L'Évangile du jour et son
commentaire |
Si
vous désirez consulter les évangiles précédents ►
Calendrier de l'année liturgique complété chaque semaine
Seizième
dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour : Ste Marie-Madeleine (1er s.)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,38-42
Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village.
Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du
Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle
intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse
seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites
pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui
sera pas enlevée. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
3ème Sermon pour l’Assomption (trad. Béguin, Seuil 1953, p. 1002 rev.)
Marthe et Marie
Qui mieux que ceux qui ont la charge d’une communauté méritent qu’on leur
applique ces paroles : « Marthe, Marthe, tu te soucies de bien des choses »
? Qui s'inquiète de beaucoup de choses sinon celui à qui il incombe de
s'occuper aussi bien de Marie la contemplative que de son frère Lazare et
d’autres encore ? Vous reconnaissez Marthe inquiète et accablée de mille
soucis : c'est l'apôtre qui a « le souci de toutes les Eglises » (2Co
11,28), qui veille à ce que les pasteurs prennent soin de leurs ouailles. «
Nul n’est faible que je ne le sois avec lui, dit-il, et nul n’est scandalisé
sans que je sois brûlé aussi » (v. 29). Que Marthe reçoive donc le Seigneur
dans sa maison, puisque c'est à elle qu’est confié la direction du ménage…
Que ceux qui partagent ses tâches reçoivent aussi le Seigneur, chacun selon
son ministère particulier ; qu'ils accueillent le Christ et qu'ils le
servent, qu'ils l'assistent dans ses membres, les malades, les pauvres, les
voyageurs et les pèlerins.
Tandis qu'ils assument ces activités, que Marie demeure en repos, qu'elle
connaisse « combien le Seigneur est doux » (Ps 33,9). Qu’elle ait bien soin
de se tenir aux pieds de Jésus, le coeur plein d’amour et l’âme en paix,
sans le quitter des yeux, attentive à toutes ses paroles, admirant son beau
visage et son langage. « La grâce est répandue sur ses lèvres ; il est plus
beau que tous les fils des hommes » (Ps 44,3), plus beau même que les anges
dans leur gloire. Connais ta joie et rends grâce, Marie, toi qui as choisi
la meilleure part. Heureux les yeux qui voient ce que tu vois, les oreilles
qui méritent d'entendre ce que tu entends ! (Mt 13,16) Que tu es heureuse
surtout d'entendre battre le coeur de Dieu dans ce silence où il est bon
pour l'homme d'attendre son Seigneur !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Sévère d’Antioche (vers 465-538), évêque
Homélie 89 (trad. de Lubac, Catholicisme, Le Cerf 1947 rev.)
« Il est descendu du ciel » (Credo)
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. » Le Christ…n'a pas dit «
quelqu'un descendait » mais « un homme descendait », car le passage concerne
toute l'humanité. Celle-ci, par suite de la faute d'Adam, a quitté le séjour
élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à bon droit
Jérusalem -- nom qui signifie « la Paix de Dieu » -- et est descendu vers
Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante. Jéricho, c'est la
vie fiévreuse de ce monde, vie qui sépare de Dieu... Une fois donc que
l'humanité s'est détournée du bon chemin vers cette vie…, la troupe des
démons sauvages vient l'attaquer à la manière d'une bande de brigands. Ils
la dépouillent des vêtements de la perfection, ils ne lui laissent aucune
trace de la force d'âme, ni de la pureté, ni de la justice, ni de la
prudence, ni de rien de ce qui caractérise l’image divine (Gn 1,26), mais la
frappant ainsi par les coups répétés des divers péchés, ils l'abattent et la
laissent enfin à demi morte...
La loi donnée par Moïse a passé…, mais elle a manqué de force, elle n'a pas
conduit l'humanité à une guérison complète, elle n'a pas relevé celle qui
gisait… Car la Loi offrait des sacrifices et des offrandes « qui ne
pouvaient pas rendre parfaits, sous le rapport de la conscience, ceux qui
pratiquaient ce culte » parce que « le sang des taureaux et des boucs était
impuissant à ôter les péchés » (He 10,14)...
Enfin un Samaritain vint à passer. Le Christ se donne exprès le nom de
Samaritain. Car…c’est lui-même qui est venu, accomplissant le dessein de la
Loi et faisant voir par ses oeuvres « qui est le prochain » et qu'est-ce que
« aimer les autres comme soi-même ».
source: http://www.levangileauquotidien.org
Fête de
sainte Brigitte de Suède, copatronne de l'Europe
Saint(s) du jour : Ste Brigitte de Suède, veuve et fondatrice (+ 1373), St
Apollinaire, évêque et martyr (1er s.)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,31-35
Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font
demander.
Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : « Ta mère et
tes frères sont là dehors, qui te cherchent. »
Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il
dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma
mère. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Jean Paul II
Lettre apostolique « Spes aedificandi », 1/10/99 (trad. DC n° 2213 ©
copyright Libreria Editrice Vaticana)
Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l’Europe
Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes
pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s'ils rassemblent
parfois, d'autres fois divisent, mais il est nécessaire de s'appuyer plutôt
sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale
universelle, inscrite dans le coeur de tout homme. Une Europe qui
remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par
l'indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs
inaliénables, s'ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou
tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables
de son histoire.
Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne
inlassablement l'horizon idéal, s'avère encore une fois vital. À la lumière
des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile
Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que
l'ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l'existence. Il est
donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du
continent s'engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de
nourrir l'espérance de la plénitude du salut par l'annonce qui leur est
propre, celle de l'Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s'est
fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la
rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l'Esprit Saint
qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l'invoquer
avec le doux nom d'« Abba », Père (Rm 8,15;Ga 4,6).
C'est justement cette annonce d'espérance que j'ai voulu confirmer en
proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne »,
ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de
Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses,
ont apporté une contribution très significative à la croissance non
seulement de l'Église, mais de la société elle-même.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le mardi
de la 16e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : Ste Christine, vierge et martyre (+ 1224), St
Charbel Malkhlouf, ermite (+ 1898)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,46-50
Comme Jésus parlait encore à la foule, voici que sa mère et ses frères se
tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
Quelqu'un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent à
te parler. »
Jésus répondit à cet homme : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
Puis, tendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes
frères.
Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour
moi un frère, une soeur et une mère. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Jean-Jacques Olier (1608-1657), fondateur des Sulpiciens
Lettre n° 30 (rev. Tournay)
« Celui qui fait la volonté de mon Père…, celui-la est pour moi un frère,
une soeur et une mère »
Je voyais ce chef d’oeuvre admirable des mains de Dieu, la Sainte Vierge,
toute remplie du Saint Esprit dès sa naissance..., et les opérations de
l'Esprit Saint agissant en elle, se communiquant à elle en plénitude. Et je
considérais cette sainte âme de Marie rendant à Dieu le Père dès sa
naissance tous ses devoirs. Elle me paraissait s'offrant à Dieu et offrant
avec elle toute l'Eglise, comme ayant un jour à en être la Mère ; en sorte
que dans cette volonté nous étions compris, sanctifiés et consacrés à Dieu
par l'offrande que Marie avait faite d'elle-même, se consacrant à Dieu en
tout ce qu'elle était et ce qu'elle serait jamais. Il me semblait, suivant
cette vue, que nous devions ratifier cette offrande, nous vouer à Dieu comme
elle s'y était vouée, et nous consacrer à lui aussi fidèlement qu'elle
l'avait fait, et pour elle et pour nous. Quelle joie dans le coeur de Dieu,
disais-je en moi-même, pour une si sainte offrande que la Vierge Marie !
Quel doux présent que celui d'un coeur si amoureux et si vaste, qui, lui
seul, contient plus d'amour et présente plus de devoirs que ne le font tous
les anges ensemble. Car Marie présente à Dieu son âme qui contient Jésus et
toute son Eglise...
O Sainte Vierge, vraie demeure de Dieu, qui comprenez en vous toute
l'Eglise, on ne peut exprimer la gloire et la grandeur de votre âme. Elle
est devant les yeux de Dieu si aimable, que quiconque vous connaîtra…doit
attendre miséricorde.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Fête de saint Jacques (le majeur), Apôtre
Saint(s) du jour : St Jacques le Majeur, apôtre (+ 44)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,20-28
Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus
avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils :
ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton
Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire
à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. »
Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma
gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces
places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations
païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera
votre serviteur ;
et celui qui veut être le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir
et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Pape Benoît XVI
Audience générale du 21/6/06 (trad. DC n° 2362 © copyright Libreria Editrice
Vaticana)
« Ma coupe, vous y boirez »
Jacques, fils de Zébédée, appelé aussi Jacques le Majeur, appartient, avec
Pierre et Jean, au groupe des trois disciples privilégiés qui sont admis par
Jésus à assister à des moments importants de sa vie. Il a pu participer,
avec Pierre et Jean, au moment de l'agonie de Jésus au jardin de Gethsémani
et à l’événement de la Transfiguration de Jésus. Il s'agit donc de
situations très différentes l'une de l'autre. En un cas, Jacques fait
l'expérience avec les deux autres apôtres de la gloire du Seigneur, il le
voit en conversation avec Moïse et Élie, il voit transparaître la splendeur
divine en Jésus. Dans l'autre, il se trouve devant la souffrance et
l'humiliation, il voit de ses propres yeux combien le Fils de Dieu s’humilie
en se faisant obéissant jusqu'à la mort. Certainement, cette seconde
expérience a été pour lui une occasion de mûrir dans la foi, pour corriger
l'interprétation unilatérale, triomphaliste, de la première : il a dû
entrevoir que le Messie attendu par le peuple juif comme un triomphateur, en
réalité n'était pas auréolé seulement d'honneur et de gloire, mais aussi de
souffrances et de faiblesse. La gloire du Christ se réalise précisément dans
la croix, dans la participation à nos souffrances.
Cette maturation dans la foi a été menée à son achèvement par l'Esprit Saint
à la Pentecôte, de sorte que lorsque vint le moment du suprême témoignage,
Jacques ne fuit pas. Au début des années 40 du premier siècle, le roi Hérode
Agrippa, neveu d'Hérode le Grand, comme nous en informe Luc, « se mit à
maltraiter certains membres de l'Église. Il supprima Jacques, frère de Jean,
en le faisant décapiter » (Ac 12,1-2)… De saint Jacques, donc, nous pouvons
apprendre bien des choses : la promptitude à accueillir l'appel du Seigneur
même quand il nous demande de quitter la « barque » de nos sécurités
humaines (Mt 4,21), l'enthousiasme à le suivre sur les routes qu'il nous
indique au delà de toutes nos présomptions illusoires, la disponibilité à
témoigner de lui avec courage, si c'est nécessaire jusqu'au sacrifice
suprême de la vie. Ainsi Jacques le Majeur se présente à nous comme un
exemple éloquent de généreuse adhésion au Christ. Lui qui, initialement,
avait demandé par l'intermédiaire de sa mère à siéger aux côtés du Maître
dans son Royaume, a été précisément le premier à boire le calice de la
Passion, à partager avec les apôtres le martyre.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le jeudi de la 16e semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : Ste Anne, mère de la Sainte Vierge (1er s.), St
Joachim, père de la Sainte Vierge (1er s.)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,10-17
Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur
parles-tu en paraboles ? »
Il leur répondit : « A vous il est donné de connaître les mystères du
Royaume des cieux, mais à eux ce n'est pas donné.
Celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance ; mais celui qui n'a
rien se fera enlever même ce qu'il a.
Si je leur parle en paraboles, c'est parce qu'ils regardent sans regarder,
qu'ils écoutent sans écouter et sans comprendre.
Ainsi s'accomplit pour eux la prophétie d'Isaïe :Vous aurez beau écouter,
vous ne comprendrez pas.Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Le coeur de ce peuple s'est alourdi :ils sont devenus durs d'oreille,ils se
sont bouché les yeux,pour que leurs yeux ne voient pas,que leurs oreilles
n'entendent pas,que leur coeur ne comprenne pas,et qu'ils ne se
convertissent pas.Sinon, je les aurais guéris !
Mais vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient, et vos oreilles parce
qu'elles entendent !
Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce
que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne
l'ont pas entendu.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Hilaire (vers 315-367), évêque de Poitiers, docteur de l'Église
Traité des mystères, Préface (trad. SC 19, p. 72 rev. ; cf. Bouchet)
« A vous, il est donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu »
Toute l’œuvre contenue dans les saints livres annonce par des paroles,
révèle par des faits, établit par des exemples, l'avènement de Jésus Christ
notre Seigneur qui, envoyé par son Père, s'est fait homme en naissant d'une
vierge par l'opération du Saint Esprit. En effet, pendant toute la durée de
la création, c'est lui qui, par des préfigurations vraies et manifestes,
engendre, lave, sanctifie, choisit, sépare ou rachète l'Église dans les
patriarches : par le sommeil d'Adam, par le déluge de Noé, par la
justification d’Abraham, par la naissance d'Isaac, par la servitude de
Jacob. Pendant tout le déroulement du temps, en un mot, l'ensemble des
prophéties, cette mise en œuvre du plan secret de Dieu, nous a été donné par
bienveillance pour la connaissance de son incarnation à venir...
Dans chaque personnage, chaque époque, chaque fait, l'ensemble des
prophéties projette comme dans un miroir l'image de son avènement, de sa
prédication, de sa Passion, de sa résurrection et de notre rassemblement
dans l'Église... A commencer par Adam, point de départ de notre connaissance
du genre humain, nous trouvons annoncé dès l'origine du monde, en un grand
nombre de préfigurations, tout ce qui a reçu dans le Seigneur son achèvement
total.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le vendredi de la 16e
semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour : St Célestin Ier, pape (+ 432), Sts George,
Aurèle et Nathalie, Félix et Liliose, martyrs (+ 852)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,18-23
Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
Quand l'homme entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais
survient et s'empare de ce qui est semé dans son coeur : cet homme, c'est le
terrain ensemencé au bord du chemin.
Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c'est l'homme qui entend la
Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
mais il n'a pas de racines en lui, il est l'homme d'un moment : quand vient
la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe aussitôt.
Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c'est l'homme qui entend la
Parole ; mais les soucis du monde et les séductions de la richesse étouffent
la Parole, et il ne donne pas de fruit.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend la
Parole et la comprend ; il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou
trente pour un. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Ep 3, 579 ; CE 54 (trad. Une Pensée, Mediaspaul 1991, p. 95)
Porter du fruit, débarrassé des soucis du monde
Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de
souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni
inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à
une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de
disparaître, ne feront que croître. Car il n'y a rien qui renforce tant nos
défauts que l'inquiétude et l'obsession de s'en débarrasser.
Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche
d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer,
planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c'est encore lui
qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le
samedi de la 16e semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : St Innocent Ier, pape (+ 417), St Victor Ier, pape
(+ 198), St Samson, évêque (v. 565)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,24-30
Il leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à
un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l'ivraie
au milieu du blé et s'en alla.
Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : 'Seigneur, n'est-ce pas du bon
grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie
?'
Il leur dit : 'C'est un ennemi qui a fait cela.' Les serviteurs lui disent
:'Alors, veux-tu que nous allions l'enlever ?'
Il répond : 'Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé
en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la
moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en
bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Pie XII, pape de 1939 à 1958
Encyclique « Mystici corporis Christi », 1943
« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson »
Qu’on n'imagine pas que le Corps de l'Eglise, ayant l'honneur de porter le
nom du Christ, ne se compose, dès le temps de son pèlerinage terrestre, que
de membres éminents en sainteté, ou ne comprend que le groupe de ceux qui
sont prédestinés par Dieu au bonheur éternel. Il faut admettre, en effet,
que l'infinie miséricorde de notre Sauveur ne refuse pas maintenant une
place dans son Corps mystique à ceux auxquels il ne la refusa pas autrefois
à son banquet (cf Mt 9,11). Car toute faute, même un péché grave, n'a pas de
soi pour résultat -- comme le schisme, l'hérésie ou l'apostasie -- de
séparer l'homme du Corps de l'Eglise. Toute vie ne disparaît pas de ceux
qui, ayant perdu par le péché la charité et la grâce sanctifiante, devenus
par conséquent incapables de tout mérite surnaturel, conservent pourtant la
foi et l'espérance chrétienne, et à la lumière de la grâce divine, sous les
inspirations intérieures et l'impulsion du Saint Esprit, sont poussés à une
crainte salutaire et excités par Dieu à la prière et au repentir de leurs
fautes.
Que tous aient donc en horreur le péché qui souille les membres mystiques du
Rédempteur, mais que le pécheur tombé et qui ne s'est pas rendu par son
obstination indigne de la communion des fidèles soit accueilli avec beaucoup
d'amour, qu'on ne voie en lui avec une fervente charité qu'un membre infirme
de Jésus Christ. Car il vaut mieux, selon la remarque de saint Augustin, «
être guéri dans le Corps de l'Eglise qu'être retranché de ce Corps comme des
membres incurables » ; « tant que le membre est encore attaché au corps, il
ne faut pas désespérer de sa santé ; mais s'il en est retranché, il ne peut
plus ni être soigné ni être guéri ».
source: http://www.levangileauquotidien.org
Dix-septième dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour : Ste Marthe, vierge (1er s.), Bx Urbain II, pape (+
1099)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,1-13
Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de
ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean
Baptiste l'a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites :'Père,que ton nom soit
sanctifié,que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont
des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation.' »
Jésus leur dit encore : « Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le
trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains :
un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir.'
Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter !
Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés.
Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par
amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout
ce qu'il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous
trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui
frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un
poisson ?
ou un scorpion, quand il demande un oeuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos
enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui
le lui demandent ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de
l'Église, co-patronne de l’Europe
Les Dialogues, ch. 134 (trad. Guigues, Seuil 1953 p. 455 rev.)
« Demandez, vous obtiendrez »
Ta vérité a dit que si nous appelions il nous serait répondu, que si nous
frappions il nous serait ouvert, que si nous demandions il nous serait donné
: ô Père éternel, vers toi tes serviteurs clament miséricorde. Réponds-leur
donc. Car je sais que la miséricorde t'appartient en propre et c'est
pourquoi tu ne peux pas la refuser à qui te la demande. Ils frappent à la
porte de ta vérité, puisque c'est dans ta vérité, ton Fils (Jn 14,6), qu'ils
connaissent l'amour ineffable que tu éprouves pour l'homme. Voilà pourquoi
ils frappent à la porte. Et c’est pourquoi le feu de ta charité ne pourra
pas, ne peut pas ne pas ouvrir à ceux qui frappent avec persévérance.
Ouvre donc, dilate, brise les coeurs endurcis de ceux que tu as créés --
sinon pour ceux qui ne frappent pas, du moins pour ton infinie bonté et pour
l'amour de tes serviteurs qui frappent vers toi pour les autres. Exauce-les,
Père éternel… Ouvre la porte de ta charité illimitée, venue jusqu'à nous par
la porte du Verbe. Oui, je sais que tu ouvres avant que nous ne frappions
car c'est avec la volonté et avec l'amour que tu leur as donnés que tes
serviteurs frappent et t'appellent, pour ton honneur et le salut des âmes.
Donne-leur donc le pain de vie, c'est-à-dire le fruit du sang de ton Fils
unique.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la miséricorde
/
Christus.fr |