constitue l’un des piliers de tout l’édifice conciliaire. Ce document traite de la Révélation et de sa transmission, de l’inspiration et de l’interprétation des Saintes Ecritures et de leur importance fondamentale dans la vie de l’Eglise. Recueillant les fruits du renouveau théologique précédent, Vatican II met le Christ au centre, en le présentant comme « médiateur et plénitude de la révélation tout entière » (n. 2).

En effet, le Seigneur Jésus, Verbe fait chair, mort et ressuscité, a porté à son accomplissement l’œuvre de salut, faite de gestes et de paroles, et a manifesté pleinement le visage et la volonté de Dieu, si bien que jusqu’à son retour glorieux il ne faut attendre aucune nouvelle révélation publique (cf. n. 3). Les apôtres et leurs successeurs, les évêques, sont les dépositaires du message que le Christ a confié à son Eglise, afin qu’il soit transmis de manière intégrale à toutes les générations. Les Saintes Ecritures de l’ancien et du nouveau Testament et la Tradition sacrée contiennent ce message dont la compréhension progresse dans l’Eglise sous la conduite de l’Esprit Saint. Cette même Tradition fait connaître le canon intégral des Livres sacrés et en favorise une compréhension correcte ainsi que leur application concrète, si bien que Dieu, qui a parlé aux Patriarches et aux Prophètes, ne cesse de parler à l’Eglise et, par son intermédiaire, au monde (cf. n. 8).

L’Eglise ne vit pas d’elle-même mais de l’Evangile et tire toujours de ce même Evangile l’orientation pour son chemin . La Constitution conciliaire « Dei Verbum » a fortement relancé la valorisation de la Parole de Dieu, ce qui a entraîné un profond renouveau de la vie de la Communauté ecclésiale, surtout dans la prédication, la catéchèse, la théologie, la spiritualité et les relations œcuméniques. C’est en effet la Parole de Dieu qui, par l’action de l’Esprit Saint guide les croyants vers la plénitude de la vérité (cf. Jn 16, 13).

Parmi les multiples fruits de ce printemps biblique il me plaît de mentionner la diffusion de l’ancienne pratique de la « lectio divina », ou « lecture spirituelle » des Saintes Ecritures. Celle-ci consiste à s’attarder longuement sur un texte biblique, en le lisant et le relisant, presque « en le ruminant » comme disent les Pères, et en en pressant, si l’on peut dire, tout le « jus », afin qu’il nourrisse la méditation et la contemplation et parvienne à irriguer, comme la sève, la vie concrète. Une condition de la « lectio divina » est que l’esprit et le cœur soient éclairés par l’Esprit Saint, c’est-à-dire par l’Inspirateur lui-même des Ecritures, et qu’ils se placent par conséquent dans une attitude « d’écoute religieuse ».

Il s’agit de l’attitude typique de la Très Sainte Vierge Marie, comme le montre de façon emblématique l’icône de l’Annonciation : la Vierge accueille le Messager céleste alors qu’elle médite attentivement les Saintes Ecritures, représentées généralement par un livre que Marie tient dans la main, sur les genoux ou placé sur un pupitre. C’est également l’image de l’Eglise offerte par le Concile, dans la Constitution « Dei Verbum » : l’écoute religieuse de la Parole de Dieu (cf. n. 1). Prions afin que, comme Marie, l’Eglise soit une servante docile de la Parole divine et la proclame toujours avec une confiance ferme, afin que « le monde entier croie en écoutant, espère en croyant, aime en espérant » (ibid.).

APRES L’ANGELUS

[Voici ce que le pape a dit en français, après la prière de l’angélus]
Je vous salue cordialement, chers pèlerins francophones. Comme nous y invite l’Évangile de ce jour, puissiez-vous demeurer vigilants pour accueillir le Christ et pour remplir dans le monde votre mission de service, prenant soin d’aider les jeunes à reconnaître la présence du Seigneur à leurs côtés et les appels qu’il leur adresse pour mener une vie libre et belle .

[Puis le pape a salué les pèlerins en anglais, en allemand, en espagnol, en polonais et en italien]
ZF05110606 ( ZENIT.org )

 

 

 

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