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L'Évangile du jour et son commentaire

Si vous désirez consulter les évangiles précédents   Calendrier de l'année liturgique complété chaque semaine

Dimanche 8 juillet 2007

Quatorzième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Thibaud de Marly, abbé (+ 1247)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,1-12.17-20

Après cela, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison.'
S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira.
Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous.'
Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites :
'Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le règne de Dieu est tout proche.'
Je vous le déclare : au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville.
Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair.
Vous, je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal.
Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Pape Benoît XVI
Message pour la Journée mondiale des missions 2006 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

La charité, âme de la mission

La mission, si elle n'est pas guidée par la charité, si elle ne jaillit pas d’un profond acte d'amour divin, risque de se réduire à une simple activité philanthropique et sociale. L’amour que Dieu nourrit pour chaque personne constitue en effet le coeur de l'expérience et de l'annonce de l'Évangile, et tous ceux qui l'accueillent en deviennent à leur tour des témoins. L’amour de Dieu qui donne vie au monde est l'amour qui nous a été donné en Jésus, Parole de salut, icône parfaite de la miséricorde du Père céleste.

Le message salvifique pourrait bien être résumé par les paroles de l'évangéliste Jean : « En ceci s'est manifesté l’amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui » (1Jn 4,9). Le mandat de diffuser l'annonce de cet amour a été confié par Jésus aux apôtres après sa résurrection, et les apôtres, transformés intérieurement le jour de la Pentecôte par la puissance de l’Esprit Saint, ont commencé à rendre témoignage au Seigneur mort et ressuscité. Depuis, l'Église poursuit cette même mission, qui constitue pour tous les croyants un engagement permanent auquel il est impossible de renoncer.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Lundi 9 juillet 2007

Le lundi de la 14e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour : Ste Amandine de Hasselt, martyre (+ 1900), Sts martyrs de Chine
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,18-26

Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu'un chef s'approcha ; il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l'instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. »
Jésus se leva et se mit à le suivre, ainsi que ses disciples.
Et voilà qu'une femme souffrant d'hémorragies depuis douze ans s'approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Jésus se retourna, la vit et lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t'a sauvée. » Et la femme fut sauvée à l'heure même.
Jésus, arrivé à la maison du chef, dit, en voyant les joueurs de flûte et l'agitation de la foule :
« Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Quand il eut mis la foule dehors, il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva.
Et la nouvelle se répandit dans tout ce pays.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Clément de Rome, pape de 90 à 100 environ
Lettre aux Corinthiens, §24-29

« La jeune fille n'est pas morte : elle dort »

Remarquons, mes bien-aimés, comment le Seigneur ne cesse de nous montrer la résurrection future dont il nous a donné les prémices en ressuscitant d'entre les morts le Seigneur Jésus Christ. Considérons, bien-aimés, les résurrections qui s'accomplissent périodiquement. Le jour et la nuit nous font voir une résurrection. La nuit se couche, le jour se lève ; le jour disparaît, la nuit survient. Regardons les fruits : comment se font les semailles, que se passe-t-il ? Le semeur sort, jette dans la terre les différentes semences. Celles-ci tombent, sèches et nues, sur la terre et se désagrègent. Puis, à partir de cette décomposition même, la magnifique providence du Maître les fait revivre et une seule graine se multiplie et porte du fruit... Trouverons-nous donc étrange et étonnant que le Créateur de l'univers fasse revivre ceux qui l'ont servi fidèlement et avec la confiance d'une foi parfaite ?...

Dans cette espérance, que nos coeurs s'attachent donc à celui qui est fidèle à ses promesses et juste dans ses jugements. Lui, qui a prescrit de ne pas mentir, à plus forte raison ne ment pas lui-même. Rien n'est impossible à Dieu, sauf de mentir. Ravivons donc notre foi en lui et considérons que tout est à sa portée.

D'une parole de sa toute-puissance, il a formé l'univers, et d'un mot il peut l'anéantir... Il fait tout quand il le veut et comme il le veut. Rien ne disparaîtra jamais de ce qu'il a décidé. Tout est présent devant lui et rien n'échappe à sa providence.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mardi 10 juillet 2007

Le mardi de la 14e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :   Stes Rufine et Seconde, martyres (3ème s.)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,32-38

On présenta à Jésus un possédé qui était muet.
Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut dans l'admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient : « C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons. »
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Jean Paul II
Message pour la 38ème Journée de prière pour les vocations, 6 mai 2001 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers »

Père saint, source intarissable de l'existence et de l'amour,
qui montres dans l'homme vivant la splendeur de ta gloire,
et qui déposes dans son coeur la semence de ton appel,
fais que personne, par notre négligence, n’ignore ou ne perde ce don,
mais que tous puissent marcher avec grande générosité
vers la réalisation de ton Amour.

Seigneur Jésus, qui durant ton pèlerinage sur les routes de la Palestine,
as choisi et appelé les apôtres
et leur as confié la tâche de prêcher l’Evangile,
de paître les fidèles, de célébrer le culte divin,
fais que, aujourd'hui aussi, ton Eglise ne manque pas
de prêtres saints qui portent à tous
les fruits de ta mort et de ta résurrection.

Esprit Saint, toi qui sanctifies l'Eglise
avec la constante effusion de tes dons,
mets dans le coeur des appelé(e)s à la vie consacrée
une intime et forte passion pour le Règne,
afin qu'avec un « oui » généreux et inconditionné
ils mettent leur existence au service de l'Evangile.

Vierge très Sainte, toi qui sans hésiter
t'es offerte toi-même au Tout-Puissant
pour la réalisation de son dessein de salut,
suscite la confiance dans le coeur des jeunes
afin qu'il y ait toujours des pasteurs zélés,
qui guident le peuple chrétien sur la voie de la vie,
et des âmes consacrées capables de témoigner
par la chasteté, la pauvreté et l'obéissance,
de la présence libératrice de ton Fils ressuscité.
Amen.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Mercredi 11 juillet 2007

Le mercredi de la 14e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  Fête de saint Benoît, abbé, patron de l'Europe
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 19,27-29

Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : quand viendra le monde nouveau, et que le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m'avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes pour juger les douze tribus d'lsraël.
Et tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des soeurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Pie XII, pape de 1939 à 1958
Encyclique Fulgens radiatur, 21/3/1947

L'Europe civilisée et évangélisée par les fils de saint Benoît

De même qu'aux siècles passés les légions romaines s'en allaient sur les routes consulaires pour tenter d'assujettir toutes les nations à l'empire de la Ville Eternelle, ainsi des cohortes innombrables de moines, dont les armes ne « sont pas celles de la chair, mais la puissance même de Dieu » (2Co 10,4), ont été envoyées par le souverain pontife pour propager efficacement le règne pacifique de Jésus Christ jusqu'aux extrémités de la terre, non par l'épée, la force ou le meurtre, mais par la croix et par la charrue, par la vérité et par l'amour.

Partout où posaient le pied ces troupes sans armes, formées de prédicateurs de la doctrine chrétienne, d'artisans, d'agriculteurs et de maîtres dans les sciences humaines et divines, les terres boisées et incultes étaient ouvertes par le fer de la charrue ; les arts et les sciences y élevaient leurs demeures ; les habitants, sortis de leur vie grossière et sauvage, étaient formés aux relations sociales et à la culture, et devant eux brillait en un vivant exemple la lumière de l'Évangile et de la vertu. Des apôtres sans nombre, qu'enflammait la charité céleste, ont parcouru les régions encore inconnues et agitées de l'Europe ; ils ont arrosé celles-ci de leurs sueurs et de leur sang généreux, et, après avoir pacifié leurs habitants, ils leur ont porté la lumière de la vérité catholique et de la sainteté…

De fait, non seulement l'Angleterre, la Gaule, les Pays Bataves, la Frise, le Danemark, la Germanie et la Scandinavie, mais aussi de nombreux pays slaves, se glorifient d'avoir été évangélisés par ces moines, qu'ils considèrent comme leurs gloires et comme les illustres fondateurs de leur civilisation.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Jeudi 12 juillet 2007

Le jeudi de la 14e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :   St Jean Gualbert, abbé (+ 1083), St Olivier Plunket, archevêque et martyr (+ 1681)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,7-15

Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous ;
ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture.
Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre départ.
En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle.
Si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.
Si l'on refuse de vous accueillir et d'écouter vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, en secouant la poussière de vos pieds.
Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Jean Paul II
Allocution à la rencontre interreligieuse à Assise, 27/10/86 (trad. DC no. 1929 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Que votre paix vienne sur elle »

Cette journée à Assise nous a aidés à devenir plus conscients de nos engagements religieux. Mais elle a aussi donné au monde, qui nous regarde par les médias, une plus grande conscience de la responsabilité de chaque religion en ce qui concerne les problèmes de la guerre et de la paix. Plus peut-être que jamais auparavant dans l'histoire, le lien intrinsèque qui unit une attitude religieuse authentique et le grand bien de la paix est devenu évident pour tous. Quel poids terrible à porter pour des épaules humaines ! Mais, en même temps, quelle vocation merveilleuse et exaltante à suivre ! Bien que la prière soit en elle-même une action, cela ne nous dispense pas de travailler pour la paix. Ici, nous agissons comme les hérauts de la conscience morale de l'humanité en tant que telle, de l'humanité qui désire la paix, qui a besoin de la paix.

Il n'y a pas de paix sans un amour passionné de la paix. Il n'y a pas de paix sans une volonté farouche de réaliser la paix. La paix attend ses prophètes. Ensemble, nous avons rempli nos yeux de visions de paix : elles libèrent des énergies pour un nouveau langage de paix, pour de nouveaux gestes de paix, des gestes qui brisent l'enchaînement fatal des divisions héritées de l'histoire ou engendrées par les idéologies modernes. La paix attend ses bâtisseurs. Tendons la main à nos frères et à nos soeurs pour les encourager à bâtir la paix sur les quatre piliers que sont la vérité, la justice, l'amour et la liberté. La paix est un chantier ouvert à tous et pas seulement aux spécialistes, savants et stratèges. La paix est une responsabilité universelle : elle passe par mille petits actes de la vie quotidienne. Par leur manière journalière de vivre avec les autres, les hommes font leur choix pour ou contre la paix…

Ce que nous avons fait aujourd'hui à Assise, en priant et en témoignant de notre engagement pour la paix, nous devons continuer à le faire chaque jour de notre vie. Car ce que nous avons fait aujourd'hui est vital pour le monde. Si le monde doit continuer, et si les hommes et les femmes doivent y survivre, le monde ne peut pas se passer de la prière.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Vendredi 13 juillet 2007

Le vendredi de la 14e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Henri II, empereur (+ 1024), St Joël, prophète (4ème s. av JC)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,16-23

« Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes.
Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël quand le Fils de l'homme viendra.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Aphraate ( ?-vers 345), moine et évêque à Ninive, près de Mossoul dans l’actuel Irak
Les Exposés, n° 21 (trad. SC 359, p. 835s)

« Le serviteur n’est pas plus grand que son maître » (Jn 15,20)

Jésus a été persécuté comme les justes [de l’Ancien Testament] ont été persécutés, afin que soient consolés les persécutés d'aujourd'hui, eux qui sont persécutés à cause de Jésus persécuté. Car il nous a écrit et nous a lui-même rendu coeur : « S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. Puisqu'ils vous persécutent, c'est que vous n'êtes pas du monde, comme moi je n'en suis pas » (Jn 15,19-20;17,14). Auparavant en effet, il nous avait écrit : « Vos pères vous livreront, vos frères et vos parents, tout le monde vous prendra en haine à cause de mon nom ». Il nous a encore enseigné : « Lorsqu'ils vous feront comparaître devant les chefs, devant les magistrats et devant les rois qui tiennent le monde, ne vous creusez pas la tête auparavant pour ce que vous devrez dire, comment vous pourrez répondre : c'est moi qui vous donnerai une bouche et une sagesse telle que vos adversaires ne pourront vous vaincre, car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit de votre Père, lui, parlera pour vous ».

C'est cet Esprit qui a parlé par la bouche de Jacob à Ésaü son persécuteur ; l'Esprit de sagesse qui a parlé devant Pharaon par la bouche de Joseph persécuté ; l'Esprit qui a parlé par la bouche de Moïse en tous les miracles qu'il a fait au pays d'Égypte…; l'Esprit qui chantait par la bouche de David persécuté, c'est par lui qu'il chantait pour soulager du mauvais esprit Saül son persécuteur ; l'Esprit qui avait revêtu Élie, avec lequel il a réprimandé Jézabel et Achab son persécuteur…; l'Esprit qui a réconforté Jérémie, et il s'est tenu debout, audacieusement, pour réprimander Sédécias ; l'Esprit qui a gardé Daniel et ses frères au pays de Babylone ; ce même Esprit qui a sauvegardé Mardochée et Esther dans le pays de leur captivité.

Écoute, mon ami, les noms des martyrs, des confesseurs et des persécutés : Abel, Jacob, Joseph, Moïse, Josué, Jephté, Samson, Gédéon et Baraq, David, Samuel, Ezechias, Elie, Elisée, Michée, Jérémie, Daniel, Ananias et ses frères, Judas Maccabée et ses frères… Mais le martyre de Jésus a été le plus grand et le meilleur : il a surpassé en tribulation et en confession tous ceux d’autrefois et tous ceux à venir.

source: http://www.levangileauquotidien.org

 

Samedi 14 juillet 2007

Le samedi de la 14e semaine du Temps Ordinaire

Saint(s) du jour :  St Camille de Lellis, fondateur (+ 1614), St Ulric de Cluny, o.s.b. (+ 1093)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,24-33

Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Le disciple doit se contenter d'être comme son maître, et le serviteur d'être comme son seigneur. Si le maître de maison s'est fait traiter de Béelzéboul, ce sera bien pire pour les gens de la maison.
Ne craignez pas les hommes ; tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu.
Ce que je vous dis dans l'ombre, dites-le au grand jour ; ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps.
Est-ce qu'on ne vend pas deux moineaux pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus que tous les moineaux du monde.
Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Patrick (vers 385-vers 461), moine missionnaire, évêque
Confession, § 43- 47 (trad. SC 249, p. 119s rev.)

« Ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits »

Je n’ai pas commencé ce travail de moi-même, mais c'est le Christ Seigneur qui m'a ordonné de venir passer auprès des Irlandais païens le reste de mes jours -- si le Seigneur le veut et s'il me préserve de toute voie mauvaise… Mais je n'ai pas confiance en moi-même « tant que je demeure dans ce corps de mort » (2P 1,13;Rm 7,24)… Je n'ai pas mené une vie parfaite comme d'autres fidèles, mais je le confesse à mon Seigneur et je ne rougis pas en sa présence. Car je ne mens pas : depuis que je l'ai connu dans ma jeunesse, l'amour de Dieu a grandi en moi, ainsi que sa crainte, et jusqu'à présent, par la grâce du Seigneur, « j'ai gardé la foi » (2Tm 4,7).

Que rie donc et que m'insulte qui voudra ; moi, je ne me tairai pas et je ne cacherai pas « les signes et les merveilles » (Dn 6,27) que le Seigneur m'a montrés, bien des années avant qu'ils ne soient accomplis, lui qui connaît toutes choses. C'est pourquoi je devrais rendre sans cesse grâces à Dieu, qui a si souvent pardonné ma sottise et ma négligence, et aussi de ce qu'il ne se soit pas une seule fois irrité contre moi, qui ai été donné comme évêque. Le Seigneur « a eu pitié » de moi « en faveur de milliers et de milliers d'hommes » (Ex 20,6), parce qu'il voyait que j’étais disponible… En effet nombreux étaient ceux qui s'opposaient à cette mission ; ils parlaient même entre eux derrière mon dos et disaient : « Pourquoi celui-là se jette-t-il dans une entreprise périlleuse chez des étrangers qui ne connaissent pas Dieu ? » Ce n'est pas par malice qu'ils s'exprimaient ainsi ; moi-même, je l'atteste : c’est à cause de ma rusticité qu’ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi j’ai été nommé évêque. Et moi, je n’ai pas été prompt à reconnaître la grâce qui était en moi. Maintenant tout cela est devenu clair pour moi.

Maintenant donc j’expose simplement à mes frères et à mes compagnons de service qui m'ont cru, pourquoi « j'ai prêché et continue de prêcher » (2Co 13,2), en vue de fortifier et de confirmer votre foi. Puissiez-vous ambitionner, vous aussi, des buts plus élevés et accomplir des oeuvres plus excellentes. Ce sera ma gloire, car « un fils sage est la gloire de son père » (Pr 10,1).

source: http://www.levangileauquotidien.org

Dimanche 15 juillet 2007

Quinzième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour :  St Donald (8ème s.), St Bonaventure, évêque et docteur de l'Eglise (+ 1274), Bse Anne-Marie Javouhey, fondatrice (+ 1851)
 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,25-37

Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? »
L'autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. »
Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié.
Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.'
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Sévère d’Antioche (vers 465-538), évêque
Homélie 89 (trad. de Lubac, Catholicisme, Le Cerf 1947 rev.)

« Il est descendu du ciel » (Credo)

« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. » Le Christ…n'a pas dit « quelqu'un descendait » mais « un homme descendait », car le passage concerne toute l'humanité. Celle-ci, par suite de la faute d'Adam, a quitté le séjour élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à bon droit Jérusalem -- nom qui signifie « la Paix de Dieu » -- et est descendu vers Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante. Jéricho, c'est la vie fiévreuse de ce monde, vie qui sépare de Dieu... Une fois donc que l'humanité s'est détournée du bon chemin vers cette vie…, la troupe des démons sauvages vient l'attaquer à la manière d'une bande de brigands. Ils la dépouillent des vêtements de la perfection, ils ne lui laissent aucune trace de la force d'âme, ni de la pureté, ni de la justice, ni de la prudence, ni de rien de ce qui caractérise l’image divine (Gn 1,26), mais la frappant ainsi par les coups répétés des divers péchés, ils l'abattent et la laissent enfin à demi morte...

La loi donnée par Moïse a passé…, mais elle a manqué de force, elle n'a pas conduit l'humanité à une guérison complète, elle n'a pas relevé celle qui gisait… Car la Loi offrait des sacrifices et des offrandes « qui ne pouvaient pas rendre parfaits, sous le rapport de la conscience, ceux qui pratiquaient ce culte » parce que « le sang des taureaux et des boucs était impuissant à ôter les péchés » (He 10,14)...

Enfin un Samaritain vint à passer. Le Christ se donne exprès le nom de Samaritain. Car…c’est lui-même qui est venu, accomplissant le dessein de la Loi et faisant voir par ses oeuvres « qui est le prochain » et qu'est-ce que « aimer les autres comme soi-même ».

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde / Christus.fr

 

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