Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

L'Évangile du jour et son commentaire

 

Dimanche  6 mai 2007

Cinquième dimanche de Pâques

Saint(s) du jour :  Ste Prudence (+1492)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,31-33.34-35

Quand Judas fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt.
Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi.
Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Homélies sur St Jean, n° 65 (trad. cf. bréviaire)

« Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres »

« Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres »… Celui qui écoute ce commandement, ou plutôt qui y obéit, est renouvelé non par n'importe quel amour mais par celui que le Seigneur a précisé en ajoutant, afin de le distinguer de l’affection purement naturelle : « Comme je vous ai aimés »... « Tous les membres du corps ont souci les uns des autres. Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est à l'honneur, tous les membres se réjouissent avec lui » (1Co 12,25-26). Ils entendent, en effet, et ils observent cette parole : « Je vous donne un commandement nouveau, c'est de vous aimer les uns les autres », non pas comme font les débauchés, ni ceux qui s'aiment simplement parce qu'ils ont une même nature, mais comme s'aiment ceux qui sont tous « des dieux » (Jn 10,35) et « les fils du Très-Haut » (Lc 6,35), pour devenir ainsi les frères de son Fils unique. Ceux-là s'aiment les uns les autres parce que lui-même les a aimés, pour les conduire à la fin qui les comblera, là où leur désir pourra se rassasier de tous les biens. En effet, tous les désirs seront comblés lorsque Dieu sera « tout en tous » (1Co 15,28)…

Celui qui aime son prochain d’un amour pur et spirituel, qu’aimera-t-il en lui si ce n’est Dieu ? C’est cet amour que le Seigneur veut séparer de l’affection purement naturelle lorsqu’il ajoute : « Comme je vous ai aimés ». Qu’est-ce qu’il a aimé en nous, si ce n’est Dieu ? Non pas Dieu tel que nous le possédons déjà mais tel qu’il veut que nous le possédions là où « Dieu sera tout en tous ». Le médecin aime ses malades à cause de la santé qu’il veut leur donner, non à cause de la maladie. « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres ». C'est pour cela qu'il nous a aimés : afin qu'à notre tour nous nous aimions les uns les autres.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 7 mai 2007

Le lundi de la 5e semaine de Pâques

Saint(s) du jour :   Sainte Flavia Domitilla (Ier siècle), Sainte Gisèle (+1060)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,21-26

Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. »
Jude lui demanda : « Seigneur, pour quelle raison vas-tu te manifester à nous, et non pas au monde ? »
Jésus lui répondit : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Bienheureux Jan van Ruusbroec (1293-1381), chanoine régulier
Les Noces spirituelles, III (trad. Louf, Bellefontaine 1993, p. 214 rev.)

« L’Esprit Saint vous enseignera tout »

La vie de contemplation est la vie du ciel… Grâce à l'amour d’union avec Dieu en effet, l'homme passe au-delà de son être de créature, pour découvrir et savourer l'opulence et les délices que Dieu est lui-même et qu'il laisse couler sans cesse au plus caché de l'esprit humain, là où celui-ci est semblable à la noblesse de Dieu. Lorsque l'homme recueilli et contemplatif a ainsi rejoint son image éternelle, et lorsque, dans cette limpidité, grâce au Fils, il a trouvé sa place dans le sein du Père, il est éclairé par la vérité divine…

Car il faut savoir que le Père céleste, abîme vivant, est tourné, par des oeuvres, avec tout ce qui vit en lui, vers son Fils, comme vers son éternelle Sagesse (Pr 8,22s) ; et cette même Sagesse, avec tout ce qui vit en elle, se réfléchit, par des oeuvres, dans le Père, c'est-à-dire dans l’abîme dont elle est sortie. De cette rencontre jaillit la troisième Personne, celle qui se tient entre le Père et le Fils, c'est-à-dire le Saint Esprit, leur commun amour, qui est un avec les deux dans la même nature. Cet amour embrasse et traverse avec jouissance le Père, le Fils et tout ce qui vit en eux, et cela avec une telle opulence et une telle joie que toutes les créatures en sont réduites à un silence éternel. Car la merveille insaisissable, cachée en cet amour, dépassera éternellement la compréhension de toute créature.

Lorsque nous reconnaissons cette merveille et la savourons sans étonnement, c'est que notre esprit se trouve au-delà de lui-même et qu'il est un avec l'Esprit de Dieu, savourant et regardant sans mesure, comme Dieu savoure et regarde sa propre richesse dans l'unité de sa profondeur vivante, selon son mode incréé... Cette délicieuse rencontre, qui a lieu en nous selon le mode de Dieu, est sans cesse renouvelée… Car de même que le Père regarde sans cesse toutes les choses comme nouvelles dans la naissance de son Fils, elles sont aussi aimées d'une façon nouvelle par le Père et par le Fils dans le jaillissement du Saint Esprit. Voilà la rencontre du Père et du Fils en laquelle nous sommes amoureusement étreints, grâce au Saint Esprit, dans un amour éternel.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 8 mai 2007

Le mardi de la 5e semaine de Pâques

Saint(s) du jour :  Saint Désiré (+ 550)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,27-31

C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.
Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le prince du monde va venir. Certes, il n'y a rien en moi qui puisse lui donner prise,
mais il faut que le monde sache que j'aime mon Père, et que je fais tout ce que mon Père m'a commandé.Levez-vous, partons d'ici.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre 1, ch.11

« C’est ma paix que je vous donne »

Nous pourrions jouir d’une grande paix si nous ne voulions pas nous mêler de ce que disent et de ce que font les autres, et de ce qui ne nous regarde pas. Comment demeurer longtemps en paix quand on se mêle des affaires d'autrui, quand on cherche des occupations au-dehors, quand on ne se recueille que très peu ou très rarement ? Bienheureux les simples, parce qu'ils possèderont une grande paix ! Pourquoi certains saints ont-ils été si parfaits et contemplatifs ? Parce qu'ils se sont appliqués à faire mourir tous leurs désirs terrestres ; ainsi, ils ont pu s'attacher à Dieu de tout leur coeur, et vaquer librement à leur vie spirituelle. Mais nous sommes trop envahis par nos désirs ; nous nous soucions trop de ce qui passe... Il est rare que nous venions à bout d’un seul défaut ; le souci du progrès quotidien ne nous enflamme pas, et ainsi, nous restons froids ou tièdes.

Si nous étions parfaitement morts à nous-mêmes, sans nos préoccupations intérieures, nous aussi nous pourrions goûter les choses divines, avoir quelque expérience de contemplation. Le plus grand obstacle, l'unique obstacle, c’est que nous sommes trop attachés à nos passions et nos désirs pour entrer dans la voie parfaite des saints. Quand il nous arrive la moindre contrariété, nous nous laissons trop vite abattre et nous nous tournons vers les consolations humaines. Si nous nous efforcions, comme des hommes vaillants, de tenir ferme dans le combat, nous recevrions certainement le secours de Dieu car il est toujours prêt à aider ceux qui luttent en comptant sur sa grâce… Oh! Si tu savais quelle paix viendrait ainsi en toi, quelle joie rayonnerait sur les autres, combien serais-tu plus soucieux de ton avancement spirituel.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 9 mai 2007

Le mercredi de la 5e semaine de Pâques

Saint(s) du jour :  Saint Pacôme (+348), Thomas Pickering Martyr en Angleterre (+ 1665)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,1-8

Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite :
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits (trad. Eds. Présence 1975, p.445)

« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire »

Les apôtres ont vu le Seigneur dans sa gloire lorsqu'il a été transfiguré sur le Mont Thabor ; mais, plus tard, à l'heure de sa Passion, ils ont pris la fuite avec crainte. Telle est la fragilité de l'homme. En vérité, nous sommes bien de cette terre ; même plus : de cette terre pécheresse. C'est pourquoi le Seigneur a dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Et il en est ainsi.

Quand la grâce est en nous, nous sommes vraiment humbles ; alors notre intelligence est plus vive, et nous sommes obéissants, doux, agréables à Dieu et aux hommes. Mais quand nous perdons la grâce, nous nous desséchons comme un sarment retranché de la vigne. Si quelqu'un n'aime pas son frère pour lequel le Seigneur est mort au milieu de grandes souffrances, c'est qu'il s'est retranché de la Vigne. Mais celui qui lutte avec le péché sera porté par le Seigneur, comme le cep porte le sarment.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 10 mai 2007

Le jeudi de la 5e semaine de Pâques

Saint(s) du jour : Saint Isidore le Laboureur (+ 1170), Sainte Solange (+ 880), Bienheureux Ivan Merz (1896-1928)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,9-11

Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p. 73 rev.)

« Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous »

La joie est prière. La joie est force. La joie est amour. Elle est comme un filet d'amour qui prend les âmes. « Dieu aime ceux qui donnent avec joie » (2Co 9,7). Ceux qui donnent avec joie donnent le plus. Il n'y a pas de meilleure façon de manifester notre gratitude à Dieu et aux hommes que d'accepter tout avec joie. Un coeur brûlant d'amour est nécessairement un coeur joyeux. Ne laissez jamais la tristesse vous envahir au point de vous faire oublier la joie du Christ ressuscité.

Nous éprouvons tous l'ardent désir du ciel où se trouve Dieu. Or il est en notre pouvoir à tous d'être dès maintenant au ciel avec lui, d'être heureux avec lui en cet instant même. Mais ce bonheur immédiat avec lui veut dire : aimer comme il aime, aider comme il aide, donner comme il donne, servir comme il sert, secourir comme il secourt, demeurer avec lui toutes les heures du jour, et toucher son être même derrière le visage de l'affliction humaine.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 11 mai 2007

Le vendredi de la 5e semaine de Pâques

Saint(s) du jour :  Sainte Estelle (3ème siècle), Saint François de Girolamo (+ 1716), Saint Gautier (+ 1070)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,12-17

Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits (trad. Sophrony, Starets, Eds. Présence 1975, p. 384 rev.)

« Comme je vous ai aimés »
Pourquoi est-ce que l'homme souffre sur terre ? Pourquoi est-ce qu’il endure des peines et subit des maux ? Nous souffrons parce que nous n'avons pas d'humilité. Dans une âme humble vit le Saint Esprit, et il lui donne la liberté, la paix, l'amour et le bonheur.

Nous souffrons parce que nous n'aimons pas notre frère. Le Seigneur dit : « Aimez-vous les uns les autres, et vous serez mes disciples » (Jn 13,35). Quand nous aimons notre frère, l'amour de Dieu vient à nous. L'amour de Dieu est d'une grande douceur ; c'est un don du Saint Esprit, et on ne le connaît en plénitude que par le Saint Esprit. Mais il existe un amour modéré, celui que l'homme obtient quand il s'efforce d'accomplir les commandements du Christ et craint d'offenser Dieu ; et cela aussi est bien. Il faut chaque jour s'efforcer au bien et, de toutes ses forces, apprendre l'humilité du Christ.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 12 mai 2007

Le samedi de la 5e semaine de Pâques

Saint(s) du jour : Saint Achille de Larissa (+ 304), Saint Epiphane (+ 403), Sainte Imelda Lambertini (+ 1333), Saint Pancrace (IVème siècle)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,18-21

Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l'on a observé ma parole, on observera aussi la vôtre.
Les gens vous traiteront ainsi à cause de moi, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Jean Paul II
Homélie lors de la commémoration oecuménique des témoins de la foi du 20ème siècle, 7/5/00 (trad. DC 2227, p. 503 © Libreria Editrice Vaticana)

« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi »

« Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12,25). Il s'agit là d'une vérité que le monde contemporain refuse souvent et méprise, car il fait de l'amour de soi le critère suprême de l'existence. Mais les témoins de la foi [du vingtième siècle] n'ont considéré ni leur propre avantage, ni leur bien-être, ni même leur survie comme des valeurs supérieures à la fidélité à l'Évangile. Malgré leur faiblesse, ils ont opposé une résistance vigoureuse au mal. Dans leur fragilité a resplendi la force de la foi et de la grâce du Seigneur.

L'héritage précieux que ces témoins courageux nous ont laissé est un patrimoine commun à toutes les Églises et à toutes les Communautés ecclésiales… L’oecuménisme le plus convaincant est celui des martyrs et des témoins de la foi ; il indique aux chrétiens du vingt et unième siècle la voie de l'unité. C'est l'héritage de la croix vécu à la lumière de Pâques, héritage qui enrichit et soutient les chrétiens à mesure qu'ils avancent dans le nouveau millénaire…

Dans le siècle et dans le millénaire qui s'avance, puisse la mémoire de ces frères et de ces soeurs rester vivante ! Mieux encore, puisse-t-elle grandir ! Qu'elle soit transmise de génération en génération, afin d'être semence féconde d'un profond renouveau chrétien ! Qu'elle soit gardée comme un trésor d'une insigne valeur pour les chrétiens du nouveau millénaire et qu'elle soit levain pour parvenir à la pleine communion de tous les disciples du Christ !… Je prie le Seigneur pour que la nuée de témoins qui nous entourent (He 12,1) nous aide, nous tous croyants, à exprimer notre amour pour le Christ avec un courage égal au leur ; par celui qui demeure vivant dans son Église, aujourd'hui comme hier, demain et toujours !

source: http://www.levangileauquotidien.org

Dimanche 13 mai 2007

Sixième dimanche de Pâques

Saint(s) du jour :  Notre-Dame de Fatima, Bienheureux Marien de Jesus Euse Hoyos (1845-1926)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,23-29

Jésus lui répondit : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon 27, 8-10 (trad. Delhougne, Les Pères commentent p. 370)

« Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui »

« Le Père et moi, disait le Fils, nous viendrons chez lui, c'est-à-dire chez l'homme qui est saint, nous irons demeurer auprès de lui. » Et je pense que le prophète n'a pas parlé d'un autre ciel lorsqu'il a dit : « Tu habites chez les saints, toi la gloire d’Israël » (Ps 21,4 Vulg). Et l'apôtre Paul dit clairement : « Par la foi, le Christ habite en nos coeurs » (Ep 3,17). Il n'est donc pas surprenant que le Christ se plaise à habiter ce ciel-là. Alors que pour créer le ciel visible il lui a suffi de parler, il a lutté pour acquérir celui-là, il est mort pour le racheter. C'est pourquoi, après tous ses travaux, ayant réalisé son désir, il dit : « Voici le lieu de mon repos à tout jamais, c'est là le séjour que j'avais choisi » (Ps 131,14)…

Maintenant « pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? » (Ps 41,6). Penses-tu trouver en toi aussi une place pour le Seigneur ? Quelle place en nous est digne d'une telle gloire ? Quelle place suffirait à recevoir sa majesté ? Est-ce que je peux l'adorer seulement aux lieux où se sont arrêtés ses pas ? Qui m'accordera de pouvoir au moins suivre les traces d'une âme sainte « qu'il s'est choisie pour son domaine » ? (Ps 32,12)

Puisse-t-il daigner répandre en mon âme l'onction de sa miséricorde, si bien que je sois capable de dire, moi aussi : « Je cours dans la voie de tes volontés, car tu mets mon coeur au large » (Ps 118,32). Je pourrai peut-être, moi aussi, montrer en moi, sinon « une grande salle toute prête, où il puisse manger avec ses disciples » (Mc 14,15), du moins « un endroit où il puisse reposer sa tête » (Mt 8,20).

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde / Christus.fr

 

 » Sélection des derniers articles  
  haut de page page suivante