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L'Évangile du jour et son commentaire

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Dimanche  3 juin 2007

Sainte Trinité, solennité

Saint(s) du jour :  Martyrs de l'Ouganda Charles Lwanga et ses compagnons (+ 1886)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,12-15

J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Relations, n° 33 (trad. OC, Cerf 1995, p. 407)

« Reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, en adorant son unité toute puissante » (Collecte)

La vérité sur la très sainte Trinité m’avait été exposée par des théologiens mais je ne l’avais pas comprise comme je le fais à présent, après ce que Dieu m’a montré… Ce qui me fut représenté, ce sont trois Personnes distinctes, que l'on peut considérer et entretenir séparément. Je me suis dit ensuite que le Fils seul s'est incarné, ce qui montre clairement la réalité de cette distinction. Ces Personnes se connaissent, s'aiment et communiquent entre elles. Mais si chaque Personne est distincte, comment disons-nous qu'elles n'ont toutes trois qu'une seule essence ? De fait, c'est là ce que nous croyons ; c'est une vérité absolue, pour laquelle je souffrirais mille fois la mort. Ces trois Personnes n'ont qu'un seul vouloir, un seul pouvoir, une seule souveraineté, de sorte qu'aucune d'elles ne peut rien sans les autres et qu'il n'y a qu'un seul Créateur de tout ce qui est créé. Le Fils pourrait-il créer une fourmi sans le Père ? Non, parce qu'ils n'ont qu'un même pouvoir. Il en est de même du Saint Esprit.

Ainsi, il n'y a qu'un seul Dieu tout-puissant, et les trois Personnes ne forment qu'une seule Majesté. Quelqu'un pourrait-il aimer le Père, sans aimer le Fils et l'Esprit Saint ? Non, mais celui qui se rend agréable à l'une de ces trois Personnes, se rend agréable à toutes les trois, et celui qui offense l'une d'elles offense les deux autres. Le Père peut-il exister sans le Fils et sans l'Esprit Saint ? Non, parce qu'ils n'ont qu'une même essence, et là où se trouve une des Personnes se trouvent les deux autres, parce qu'elles ne peuvent pas se séparer.

Comment donc voyons-nous trois Personnes distinctes ? Comment le Fils s'est-il incarné, et non le Père ou l'Esprit Saint ? Je ne l'ai pas saisi ; les théologiens le savent. Ce que je sais, c'est que les trois Personnes ont concouru à cette oeuvre merveilleuse. Au reste, je ne m'arrête pas longtemps à des questions de ce genre ; mon esprit s'attache aussitôt à cette vérité que Dieu est tout-puissant, que l'ayant ainsi voulu, il l'a pu, et qu'il pourra de même tout ce qu'il voudra. Moins je comprends ces choses, plus je les crois, et plus elles me donnent de dévotion. Dieu soit à jamais béni ! Amen.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 4 juin 2007

Le lundi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : Sainte Clotilde, reine de Francs (+ 545)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,1-12

Jésus se mit à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne, il l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.
Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner.
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l'assommèrent et l'insultèrent.
Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d'autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu'un : son fils bien-aimé. Il l'envoya vers eux en dernier. Il se disait : 'lls respecteront mon fils.'
Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, et l'héritage va être à nous !'
Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d'autres.
N'avez-vous pas lu ce passage de l'Écriture ?La pierre qu'ont rejetée les bâtisseursest devenue la pierre angulaire.
C'est là l'oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! »
Les chefs des Juifs cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. (Ils avaient bien compris que c'était pour eux qu'il avait dit cette parabole.) Ils le laissèrent donc et s'en allèrent.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Jean Tauler (vers 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 7 (trad. Cerf 1979, p.31)

Devenir une vigne qui porte du fruit

Les pieds de vigne, on les lie, on les échalasse, on courbe les sarments de haut en bas, on les attache à des pieux solides pour les soutenir. Par là on peut entendre la douce et sainte vie et la passion de Notre Seigneur Jésus Christ qui doit être en tout le soutien de l'homme de bien. L'homme doit être courbé, ce qu'il y a en lui de plus haut doit être abaissé, et il doit s'abîmer dans une véritable et humble soumission, du fond de son âme. Toutes nos facultés, intérieures et extérieures, celles de la sensibilité et de l’avidité aussi bien que nos facultés rationnelles, doivent être liées, chacune à leur place, dans une véritable soumission à la volonté de Dieu.

Ensuite on retourne la terre autour des pieds de vigne et on sarcle les mauvaises herbes. L'homme doit ainsi se sarcler, profondément attentif à ce qu'il pourrait y avoir encore à arracher du fond de son être, pour que le divin Soleil puisse s'en approcher plus immédiatement et y briller. Si tu laisses alors la force d'en haut faire là son oeuvre, le soleil aspire l'humidité du sol dans la force vitale cachée dans le bois, et les grappes poussent magnifiques. Puis le soleil, par sa chaleur, agit sur les grappes et les fait s'épanouir en fleurs. Et ces fleurs ont un parfum noble et bienfaisant… Alors, le fruit devient indiciblement doux. Que cela nous soit donné à tous.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 5 juin 2007

Le mardi de la 9e semaine de Pâques

Saint(s) du jour : Saint Boniface, évêque et martyr (+ 754)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,13-17

On envoya à Jésus des pharisiens et des hérodiens pour le prendre au piège en le faisant parler,
et ceux-ci viennent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ? Faites-moi voir une pièce d'argent. »
Ils le firent, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? ¦ De l'empereur César », répondent-ils.
Jésus leur dit : « A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d'étonnement à son sujet.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Poésies, n° 8 « Alma, buscarte has en mí » (trad. OC Seuil 1995, p. 1241)

« De qui est cette image ? »

Ame, cherche-toi en moi,
Et moi, cherche-moi en toi.

L’amour a si bien réussi,
Ame, à te reproduire en moi,
Que même le plus grand peintre
Ne saurait, avec autant d'art,
Dessiner une telle image.

Par l’amour, tu fus créée,
Belle, très belle, et c'est pourquoi
Peinte dans mes entrailles,
Si tu te perdais, mon aimée,
Tu devrais te chercher en moi.

Car je sais que tu trouveras
Au fond de mon coeur ton portrait,
Peint de façon si ressemblante
Que, te voyant, tu te réjouiras
De te voir, si bellement peinte.

Si par hasard, tu ne savais
En quel endroit me trouver, moi,
Ne t’en va pas de-ci de-là,
Mais, si tu veux me trouver,
Cherche-moi en toi.

Puisque tu es mon logis,
Tu es ma maison, ma demeure,
Aussi j'appelle à tout instant,
Si je trouve fermée,
La porte de ta pensée.

Hors de toi, ne me cherche pas,
Parce que, pour me trouver, moi,
Il suffit que tu m'appelles ;
Et à toi j'irai sans tarder,
Et moi, cherche-moi en toi.
 

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 6 juin 2007

Le mercredi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :   Saint Marcellin Joseph Benoît Champagnat (1789-1840), Saint Norbert (+ 1134)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,18-27

Des sadducéens - ceux qui affirment qu'il n'y a pas de résurrection - viennent trouver Jésus, et ils l'interrogeaient :
« Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et finalement, la femme mourut aussi.
A la résurrection, quand ils ressusciteront, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
Jésus leur dit : « N'êtes-vous pas dans l'erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu ?
Lorsqu'on ressuscite d'entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : Moi, je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob ?
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l'erreur. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Mitarbeiter der Wahrheit (trad. Vivre sa foi, Mame 1981, p. 428)

« J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir » (Credo)

Le christianisme ne promet pas le simple salut de l’âme, dans un quelconque au-delà où toutes les valeurs et les choses précieuses de ce monde disparaîtraient comme s'il s'agissait d'une scène qu'on aurait bâtie autrefois et qui disparaîtrait désormais. Le christianisme promet l’éternité de ce qui s'est réalisé sur cette terre.

Dieu connaît et aime cet homme total que nous sommes actuellement. Est donc immortel ce qui grandit et se développe dans notre vie de maintenant. C'est dans notre corps que nous souffrons et aimons, que nous espérons, que nous éprouvons de la joie et de la tristesse, que nous progressons à travers le temps. Tout ce qui grandit ainsi dans notre vie de maintenant, c'est cela qui est impérissable. Est donc impérissable ce que nous sommes devenus dans notre corps, ce qui a grandi et mûri au coeur de notre vie, en lien avec les choses de ce monde. C'est « l’homme total » tel qu’il s'est situé en ce monde, tel qu'il y a vécu et souffert, qui sera un jour emporté dans l’éternité de Dieu et qui aura part, en Dieu lui-même, à l’éternité. C’est cela qui doit nous envahir d'une joie profonde.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 7 juin 2007

Le jeudi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  Saint Gilbert de Neuffontaines (Mort en 1152), Sainte Marie-Thérèse Soubiran (1834-1889)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,28-34

Un scribe qui avait entendu la discussion, et remarqué que Jésus avait bien répondu, s'avança pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui.
L'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
De Trinitate, 8,12 ; PL 42, 958 (trad. Orval)

Aimer Dieu, son prochain et soi-même

Celui qui n’aime pas son frère n’est pas dans l'amour, et celui qui n'est pas dans l'amour n’est pas en Dieu, car « Dieu est amour » (1Jn 4,8).

En outre, celui qui n'est pas en Dieu n'est pas dans la lumière, car « Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui » (1Jn 1,5). Celui donc qui n'est pas dans la lumière, quoi d'étonnant qu'il ne voie pas la lumière, autrement dit, qu'il ne voie pas Dieu, puisqu'il est dans les ténèbres ? Il voit son frère d'une vue humaine, qui ne permet pas de voir Dieu. Mais si ce frère qu'il voit d'une vue humaine, il l'aimait d'un amour spirituel, il verrait Dieu qui est l’amour même, de cette vue intérieure qui permet de le voir…

Qu'il ne soit plus question de savoir combien de charité nous devons à notre frère, combien à Dieu : incomparablement plus à Dieu qu'à nous, autant à nos frères qu'à nous-mêmes ; or nous nous aimons d'autant plus nous-mêmes que nous aimons Dieu davantage. C'est donc d'une seule et même charité que nous aimons Dieu et le prochain, mais nous aimons Dieu pour lui-même, nous et le prochain pour Dieu.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 8 juin 2007

Le vendredi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : Saint Médard de Noyon, évêque (+ 560)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,35-37

Quand Jésus enseignait dans le Temple, il déclarait : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ?
David lui-même a dit sous l'inspiration de l'Esprit Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : 'Siège à ma droite jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis sous tes pieds !' David lui-même le nomme Seigneur.
D'où vient qu'il est également son fils ? » Et la foule, qui était nombreuse, l'écoutait avec plaisir.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Eglise
Catéchèse baptismale 10, 2-5 ; PG 33, 662s (trad. Bouvet/Orval)

« Son nom est Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Ap 19,16)

Si quelqu'un veut honorer Dieu, qu'il se prosterne devant son Fils. Sans cela, le Père n'accepte pas d'être adoré. Du haut du ciel, le Père a fait entendre ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis ma complaisance » (Mt 3,17). Le Père s'est complu dans le Fils...qui est appelé « Seigneur » (Lc 2,11), non pas abusivement comme les seigneurs humains, mais bien parce que la seigneurie lui appartient naturellement de toute éternité...

Tout en demeurant lui-même et en gardant vraiment la gloire immuable de son état de Fils, il s'ajuste néanmoins à nos faiblesses, comme un très habile médecin et un maître compatissant. Il a fait cela alors qu'il était réellement Seigneur, alors que son pouvoir n'était pas dû à un avancement, mais que la gloire de la seigneurie était à lui par nature. Il n'était pas seigneur à notre manière, mais qu'il était Seigneur en toute vérité, exerçant la seigneurie avec le consentement du Père sur ses propres créatures. Nous autres, en effet, nous avons maîtrise sur des hommes qui sont nos égaux en dignité comme en souffrance, souvent même sur des aînés. En notre Seigneur Jésus Christ, au contraire, la seigneurie n'est pas de cette sorte : il est d'abord Créateur, ensuite Seigneur. Il a tout créé selon la volonté du Père, ensuite il exerce sa seigneurie sur ce qui n'existe que par lui.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 9 juin 2007

Le samedi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  Bse Anna-Maria Taïgi (+ 1837), Saint Ephrem (+ 373)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,38-44

Dans son enseignement, il disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d'autant plus sévèrement condamnés. »
Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes.
Jésus s'adressa à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p.95)

« Ils ont donné de leur superflu, mais elle, de son indigence »

Il faut donner ce qui vous coûte quelque chose. Il ne suffit pas de donner seulement ce dont vous pouvez vous passer mais aussi ce dont vous ne pouvez ni ne voulez vous passer, des choses auxquelles vous êtes attaché. Votre don devient alors un sacrifice qui aura du prix aux yeux de Dieu... C'est ce que j'appelle l'amour en action. Tous les jours, je vois grandir cet amour, chez des enfants, des hommes et des femmes.

Un jour je descendais la rue ; un mendiant vint vers moi et me dit: « Mère Teresa, tout le monde te fait des cadeaux ; moi aussi, je veux te donner quelque chose. Aujourd'hui, je n'ai reçu que vingt-neuf centimes pour toute la journée et je veux te les donner. » Je réfléchis un moment ; si je prends ces vingt-neuf centimes (qui ne valent pratiquement rien), il risque de n'avoir rien à manger ce soir, et si je ne les prends pas, je lui ferai de la peine. Alors j'ai tendu les mains et j'ai pris l'argent. Jamais sur aucun visage, je n'ai vu autant de joie que sur celui de cet homme, tellement heureux d'avoir pu faire un don à Mère Teresa ! C'était un énorme sacrifice pour lui, qui avait mendié toute la journée au soleil cette somme dérisoire dont on ne pouvait rien faire. Mais c'était merveilleux aussi, car ces piécettes auxquelles il renonçait devenaient une fortune, puisqu'elles étaient données avec tant d'amour.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Dimanche 10 juin 2007

Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité

Saint(s) du jour : Saint Landry (Mort vers 660)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,11-17

La foule s'en aperçut et le suivit. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu, et il guérissait ceux qui en avaient besoin.
Le jour commençait à baisser. Les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs pour y loger et trouver de quoi manger : ici nous sommes dans un endroit désert. »
Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons... à moins d'aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde. »
Il y avait bien cinq mille hommes.Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante. »
Ils obéirent et firent asseoir tout le monde.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils distribuent à tout le monde.
Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient : cela remplit douze paniers.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Prières

« Le pain des anges, le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants de Dieu » (Séquence de la fête)

Dieu tout-puissant et éternel, voici que je m'approche du sacrement de votre fils unique notre Seigneur Jésus Christ. Malade, je viens au médecin dont dépend ma vie ; souillé, à la source de la miséricorde ; aveugle, au foyer de la lumière éternelle ; pauvre et dépourvu de tout, au maître du ciel et de la terre.

J'implore donc ton immense, ton inépuisable générosité, afin que tu daignes guérir mes infirmités, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement, combler mon indigence, couvrir ma nudité ; et qu'ainsi je puisse recevoir le pain des anges (Ps 77,25), le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs (1Tm 6,15), avec toute la révérence et l'humilité, toute la contrition et la dévotion, toute la pureté et la foi, toute la fermeté de propos et la droiture d'intention que requiert le salut de mon âme.

Donne-moi, je t’en prie, de ne pas recevoir simplement le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, mais bien toute la force et l'efficacité du sacrement. Dieu plein de douceur, donne-moi de si bien recevoir le Corps de ton Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, ce corps matériel qu'il a reçu de la Vierge Marie, que je mérite d'être incorporé à son Corps mystique et compté parmi ses membres.

Père plein d'amour, accorde-moi que ce Fils bien-aimé que je m'apprête à recevoir maintenant sous le voile qui convient à mon état de voyageur, je puisse un jour le contempler à visage découvert et pour l'éternité, lui qui, étant Dieu, vit et règne avec toi dans l'unité du Saint Esprit dans les siècles des siècles. Amen.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde / Christus.fr

 

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