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19 Avril 2005
 

L'Évangile du jour et son commentaire

 

Dimanche 8 octobre 2006

Vingt-septième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  Ste Réparate, vierge et martyre (+ 253)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,2-16.

Des pharisiens l'abordèrent et pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »
On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Pape Benoît XVI
Encyclique « Deus caritas est », § 9-11

« Tous deux ne feront plus qu'un »

Dans la Bible, la relation de Dieu avec Israël est illustrée par les métaphores des fiançailles et du mariage ; et par conséquent, l'idolâtrie est adultère et prostitution... Mais l'amour-eros de Dieu pour l'homme est en même temps totalement l'amour-agapè. Non seulement parce qu'il est donné absolument gratuitement, sans aucun mérite préalable, mais encore parce qu'il est un amour qui pardonne... Dans la Bible, donc, nous nous trouvons d'une part devant une image strictement métaphysique de Dieu : Dieu est en absolu la source originaire de tout être ; mais ce principe créateur de toutes choses, la raison primordiale, est d'autre part quelqu'un qui aime avec toute la passion d'un véritable amour. De la sorte, l'amour-eros est ennobli au plus haut point, mais, en même temps, il est ainsi purifié jusqu'à se fondre avec l'amour-agapè... La première nouveauté de la foi biblique consiste dans cette image de Dieu ; la deuxième, qui lui est essentiellement liée, nous la trouvons dans l'image de l'homme.

Le récit biblique de la création parle de la solitude du premier homme, Adam, aux côtés duquel Dieu veut placer une aide... L'idée que l'homme serait en quelque sorte incomplet de par sa constitution, à la recherche, dans l'autre, de la partie qui manque à son intégrité, à savoir l'idée que c'est seulement dans la communion avec l'autre sexe qu'il peut devenir « complet », est sans aucun doute présente. Le récit biblique se conclut ainsi sur une prophétie concernant Adam : « À cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu'un » (Gn 2,24).

Deux aspects sont ici importants : l'eros est comme enraciné dans la nature même de l'homme ; Adam est en recherche et il « quitte son père et sa mère » pour trouver sa femme ; c'est seulement ensemble qu'ils représentent la totalité de l'humanité, qu'ils deviennent « une seule chair ». Le deuxième aspect n'est pas moins important : selon une orientation qui a son origine dans la création, l'eros renvoie l'homme au mariage, à un lien caractérisé par l'unicité et le définitif ; ainsi, et seulement ainsi, se réalise sa destinée profonde. À l'image du Dieu du monothéisme, correspond le mariage monogamique. Le mariage fondé sur un amour exclusif et définitif devient l'icône de la relation de Dieu avec son peuple et réciproquement : la façon dont Dieu aime devient la mesure de l'amour humain.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 9 octobre  2006

Le lundi de la 27e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Denis de Paris, évêque, et comp. (v. 250), St Jean Léonardi, fondateur (+ 1609)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,25-37.

Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? »
L'autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. »
Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié.
Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.'
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Expos. sur les 7 psaumes de la pénitence, PL 79, 581(trad. Brésard, 2000 ans C, p. 176)

« Il le vit et fut saisi de pitié »

Ô Seigneur Jésus, puisses-tu avoir la bonté de t'approcher de moi, poussé par la pitié. Descendant de Jérusalem à Jéricho, tu tombes des hauteurs en nos bas-fonds, d'un lieu où les êtres sont pleins de vie, dans un pays de malades. Vois : je suis tombé entre les mains des anges de ténèbres qui non seulement m'ont ôté le vêtement de la grâce, mais après m'avoir roué de coups, m'ont laissé à demi-mort. Puisses-tu panser les plaies de mes péchés, après m'avoir donné l'espérance de retrouver la santé, de peur qu'elles n'empirent si je venais à perdre l'espoir de la guérison. Puisses-tu m'oindre de l'huile de ton pardon et verser sur moi le vin de la componction. Si tu me chargeais sur ta propre monture, c'est alors que tu « relèverais le faible de la terre », que tu « retirerais le pauvre du fumier » (Ps 112,7).

Car tu es celui qui a porté nos péchés, celui qui a payé pour nous une dette que tu n'avais pas contractée. Si tu me conduisais dans l'auberge de ton Église, tu m'y nourrirais du repas de ton Corps et de ton Sang. Si tu prenais soin de moi, je ne désobéirais plus à tes ordres, je n'attirerais plus sur moi la rage des bêtes en fureur. Car j'ai grand besoin de tes soins, tant que je porte cette chair sujette au péché. Écoute-moi donc, moi le Samaritain dépouillé et blessé, pleurant et gémissant, t'appelant et criant avec David : « Pitié pour moi, ô Dieu, selon ta grande tendresse ! » (Ps 50,3)

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 10 octobre 2006

Le mardi de la 27e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Francois de Borgia, s.j. (+ 1572)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,38-42.

Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une soeur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Bienheureuse Élisabeth de la Trinité (1880-1906), carmélite
Dernière retraite (OC, Cerf 1991, p. 154)

« Marie, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole »

« Votre force sera dans le silence » (cf Is 30,15)... Conserver sa force au Seigneur, c'est faire l'unité en tout son être par le silence intérieur, c'est ramasser toutes ses puissances pour les occuper au seul exercice de l'amour ; c'est avoir cet oeil simple qui permet à la lumière de nous irradier (Mt 6,22). Une âme qui discute avec son moi, qui s'occupe de ses sensibilités, qui poursuit une pensée inutile, un désir quelconque, cette âme disperse ses forces, elle n'est pas tout ordonnée à Dieu... Il y a encore trop d'humain, c'est une dissonance.

L'âme qui se garde encore quelque chose en son propre royaume intérieur, dont toutes les puissances ne sont pas « encloses » en Dieu, ne peut pas être une parfaite « louange de gloire » (Ep 1,14) ; elle n'est pas en état de chanter sans interruption le « canticum magnum », le grand cantique dont parle saint Paul parce que l'unité ne règne pas en elle ; et, au lieu de poursuivre sa louange à travers toutes choses dans la simplicité, il faut qu'elle réunisse sans cesse les cordes de son instrument un peu perdues de tous côtés.

Combien elle est indispensable, cette belle unité intérieure, à l'âme qui veut vivre ici-bas de la vie des bienheureux, c'est-à-dire des êtres simples, des esprits. Il me semble que le Maître regardait à cela lorsqu'il parlait à Marie-Madeleine de « l'unique nécessaire ». Comme la grande sainte l'avait compris ! L'oeil de son âme éclairé par la lumière de foi, avait reconnu son Dieu sous le voile de l'humanité, et, dans le silence, dans l'unité de ses puissances, « elle écoutait la parole qu'il lui disait »... Oui, elle ne savait plus rien sinon lui.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 11 octobre 2006

Le mercredi de la 27e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :   Saint Firmin (+ 552)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,1-4.

Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites :'Père,que ton nom soit sanctifié,que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation.' »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Chemin de perfection, ch. 30 (trad. OC, Cerf 1995, p. 811)

La prière nous introduit déjà dans le règne de Dieu

« Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. » Admirez ici, mes filles, l'immense sagesse de notre Maître ! Que demandons-nous quand nous demandons ce royaume ?... Notre Seigneur connaissait notre extrême faiblesse. Il savait que nous étions incapables de sanctifier, de louer, d'exalter, de glorifier le nom très saint du Père éternel d'une manière convenable, à moins qu'il n'y supplée en nous donnant dès ici-bas son royaume. C'est pour cela même que le bon Jésus a joint ici ces deux demandes...

A mon avis, l'un des grands biens que renferme le royaume du ciel, c'est qu'on y est dégagé de toutes les choses de la terre, qu'on y goûte un repos, une béatitude intimes, qu'on s'y réjouit de la joie de tous, dans une paix perpétuelle, dans un bonheur profond de voir tous les élus sanctifier et louer le Seigneur, bénir son nom, sans qu'il se trouve personne pour l'offenser. Tous l'aiment, et l'âme n'a d'autre occupation que de l'aimer, et elle ne peut cesser de l'aimer parce qu'elle le connaît.

Eh bien ! s'il nous était donné de le connaître nous l'aimerions de même ici-bas, non toutefois aussi parfaitement ni avec cette stabilité, mais enfin, nous l'aimerions tout autrement que nous ne l'aimons... Ce dont il s'agit est possible à l'âme, dès cet exil, avec la grâce de Dieu. Mais il reste vrai qu'elle ne peut pas l'atteindre parfaitement...car nous naviguons encore sur la mer de ce monde, et nous sommes toujours voyageurs. Il est des moments cependant où le Seigneur, nous voyant fatigués du chemin, met toutes nos puissances dans le calme et notre âme dans la quiétude. Il révèle alors clairement, par un certain avant-goût, quelle est la saveur de la récompense réservée à ceux qu'il introduit dans son royaume.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 12 octobre 2006

Le jeudi de la 27e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  Saint Wilfrid (+ 709)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,5-13

Jésus leur dit encore : « Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains :
un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir.'
Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ?
ou un scorpion, quand il demande un oeuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Syméon le Nouveau Théologien (v.949-1022), moine orthodoxe
Catéchèse 33 (trad. SC 113, p.257)

« Pour celui qui frappe, la porte s'ouvre »

Le Christ dit aux docteurs de la Loi : « Malheureux êtes-vous parce que vous avez enlevé la clef de la connaissance »(Lc 11,52). Qu'est-ce que la clef de la connaissance sinon la grâce du Saint Esprit donnée par la foi, qui par l'illumination produit la pleine connaissance, et qui ouvre notre esprit fermé et voilé ?... Et je dirai encore : la porte, c'est le Fils : « Je suis la porte, » dit-il. La clef de la porte, l'Esprit Saint : « Recevez l'Esprit Saint, dit-il ; ceux à qui vous remettez les péchés, ils leur sont remis, ceux à qui vous les retenez, ils sont retenus ». La maison, c'est le Père : « Car dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ». Fais donc soigneusement attention au sens spirituel de ces paroles... Si la porte ne s'ouvre pas, personne n'entre dans la maison du Père, comme dit le Christ : « Personne ne vient au Père, sinon par moi ».

Or, que l'Esprit Saint le premier ouvre notre esprit et nous enseigne ce qui concerne le Père et le Fils, c'est encore lui qui l'a dit : « Quand viendra l'Esprit de vérité qui procède du Père, il témoignera à mon sujet, et il vous guidera dans la vérité tout entière ». Tu vois comment, par l'Esprit ou plutôt dans l'Esprit, le Père et le Fils se donnent à connaître inséparablement...

En effet, si on appelle clef le Saint Esprit, c'est que par lui et en lui d'abord nous avons l'esprit éclairé et, purifiés, nous sommes illuminés de la lumière de la connaissance et baptisés d'en-haut, régénérés et rendus enfants de Dieu, comme dit Paul : « L'Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables », et encore : « Dieu a donné son Esprit en nos coeurs, qui crie : ‘ Abba, Père ' ». C'est donc lui qui nous montre la porte, porte qui est lumière, et la porte nous apprend que celui qui habite dans la maison est lui aussi lumière inaccessible.

(Références bibliques : Lc 11,52 ; Jn 10,7.9 ; 20,22-23 ; 14,2 ; 10,3 ; 14,6 ; 15,26 ; 6,13 ; Rm 8,26 ; Ga 4,6)

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 13 octobre 2006

Le vendredi de la 27e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions), Saint Géraud d'Aurillac (850-909)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,15-26.

Mais certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. »
D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons.
Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous.
Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris.
Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
Quand l'esprit mauvais est sorti d'un homme, il parcourt les terres desséchées en cherchant un lieu de repos. Et comme il n'en trouve pas, il se dit : 'Je vais retourner dans ma maison, d'où je suis sorti.'
En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée.
Alors, il s'en va, et il prend sept autres esprits encore plus mauvais que lui, ils y entrent, et ils s'y installent. Ainsi, l'état de cet homme est pire à la fin qu'au début. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Diadoque de Photicé (vers 400- ?), évêque
Cent chapitres sur la connaissance, 6, 26s ; PG 65, 1169s (trad. Orval)

Le Saint Esprit triomphe en nous des esprits du mal

C'est une lumière de vraie connaissance que de discerner sans erreur le bien du mal... En effet, ceux qui combattent doivent garder sans cesse le calme de la pensée ; ainsi l'esprit pourra discerner les suggestions qui la traversent et il déposera celles qui sont bonnes et viennent de Dieu dans le trésor de la mémoire, tandis qu'il rejettera celles qui sont mauvaises et diaboliques. Lorsque la mer est calme, les pêcheurs aperçoivent le mouvement de ses profondeurs à tel point que presque aucun des êtres qui en parcourent les sentiers ne leur échappe ; mais quand elle est agitée par les vents, elle cache dans sa sombre agitation ce qu'elle montre volontiers dans sa tranquillité...

C'est seulement au Saint Esprit qu'il appartient de purifier l'esprit, car à moins qu'un plus fort n'entre pour dépouiller le voleur, le butin ne sera pas du tout repris. Il faut donc par tous les moyens, et spécialement par la paix de l'âme, offrir un gîte au Saint Esprit, afin d'avoir la lampe de la connaissance toujours brillante en nous. Car si elle rayonne sans cesse dans les replis de l'âme, non seulement toutes les insinuations dures et sombres des démons deviennent évidentes, mais encore elles s'affaiblissent considérablement, déjouées par cette sainte et glorieuse lumière. C'est pourquoi l'apôtre Paul dit : « N'éteignez pas l'Esprit » (1Th 5,19).

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 14 octobre  2006

Le samedi de la 27e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Saint Calixte (+ 222)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,27-28.

Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et qui t'a nourri de son lait ! »
Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Bède le Vénérable (v.673-735), moine, docteur de l'Église
Homélie sur St Luc ; L. IV, 49 (trad. rev. Tournay)

« Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent »

« Heureuse la mère qui t'a porté et qui t’a nourri de son lait. » Grande est la dévotion, grande est la foi qui s'expriment dans cette parole de la femme de l'évangile. Tandis que les scribes et les pharisiens mettent le Seigneur à l'épreuve et le blasphèment, devant tous cette femme reconnaît son incarnation avec une telle loyauté, elle la confesse avec une telle assurance, qu'elle déjoue la calomnie de ses contemporains et la fausse foi des hérétiques à venir. Offensant les oeuvres de l'Esprit Saint, les contemporains de Jésus niaient qu'il soit vraiment Fils de Dieu, consubstantiel au Père. Dans la suite, des hommes ont aussi nié que Marie toujours vierge ait, par l'opération de l'Esprit Saint, fourni la substance de sa chair au Fils de Dieu qui devait naître avec un vrai corps humain ; ils ont nié qu'il soit vraiment Fils de l'homme, de même nature que sa mère. Mais l'apôtre Paul dément cette opinion lorsqu'il dit de Jésus qu'il est « né d'une femme, soumis à la Loi » (Ga 4,4). Car, conçu du sein de la Vierge, il a tiré sa chair non du néant, ni d'ailleurs, mais du corps de sa mère. Autrement il ne serait pas exact de l'appeler vraiment Fils de l'homme…

Heureuse mère en vérité qui, selon l'expression du poète, « a enfanté le Roi qui régit ciel et terre à travers tous les siècles. Elle a les joies de la maternité et l'honneur de la virginité. Avant elle on n'a pas vu de femme pareille, et on n'en verra pas après elle » (Sedulius). Et pourtant le Seigneur ajoute : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent ». Le Sauveur donne au témoignage de cette femme une confirmation magnifique. Non seulement il déclare bienheureuse celle à qui il a été donné d'enfanter corporellement le Verbe de Dieu, mais bienheureux aussi tous ceux qui s'appliqueront à concevoir spirituellement le même Verbe par l'écoute de la foi, à l'enfanter et à le nourrir soit dans leur coeur, soit dans celui des autres, le gardant présent en pratiquant le bien.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde .

 

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