L'Évangile du jour et son
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Calendrier de l'année liturgique complété chaque semaine
Saint
Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité
Saint(s) du jour : Saint Landry (Mort vers 660)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,11-17
La foule s'en aperçut et le suivit. Il leur fit bon accueil ; il leur
parlait du règne de Dieu, et il guérissait ceux qui en avaient besoin.
Le jour commençait à baisser. Les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent
: « Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes
des environs pour y loger et trouver de quoi manger : ici nous sommes dans
un endroit désert. »
Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : «
Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons... à moins d'aller
nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde. »
Il y avait bien cinq mille hommes.Jésus dit à ses disciples : « Faites-les
asseoir par groupes de cinquante. »
Ils obéirent et firent asseoir tout le monde.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel,
il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils
distribuent à tout le monde.
Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient :
cela remplit douze paniers.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Prières
« Le pain des anges, le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants
de Dieu » (Séquence de la fête)
Dieu tout-puissant et éternel, voici que je m'approche du sacrement de votre
fils unique notre Seigneur Jésus Christ. Malade, je viens au médecin dont
dépend ma vie ; souillé, à la source de la miséricorde ; aveugle, au foyer
de la lumière éternelle ; pauvre et dépourvu de tout, au maître du ciel et
de la terre.
J'implore donc ton immense, ton inépuisable générosité, afin que tu daignes
guérir mes infirmités, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement,
combler mon indigence, couvrir ma nudité ; et qu'ainsi je puisse recevoir le
pain des anges (Ps 77,25), le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs (1Tm
6,15), avec toute la révérence et l'humilité, toute la contrition et la
dévotion, toute la pureté et la foi, toute la fermeté de propos et la
droiture d'intention que requiert le salut de mon âme.
Donne-moi, je t’en prie, de ne pas recevoir simplement le sacrement du Corps
et du Sang du Seigneur, mais bien toute la force et l'efficacité du
sacrement. Dieu plein de douceur, donne-moi de si bien recevoir le Corps de
ton Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, ce corps matériel qu'il a reçu
de la Vierge Marie, que je mérite d'être incorporé à son Corps mystique et
compté parmi ses membres.
Père plein d'amour, accorde-moi que ce Fils bien-aimé que je m'apprête à
recevoir maintenant sous le voile qui convient à mon état de voyageur, je
puisse un jour le contempler à visage découvert et pour l'éternité, lui qui,
étant Dieu, vit et règne avec toi dans l'unité du Saint Esprit dans les
siècles des siècles. Amen.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le lundi
de la 10e semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : Saint Barnabé, apôtre (1er s.)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,1-12
Quand Jésus vit la foule, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses
disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de coeur :le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :ils obtiendront miséricorde !
Heureux les coeurs purs :ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :le Royaume des cieux est à
eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on
dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande
dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont
précédés.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Grégoire de Nysse (vers 335-395), moine et évêque
Homélies sur les Béatitudes, n° 1 (trad. DDB 1979, p.32)
« Heureux les pauvres de coeur »
Si Dieu seul est bienheureux, comme dit l’apôtre Paul (1Tm 1,11;6,15), si
les hommes participent à sa béatitude par leur ressemblance avec lui mais
que l’imitation soit impossible, la béatitude est irréalisable pour la
condition humaine. Mais il est possible à l'homme d'imiter Dieu en quelque
manière. Comment ? La « pauvreté en esprit » me semble désigner l'humilité.
L'apôtre Paul nous donne en exemple la pauvreté de Dieu, « qui pour nous
s'est fait pauvre, de riche qu'il était, pour nous faire partager sa
richesse par sa pauvreté » (2Co 8,9). Tout ce que nous pouvons percevoir par
ailleurs de la nature divine dépasse les limites de notre condition, mais
l'humilité nous est possible ; nous la partageons avec tous ceux qui vivent
sur terre, façonnés de la glaise à laquelle ils retournent (Gn 2,7;3,19). Si
donc tu imites Dieu en ce qui est conforme à ta nature et ne dépasse pas tes
ressources, tu revêts comme un vêtement la forme bienheureuse de Dieu.
Qu'on ne s'imagine pas qu'il est facile d'acquérir l'humilité. Au contraire,
ceci est plus difficile que l'acquisition de toute autre vertu. Pourquoi ?
Parce qu'à l'heure où se reposait l'homme qui avait semé le bon grain,
l'ennemi a semé la part la plus considérable de la semence, l'ivraie de
l'orgueil, qui a pris racine en nous (Mt 13,25)...
Comme presque tous les hommes sont naturellement portés à l’orgueil, le
Seigneur commence les Béatitudes, en écartant ce mal initial de l'orgueil et
en conseillant d'imiter le vrai Pauvre volontaire qui en vérité est
bienheureux, de manière à lui ressembler, selon notre pouvoir, par une
pauvreté volontaire pour avoir part à sa propre béatitude. « Ayez en vous,
écrit saint Paul, les sentiments qui furent ceux du Christ Jésus. Quoique de
condition divine, il ne s'est pas prévalu de son égalité avec Dieu mais il
s'est anéanti lui-même et prit la condition d'esclave » (Ph 2,5-7).
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le mardi
de la 10e semaine de Pâques
Saint(s) du jour : Léon III (+ 816)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,13-16
« Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment
redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et
les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut
être cachée.
Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met
sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que
vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Concile Vatican II
Décret sur l’activité missionnaire de l’Eglise (Ad Gentes), 35-36
« Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde »
L'Eglise étant tout entière missionnaire, et l’oeuvre de l'évangélisation
étant le devoir fondamental du Peuple de Dieu, le Saint Concile invite tous
les chrétiens à une profonde rénovation intérieure, afin qu'ayant une
conscience vive de leur propre responsabilité dans la diffusion de l'Evangile,
ils assument leur part dans l’oeuvre missionnaire... Comme membres du Christ
vivant, auquel ils ont été incorporés et configurés par le baptême ainsi que
par la confirmation et l'eucharistie, tous les fidèles sont tenus de
coopérer à l'expansion et au développement de son Corps, pour l'amener le
plus vite possible à sa plénitude (Ep 4,13).
C'est pourquoi tous les membres de l'Eglise doivent avoir une vive
conscience de leur responsabilité à l'égard du monde, nourrir en eux un
esprit véritablement catholique et dépenser leurs forces pour l’oeuvre de
l'évangélisation. Cependant, que tous le sachent, leur premier et leur plus
important devoir pour la diffusion de la foi, c'est de vivre profondément
leur vie chrétienne. Car leur ferveur au service de Dieu, leur charité à
l'égard des autres apporteront un nouveau souffle spirituel à l'Eglise tout
entière, qui apparaîtra comme un signal levé pour les nations (Is 11,12), «
la lumière du monde », et « le sel de la terre ». Ce témoignage de la vie
obtiendra plus facilement son effet s'il est donné conjointement avec
d'autres groupements chrétiens, selon les prescriptions du décret sur
l'oecuménisme.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le mercredi de la 10e semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : Saint Antoine de Padoue (+ 1231)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,17-19
« Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis
pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une
lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout
se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui
enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le
Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera
déclaré grand dans le Royaume des cieux.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Catéchisme de l’Eglise catholique
§ 577-581
L’accomplissement de la Loi
Jésus a fait une mise en garde solennelle au début du Sermon sur la Montagne
où il a présenté la Loi donnée par Dieu au Sinaï lors de la première
alliance à la lumière de la grâce de la Nouvelle Alliance : « N'allez pas
croire que je sois venu abolir la Loi ou les prophètes : je ne suis pas venu
abolir mais accomplir »...
Jésus, le Messie d'Israël, le plus grand donc dans le Royaume des cieux, se
devait d'accomplir la Loi en l'exécutant dans son intégralité jusque dans
ses moindres préceptes selon ses propres paroles. Il est même le seul à
avoir pu le faire parfaitement... L'accomplissement parfait de la Loi ne
pouvait être l’oeuvre que du divin Législateur né sujet de la Loi (Ga 4,4)
en la personne du Fils. En Jésus, la Loi n'apparaît plus gravée sur des
tables de pierre mais « au fond du coeur » (Jr 31,33) du Serviteur qui,
parce qu'il « apporte fidèlement le droit » (Is 42,3) est devenu «
l'alliance du peuple » (Is 42,6). Jésus accomplit la Loi jusqu'à prendre sur
lui « la malédiction de la Loi » (Ga 3,13) encourue par ceux qui ne «
pratiquent pas tous les préceptes de la Loi » (Ga 3,10) car « la mort du
Christ a eu lieu pour racheter les transgressions de la première alliance »
(He 9,15)...
Jésus « enseignait comme quelqu'un qui a autorité et non pas comme les
scribes » (Mt 7,29). En lui, c'est la même Parole de Dieu qui avait retenti
au Sinaï pour donner à Moise la Loi écrite et qui se fait entendre de
nouveau sur la montagne des Béatitudes. Elle n'abolit pas la Loi mais
l'accomplit en fournissant de manière divine son interprétation ultime : «
Vous avez appris qu'il a été dit aux ancêtres,… moi je vous dis » (Mt
5,33-34). Avec cette même autorité divine, il désavoue certaines «
traditions humaines » des Pharisiens qui « annulent la Parole de Dieu. » (Mc
7,8.13)
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le jeudi de la 10e semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : Saint Méthode le Confesseur, patriarche de
Constantinople (790-847), Saint Elisée (IXème AV-JC)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,20-26
Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes
et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux.
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de
meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal.
Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère
en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au
grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la géhenne
de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te
souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton
frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui,
pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et
qu'on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au
dernier sou.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève, docteur de l'Église
Introduction à la vie dévote, III, 8
« La colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (Jc 1,20)
Le saint et illustre patriarche Joseph, renvoyant ses frères d'Égypte en la
maison de son père, leur donna ce seul avis : « Ne vous courroucez point en
chemin » (Gn 45,24). Je vous en dis de même : cette misérable vie n'est
qu'un acheminement à la vie bienheureuse ; ne nous courrouçons donc point en
chemin les uns avec les autres, marchons avec la troupe de nos frères et
compagnons doucement et paisiblement. Mais je vous dis nettement et sans
exception, ne vous courroucez point du tout, s'il est possible, et ne
recevez aucun prétexte quel qu'il soit pour ouvrir la porte de votre coeur
au courroux. Car saint Jacques dit tout court et sans réserve que « la
colère de l'homme n'opère point la justice de Dieu » (1,20).
Il faut vraiment résister au mal et réprimer les vices de ceux que nous
avons en charge, constamment et vaillamment, mais doucement et
paisiblement... On ne prise pas tant la correction qui sort de la passion,
quoique accompagnée de raison, que celle qui n'a aucune autre origine que la
raison seule. Que si la colère gagne la nuit et que « le soleil se couche
sur notre ressentiment » (Ep 4,26), se convertissant en haine, il n'y a
quasi plus moyen de s'en défaire. Car elle se nourrit de mille fausses
persuasions, puisque jamais nul homme courroucé ne pensa son courroux être
injuste.
Il est donc mieux d'entreprendre de savoir vivre sans colère que de vouloir
user modérément et sagement de la colère, et quand par imperfection et
faiblesse nous nous trouvons surpris par elle, il est mieux de la repousser
promptement que de vouloir marchander avec elle.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le vendredi de la 10e
semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : Sainte Germaine Cousin (+ 1601)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,3-7
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui
est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit :
'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était
perdue !'
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un
seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes
qui n'ont pas besoin de conversion.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l’âme, 1901-1903 (trad. Cerf, 1964, p. 242 )
« Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était
perdue »
Je sens que mon Jésus se fait toujours plus proche de moi. Il a permis ces
jours-ci que je tombe à la mer et que je me noie dans la considération de ma
misère et de mon orgueil, pour me faire comprendre à quel point j'ai besoin
de lui. Au moment où je risque d'être submergé, Jésus, marchant sur les
eaux, vient à ma rencontre en souriant pour me sauver. Je voudrais lui dire
avec Pierre : « Éloignez-vous de moi, Seigneur, car je suis un pécheur » (Lc
5,8), mais je suis devancé par la tendresse de son coeur et par la douceur
de ses paroles : « N'aie pas peur » (Lc 5,10).
Oh! je ne crains plus rien à côté de vous ! Je repose tout contre vous ;
pareil à la brebis perdue, j'entends les battements de votre coeur ; Jésus,
je suis à vous une fois de plus, à vous pour toujours. Avec vous je suis
vraiment grand ; sans vous je ne suis qu'un faible roseau, mais appuyé à
vous je suis une colonne. Je ne dois jamais oublier ma misère, non pour
trembler sans cesse, mais pour que, malgré mon humilité et ma confusion, je
m'approche de votre coeur avec toujours plus de confiance, car ma misère est
le trône de votre miséricorde et de votre amour.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Le
samedi de la 10e semaine du Temps Ordinaire
Saint(s) du jour : Saint Jean-François Régis, confesseur (+ 1640)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,41-51
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la
Pâque.
Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.
Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à
Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent.
Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée
de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au
milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des
questions,
et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses
réponses.
En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon
enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te
cherchant, ton père et moi ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le
saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. »
Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa
mère gardait dans son coeur tous ces événements.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Bienheureuse Élisabeth de la Trinité (1880-1906), carmélite
Dernière retraite, 15ème jour (OC, Cerf 1991, p. 184)
« Marie retenait tous ces évènements et les méditait dans son coeur » (Lc
1,19)
« La Vierge conservait ces choses en son coeur. » Toute son histoire peut se
résumer en ces quelques mots ! C'est en son coeur qu'elle vécut, et en une
telle profondeur que le regard humain ne peut la suivre. Quand je lis en l'Evangile
« que Marie parcourut en toute diligence les montagnes de Judée » (Lc 1,39)
pour aller remplir son office de charité près de sa cousine Elisabeth, je la
vois passer si belle, si calme, si majestueuse, si recueillie au-dedans avec
le Verbe de Dieu. Comme lui sa prière fut toujours celle-ci : «… Me voici. »
Qui ? « La servante du Seigneur » (Lc 1,38), la dernière de ses créatures :
elle, sa Mère ! Elle fut si vraie en son humilité, parce qu'elle fut
toujours oublieuse, ignorante, délivrée d'elle-même. Aussi elle pouvait
chanter : « Le Tout-Puissant a fait en moi de grandes choses ; désormais
toutes les nations m'appelleront bienheureuse. » (Lc 1,49.48)
Cette Reine des vierges est aussi Reine des martyrs. Mais c'est encore en
son coeur que le glaive la transperça (Lc 2,35), car chez elle tout se passe
au-dedans... Oh ! qu'elle est belle à contempler durant son long martyre, si
sereine, enveloppée dans une sorte de majesté qui respire à la fois la force
et la douceur ! C'est qu'elle avait appris du Verbe lui-même comment doivent
souffrir ceux que le Père a choisis comme victimes, ceux qu'il a résolu
d'associer au grand oeuvre de rédemption, ceux qu'il « a connus et
prédestinés pour être conformes à son Christ », crucifié par amour. Elle est
là au pied de la croix, debout, dans la force et la vaillance.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Onzième
dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour : Saint Hervé (VIème siècle)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,36-50.8,1-3
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et
prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus
mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de
parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes
mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les
couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : «
Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche,
et ce qu'elle est : une pécheresse. »
Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Parle,
Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait
cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante.
Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur
dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? »
Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. —
Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je
suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle,
elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé
d'embrasser mes pieds.
Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum
précieux sur les pieds.
Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à
cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu
d'amour. »
Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les
péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! »
Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne
Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient,
ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de
leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept
démons),
Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres,
qui les aidaient de leurs ressources.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
La Pénitence, II, 8 (trad. SC 179, p. 175)
« Ta foi t’a sauvée. Va en paix »
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les
malades. » (Mt 9,12) Montre donc au médecin ta blessure, de façon à pouvoir
être guéri. Même si tu ne la montres pas, il la connaît, mais il exige de
toi que tu lui fasses entendre ta voix. Nettoie tes plaies avec tes larmes.
C'est ainsi que cette femme dont parle l'Évangile s'est débarrassée de son
péché et de la mauvaise odeur de son égarement ; c'est ainsi qu'elle s'est
purifiée de sa faute, en lavant les pieds de Jésus avec ses larmes.
Puisses-tu me réserver à moi aussi, Jésus, le soin de laver tes pieds, que
tu as salis tandis que tu marchais en moi !… Mais où trouverai-je l'eau vive
avec laquelle je pourrai laver tes pieds ? Si je n'ai pas d'eau, j'ai mes
larmes. Fais qu'en lavant tes pieds avec elles, je puisse me purifier
moi-même ! Comment faire en sorte que tu dises de moi : « Ses nombreux
péchés lui sont remis, parce qu'il a beaucoup aimé » ? J'avoue que ma dette
est considérable et qu'il m'a été « remis davantage », à moi qui as été
arraché au bruit des querelles de la place publique et aux responsabilités
du gouvernement pour être appelé au sacerdoce. Je crains, par conséquent,
d'être considéré comme un ingrat si j'aime moins, alors qu'il m'a été remis
davantage.
Je ne peux pas comparer à n'importe qui cette femme qui, a juste titre, a
été préférée au pharisien Simon qui recevait le Seigneur à déjeuner.
Cependant, à tous ceux qui veulent mériter le pardon, elle dispense un
enseignement en baisant les pieds du Christ, en les lavant avec ses larmes,
en les essuyant avec ses cheveux, en les oignant avec du parfum… Si nous ne
pouvons pas l’égaler, le Seigneur Jésus sait venir en aide aux faibles. Là
où il n’y a personne qui sache préparer un repas, amener du parfum, apporter
avec soi une fontaine d’eau vive (Jn 4,10), il vient lui-même.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la miséricorde
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