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L'Évangile du jour et son commentaire

 

Dimanche  27 mai 2007

Fête de la Pentecôte

Saint(s) du jour : Saint Augustin de Cantorbéry (+605)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,15-16.23-26

Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous :
Jésus lui répondit : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
1er sermon pour la Pentecôte

« Je prierai le Père et il vous donnera un autre Défenseur »

Rien de plus doux en Dieu que son Esprit Saint ; il est la bonté même de Dieu ; il est Dieu… Au début -- c’était nécessaire -- l’Esprit invisible manifestait sa venue par des signes visibles. Mais aujourd’hui, plus les signes sont spirituels, plus ils conviennent et semblent dignes de l’Esprit Saint. Ainsi il est venu sur les apôtres sous la forme de langues de feu afin qu’ils annoncent à tous les peuples des paroles de feu et prêchent dans une langue de feu une loi de feu. Que personne ne se plaigne de ce que l’Esprit ne se manifeste pas à nous de la même façon. « A chacun, en effet, l’Esprit se révèle pour le bien de tous » (1Co 12,7). Ainsi -- est-il besoin de le dire ? -- c’est pour nous plus que pour les apôtres qu’a eu lieu cette manifestation. En effet, à quoi leur auraient servi les langues étrangères sinon à convertir les peuples ?

Mais il y avait une autre révélation qui les a touchés plus intimement, et c’est ainsi qu’aujourd’hui encore l’Esprit se manifeste en nous. C’était clair pour tous qu’ils avaient été revêtus de « la force d’en haut » (Lc 24,49) quand, d’un esprit si peureux, ils sont passés à une telle assurance. Ils ne fuient plus, ils ne se cachent plus par crainte ; à présent ils déploient plus d’énergie à prêcher qu’ils n’en déployaient naguère à s’enfuir. Cette transformation, qui est l’oeuvre du Très-Haut, apparaît clairement dans Pierre, le prince des apôtres ; hier effrayé à la voix d’une servante (Mt 26,69), il est maintenant inébranlable sous les menaces des grands prêtres. « Ils s’en allèrent du Grand Conseil, dit l’Ecriture, tout joyeux d’avoir été dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus » (Ac 5,41). Et pourtant, voici peu, alors qu’on amenait celui-ci au Conseil, ils avaient pris la fuite et l’avaient abandonné.

Qui pourrait douter de la venue de l’Esprit de force dont la puissance invisible a illuminé leurs coeurs ? C’est de la même manière que ce que l’Esprit opère en nous rend témoignage de sa présence en nous

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 28 mai 2007

Le lundi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : Saint Germain de Paris (+576)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,17-27

Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L'homme répondit : « Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. »
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu.
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 63 sur St Matthieu ; PG 58, 603s (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 103)

« Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

Ce n'était pas un empressement médiocre que le jeune homme avait montré ; il était comme un amoureux. Alors que les autres hommes s'approchaient du Christ pour le mettre à l'épreuve ou pour lui parler de leurs maladies, de celles de leurs parents ou d'autres gens encore, lui s'approche pour s'entretenir avec lui de la vie éternelle. Le terrain était riche et fertile, mais il était plein de ronces prêtes à étouffer les semences (Mt 13,7). Considère comme il est bien disposé à obéir aux commandements : « Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »… Aucun Pharisien n'a jamais manifesté de tels sentiments ; ils étaient plutôt furieux d'avoir été réduits au silence. Notre jeune homme, lui, est reparti les yeux baissés de tristesse, signe non négligeable de ce qu'il n'était pas venu avec de mauvaises dispositions. Il était seulement trop faible ; il avait le désir de la Vie, mais une passion très difficile à surmonter le retenait…

« Si tu veux être parfait, va, vends tes biens, donnes-en le prix aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux ; puis viens, suis-moi… En entendant ces paroles, le jeune homme s'en alla tout triste ». L'évangéliste montre quelle est la cause de cette tristesse : c'est qu'il « avait de grands biens ». Ceux qui ont peu et ceux qui sont plongés dans l’abondance ne possèdent pas leurs biens de la même façon. Chez les derniers l’avarice peut être une passion violente, tyrannique. En eux, toute nouvelle possession allume une flamme plus vive, et ceux qui en sont atteints sont plus pauvres qu'avant. Ils ont plus de désirs et pourtant sentent plus fort leur soi-disant indigence. Considère en tout cas comment ici la passion a montré sa force… « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Non que le Christ condamne les richesses, mais plutôt ceux qu'elles possèdent.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 29 mai 2007

Le mardi de la 8e semaine de Pâques

Saint(s) du jour : Sainte Ursule Ledochowska (1865-1939), Bienheureux Aymard (Mort en 1242)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,28-31

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des soeurs, une mère, un père, des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, soeurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS, vol. 8, n° 2 « Divine Calls »

« Nous avons tout quitté pour te suivre »

Nous ne sommes pas appelés une fois seulement, mais bien des fois; tout le long de notre vie, Christ nous appelle. Il nous a appelés d'abord par le baptême, mais plus tard aussi ; que nous obéissions ou non à sa voix, il nous appelle encore en sa miséricorde. Si nous manquons à nos promesses baptismales, il nous appelle à nous repentir. Si nous nous efforçons de répondre à notre vocation, il nous appelle toujours plus avant, de grâce en grâce, de sainteté en sainteté, tant que la vie nous est laissée pour cela.

Abraham a été appelé à quitter sa maison et son pays (Gn 12,1), Pierre ses filets (Mt 4,18), Matthieu son emploi (Mt 9,9), Elisée sa ferme (1R 19,19), Nathanaël sa retraite (Jn 1,47). Sans cesse, tous nous sommes appelés, d'une chose à l'autre, toujours plus loin, n'ayant pas de lieu de repos, mais montant vers notre repos éternel, et n'obéissant à un appel intérieur que pour être prêts à en entendre un autre.

Christ nous appelle sans cesse, pour nous justifier sans cesse ; sans cesse, de plus en plus, il veut nous sanctifier et nous glorifier. Nous devons le comprendre, mais nous sommes lents à nous rendre compte de cette grande vérité, que Christ marche en quelque sorte parmi nous, et que de sa main, de ses yeux, de sa voix, il nous fait signe de le suivre. Nous ne saisissons pas que son appel est quelque chose qui a lieu en ce moment même. Nous pensons qu'elle a eu lieu au temps des apôtres ; mais nous n'y croyons pas, nous ne l'attendons pas vraiment pour nous-mêmes.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 30 mai 2007

Le mercredi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  Sainte Jeanne d'Arc (+1431)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,32-45

Les disciples étaient en route avec Jésus pour monter à Jérusalem ; Jésus les précédait ; ils étaient effrayés, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze avec lui, il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort, ils le livreront aux païens,
ils se moqueront de lui, ils cracheront sur lui, ils le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera. »
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. »
Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. »
Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean.
Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur.
Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous :
car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l’Eglise
(trad. Oeuvres, t.14)

« Donner sa vie en rançon pour la multitude »

Un Dieu qui sert, qui balaie la maison, qui se livre à des travaux pénibles -- comme une seule de ces pensées devrait suffire à nous combler d'amour ! Lorsque le Sauveur s'est mis à prêcher son Évangile, il s’est fait « le serviteur de tous », déclarant lui-même « qu'il n'était pas venu pour être servi, mais pour servir ». C'est comme s'il avait dit qu'il voulait être le serviteur de tous les hommes. Et au terme de sa vie, il ne s’est pas contenté, dit saint Bernard, « d'avoir pris la condition de serviteur pour se mettre au service des hommes ; il a voulu prendre l'aspect d'un serviteur indigne pour être frappé et subir la peine qui nous était due en raison de nos péchés ».

Voici que le Seigneur, serviteur obéissant de tous, se soumet à la sentence de Pilate, tout injuste qu'elle est, et se livre à ses bourreaux... Ainsi, ce Dieu nous a tant aimés que, par amour pour nous, il a voulu obéir comme esclave jusqu'à mourir et à mourir d'une mort douloureuse et infâme, le supplice de la croix (Ph 2,8).

Or, en tout cela, il obéissait non comme Dieu, mais comme homme, comme esclave dont il avait assumé la condition. Tel saint s'est livré comme esclave pour racheter un pauvre, et il s'est attiré par là l'admiration du monde par cet acte héroïque de charité. Mais qu'est-ce que cette charité comparée à celle du Rédempteur ? Etant Dieu, voulant nous racheter de l'esclavage du diable et de la mort qui nous était dû, il se fait esclave lui-même, il se laisse ligoter et clouer à la croix. « Pour que le serviteur devienne maître, dit saint Augustin, Dieu a voulu se faire serviteur. »

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 31 mai 2007

Fête de la Visitation de la Vierge Marie

Saint(s) du jour :  Visitation de la Vierge Marie
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-56

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ;désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Origène (vers 185-253), prêtre et théologien
7ème homélie sur St Luc ; PG 13, 1817s (trad. coll. Pères dans la foi, vol. 34, p. 45 ; SC 87, p.159)

« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »

« Tu es bénie entre les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. D'où me vient cette faveur que la Mère de mon Seigneur vienne à moi ? » Ces mots : « D'où me vient cette faveur ? » ne sont pas un signe d'ignorance, comme si Élisabeth toute remplie du Saint Esprit ne savait pas que la Mère du Seigneur était venue à elle selon la volonté de Dieu. Voici le sens de ses paroles : « Qu'ai-je fait de bien ? En quoi mes oeuvres sont-elles assez importantes pour que la Mère du Seigneur vienne me voir ? Suis-je une sainte ? Quelle perfection, quelle fidélité intérieure m'ont mérité cette faveur, une visite de la Mère du Seigneur ? » « Car ta voix n'a pas plutôt frappé mes oreilles que mon enfant a exulté de joie dans mon sein. » Il avait senti que le Seigneur était venu pour sanctifier son serviteur même avant sa naissance.

Puisse-t-il m'arriver d'être traité de fou par ceux qui n'ont pas la foi, pour avoir cru en de tels mystères !… Car ce qui est tenu pour folie par ces gens-là est pour moi occasion de salut. En effet, si la naissance du Sauveur n'avait pas été céleste et bienheureuse, si elle n'avait rien eu de divin et de supérieur à la nature humaine, jamais sa doctrine n'aurait gagné toute la terre. Si dans le sein de Marie, il n'y avait eu qu'un homme et non le Fils de Dieu, comment aurait-il pu se faire qu'en ce temps-là, et aujourd'hui encore, soient guéries toutes sortes de maladies, non seulement du corps, mais aussi de l'âme ?… Si nous rassemblons tout ce qui est rapporté de Jésus, nous pouvons constater que tout ce qui a été écrit à son sujet est tenu pour divin et digne d'admiration, car sa naissance, son éducation, sa puissance, sa Passion, sa résurrection ne sont pas seulement des faits qui ont eu lieu en ce temps-là : ils sont à l’oeuvre en nous aujourd'hui encore.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 1er juin 2007

Le vendredi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  Saint Justin (mort vers 165 )

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 11,11-25

Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il inspecta du regard toutes choses et, comme c'était déjà le soir, il sortit avec les Douze pour aller à Béthanie.
Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim.
Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s'il y trouverait quelque chose ; mais, en s'approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues.
Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples écoutaient.
Ils arrivent à Jérusalem. Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes,
et il ne laissait personne traverser le Temple en portant quoi que ce soit.
Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L'Écriture ne dit-elle pas : Ma maison s'appellera maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Les chefs des prêtres et les scribes apprirent la chose, et ils cherchaient comment le faire mourir. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.
Et quand le soir tombait, Jésus et ses disciples s'en allaient hors de la ville.
Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu'aux racines.
Pierre, se rappelant ce qui s'était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. »
Alors Jésus leur déclare : « Ayez foi en Dieu.
Amen, je vous le dis : tout homme qui dira à cette montagne : 'Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer', s'il ne doute pas dans son coeur, mais croit que ce qu'il dit va arriver, cela lui sera accordé !
C'est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l'avez déjà reçu, cela vous sera accordé.
Et quand vous êtes là, en train de prier, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez-lui, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem, docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 5

« Ayez foi en Dieu »

« C'est une grande affaire, dit l'Ecriture, de trouver un homme qui a la foi » (Pr 20,6). Je ne te dis pas cela pour t'inciter à m'ouvrir ton coeur, mais pour que tu montres à Dieu la candeur de ta foi, à ce Dieu qui sonde les reins et les coeurs et qui connaît les pensées des hommes (Ps 7,10;93,11). Oui, c'est une grande chose qu'un homme qui a la foi ; il est plus riche que tous les riches. En effet, le croyant possède toutes les richesses de l'univers, puisqu'il les méprise et les foule aux pieds. Car, même si ceux qui sont riches possèdent des tas de choses au plan matériel, comme ils sont pauvres spirituellement ! Plus ils amassent, plus on les sent consumés du désir de ce qui leur manque. Au contraire, et c'est bien là le comble du paradoxe, l'homme qui a la foi est riche au sein de la pauvreté, car il sait qu'il n'a besoin que de vêtements et de nourriture ; il s'en contente et met sous ses pieds les richesses.

Et ce n’est pas seulement nous, qui portons le nom du Christ, qui vivons d’une démarche de foi. Tous les hommes, même ceux qui sont étrangers à l’Eglise, vivent d’une démarche semblable. C’est par une foi dans l’avenir que des gens qui ne se connaissent pas parfaitement contractent un mariage ; l’agriculture est basée sur la confiance que les travaux engagés porteront des fruits ; les marins mettent leur confiance dans un frêle esquif de bois… C’est selon une démarche de foi que tiennent la plupart des entreprises humaines ; tout le monde croit en des principes.

Mais aujourd’hui les Ecritures vous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu. C’est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23). Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16)… La foi soutient les hommes jusqu’à marcher sur la mer (Mt 14,29). Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des soeurs de Lazare a été si forte qu’il a été rappelé des morts (Jn 11)… La foi donnée gratuitement par l’Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines. Grâce à elle on peut dire à cette montagne : « Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 2 juin 2007

Le samedi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  Saints Pothin, Sainte Blandine et leurs compagnons, martyrs à Lyon (+ 177)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 11,27-33

Jésus et ses disciples reviennent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et venait dans le Temple, les chefs des prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver.
Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou bien qui t'a donné autorité pour le faire ? »
Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais cela.
Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : 'Du ciel', il va dire : 'Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ?'
Mais allons-nous dire : 'Des hommes' ? » Ils redoutaient la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète.
Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
De Trinitate, VII, 26-27

« Par quelle autorité fais-tu cela ? »

Il est bien au Père, ce Fils qui lui ressemble. Il vient de lui, ce Fils qu'on peut lui comparer, car il lui est semblable. Il est son égal, ce Fils qui accomplit les mêmes oeuvres que lui (Jn 5,36)... Oui, le Fils accomplit les oeuvres du Père ; c'est pourquoi il nous demande de croire qu'il est le Fils de Dieu. Il ne s'arroge pas là un titre qui ne lui serait pas dû ; ce n'est pas sur ses propres oeuvres qu'il appuie sa revendication. Non ! Il rend témoignage que ce ne sont pas ses propres oeuvres, mais celles de son Père. Et il atteste ainsi que l'éclat de ses actions lui vient de sa divine naissance. Mais comment les hommes auraient-ils pu reconnaître en lui le Fils de Dieu, dans le mystère de ce corps qu'il avait assumé, dans cet homme né de Marie ? C'est pour faire pénétrer en leur coeur la foi en lui que le Seigneur accomplissait toutes ces oeuvres : « Si j'accomplis les oeuvres de mon Père, alors, même si vous ne voulez pas croire en moi, croyez au moins mes oeuvres ! » (Jn 10,38)

Si l'humble condition de son corps semble un obstacle pour croire en sa parole, il nous demande de croire au moins en ses oeuvres. En effet, pourquoi le mystère de sa naissance humaine nous empêcherait-il de percevoir sa naissance divine ?... « Si vous ne voulez pas croire en moi, croyez en mes oeuvres, pour savoir et reconnaître que le Père est en moi, et moi dans le Père »...

Telle est la nature qu'il possède par naissance ; tel est le mystère d'une foi qui nous assurera le salut : ne pas diviser ceux qui sont un, ne pas priver le Fils de sa nature, et proclamer la vérité du Dieu Vivant né du Dieu Vivant... « Comme le Père qui m'a envoyé est vivant, de même, moi, je vis par le Père » (Jn 6,57). « Comme le Père a la vie en lui-même, de même il a donné au Fils d'avoir aussi en lui-même la vie » (Jn 5,26).

source: http://www.levangileauquotidien.org

Dimanche 3 juin 2007

Sainte Trinité, solennité

Saint(s) du jour :  Martyrs de l'Ouganda Charles Lwanga et ses compagnons (+ 1886)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,12-15

J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Relations, n° 33 (trad. OC, Cerf 1995, p. 407)

« Reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, en adorant son unité toute puissante » (Collecte)

La vérité sur la très sainte Trinité m’avait été exposée par des théologiens mais je ne l’avais pas comprise comme je le fais à présent, après ce que Dieu m’a montré… Ce qui me fut représenté, ce sont trois Personnes distinctes, que l'on peut considérer et entretenir séparément. Je me suis dit ensuite que le Fils seul s'est incarné, ce qui montre clairement la réalité de cette distinction. Ces Personnes se connaissent, s'aiment et communiquent entre elles. Mais si chaque Personne est distincte, comment disons-nous qu'elles n'ont toutes trois qu'une seule essence ? De fait, c'est là ce que nous croyons ; c'est une vérité absolue, pour laquelle je souffrirais mille fois la mort. Ces trois Personnes n'ont qu'un seul vouloir, un seul pouvoir, une seule souveraineté, de sorte qu'aucune d'elles ne peut rien sans les autres et qu'il n'y a qu'un seul Créateur de tout ce qui est créé. Le Fils pourrait-il créer une fourmi sans le Père ? Non, parce qu'ils n'ont qu'un même pouvoir. Il en est de même du Saint Esprit.

Ainsi, il n'y a qu'un seul Dieu tout-puissant, et les trois Personnes ne forment qu'une seule Majesté. Quelqu'un pourrait-il aimer le Père, sans aimer le Fils et l'Esprit Saint ? Non, mais celui qui se rend agréable à l'une de ces trois Personnes, se rend agréable à toutes les trois, et celui qui offense l'une d'elles offense les deux autres. Le Père peut-il exister sans le Fils et sans l'Esprit Saint ? Non, parce qu'ils n'ont qu'une même essence, et là où se trouve une des Personnes se trouvent les deux autres, parce qu'elles ne peuvent pas se séparer.

Comment donc voyons-nous trois Personnes distinctes ? Comment le Fils s'est-il incarné, et non le Père ou l'Esprit Saint ? Je ne l'ai pas saisi ; les théologiens le savent. Ce que je sais, c'est que les trois Personnes ont concouru à cette oeuvre merveilleuse. Au reste, je ne m'arrête pas longtemps à des questions de ce genre ; mon esprit s'attache aussitôt à cette vérité que Dieu est tout-puissant, que l'ayant ainsi voulu, il l'a pu, et qu'il pourra de même tout ce qu'il voudra. Moins je comprends ces choses, plus je les crois, et plus elles me donnent de dévotion. Dieu soit à jamais béni ! Amen.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde / Christus.fr

 

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