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Les lectures de la 7e semaine après PâquesL'Evangile du jour

Pentecôte, solennité

Saint(s) du jour : Sainte Estelle (3ème siècle),  Saint François de Girolamo (+ 1716),  Saint Gautier (+ 1070)
 

Livre des Actes des Apôtres 2,1-11

Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble.
Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie.
Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux.
Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint : ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit.
Or, il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs fervents, issus de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d'eux les entendait parler sa propre langue.
Déconcertés, émerveillés, ils disaient : « Ces hommes qui parlent ne sont-ils pas tous des Galiléens ?
Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ?
Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la mer Noire, de la province d'Asie,
de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Égypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici,
Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu. »

Psaume 104,1.24.29-30.31.34

Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence,
Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l'a fait ; la terre s'emplit de tes biens.
Tu caches ton visage : ils s'épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre.
Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses œuvres !
Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,3-7.12-13

C'est pourquoi je vous le rappelle : Si l'on parle sous l'action de l'Esprit de Dieu, personne ne dit : « Jésus est un maudit » ; et personne n'est capable de dire : « Jésus est le Seigneur » sans l'action de l'Esprit Saint.
Les dons de la grâce sont variés, mais c'est toujours le même Esprit.
Les fonctions dans l'Église sont variées, mais c'est toujours le même Seigneur.
Les activités sont variées, mais c'est toujours le même Dieu qui agit en tous.
Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit en vue du bien de tous.
Prenons une comparaison : notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
Tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par l'unique Esprit.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-23

Ce même soir, le premier jour de la semaine, les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

COMMENTAIRE DU JOUR

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Retraite Vatican 1983 (trad. Le Ressuscité, DDB 1986, p.146)

« Tous nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu » (Ac 2,11)
Le jour de la Pentecôte révèle la catholicité de l'Église, son universalité. L'Esprit Saint manifeste sa présence par le don des langues. Il renouvelle ainsi, mais en l'inversant, l'événement de Babel (Gn 11), cette expression de l'orgueil des hommes qui veulent devenir comme Dieu et construire par leurs propres forces, c'est-à-dire sans Dieu, un pont vers le ciel, la tour de Babel. Cet orgueil provoque les divisions dans le monde et dresse les murs de la séparation. À cause de l'orgueil, l'homme reconnaît seulement sa propre intelligence, sa propre volonté, son propre coeur ; de ce fait, il n'est plus capable ni de comprendre le langage des autres, ni d'entendre la voix de Dieu.

L'Esprit Saint, l'amour divin, comprend et fait comprendre les langues ; il crée l'unité dans la diversité. Ainsi, dès son premier jour, l'Eglise parle en toutes les langues. Elle est d'emblée catholique, universelle. Le pont entre ciel et terre existe bien : c'est la croix qui est ce pont, et l'amour du Seigneur a construit ce pont. La construction de ce pont dépasse les possibilités de la technique. La visée de Babel devait et doit échouer ; seul l'amour incarné de Dieu pouvait répondre à pareille visée…

L'Église est catholique dès le premier instant de son existence ; elle embrasse toutes les langues. Le signe des langues exprime un aspect très important d'une ecclésiologie fidèle à l'Écriture : l'Eglise universelle précède les Églises particulières, l'unité vient avant les parties. L'Église universelle n'est pas une fusion secondaire des Eglises locales ; c'est l'Eglise universelle, catholique, qui engendre les Églises particulières, et celles-ci ne peuvent pas demeurer des Églises qu'en communion avec la catholicité. Par ailleurs, la catholicité exige la multiplicité des langues, la mise en commun et l'harmonisation des richesses de l'humanité dans l'amour du Crucifié.

source: http://www.levangileauquotidien.org

Eucharistie sacrement de la miséricorde

 

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