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Les évangiles de la 2e semaine après Pâques ►L'Evangile
du jour
Deuxième
dimanche de Pâques - Dimanche de la miséricorde
L'Eglise
fête :
Deuxième Dimanche de Pâques : dimanche de la Divine Miséricorde
Saint(s) du jour :
Saint Amédée de Savoie (1435-1472)
Livre des Actes des Apôtres 2,42-47
Ils étaient fidèles à écouter l'enseignement des Apôtres et à vivre en
communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières.
La crainte de Dieu était dans tous les cœurs ; beaucoup de prodiges et de
signes s'accomplissaient par les Apôtres.
Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient
tout en commun ;
ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix
entre tous selon les besoins de chacun.
Chaque jour, d'un seul cœur, ils allaient fidèlement au Temple, ils
rompaient le pain dans leurs maisons, ils prenaient leurs repas avec
allégresse et simplicité.
Ils louaient Dieu et trouvaient un bon accueil auprès de tout le peuple.
Tous les jours, le Seigneur faisait entrer dans la communauté ceux qui
étaient appelés au salut.
Psaume 118,1.4.13-14.19.21-25
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !
On m'a poussé, bousculé pour m'abattre ; mais le Seigneur m'a défendu.
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ; il est pour moi le salut.
Ouvrez-moi les portes de justice : j'entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
Je te rends grâce car tu m'as exaucé : tu es pour moi le salut.
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'oeuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de
joie !
Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire !
Première lettre de saint Pierre Apôtre 1,3-9
Béni soit Dieu, le Père de Jésus Christ notre Seigneur :dans sa grande
miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus Christ
pour une vivante espérance,
pour l'héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni
vieillissement. Cet héritage vous est réservé dans les cieux,
à vous que la puissance de Dieu garde par la foi, en vue du salut qui est
prêt à se manifester à la fin des temps.
Vous en tressaillez de joie, même s'il faut que vous soyez attristés, pour
un peu de temps encore, par toutes sortes d'épreuves ;
elles vérifieront la qualité de votre foi qui est bien plus précieuse que
l'or(cet or voué pourtant à disparaître, qu'on vérifie par le feu).Tout cela
doit donner à Dieu louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus
Christ,
lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore
;et vous tressaillez d'une joie inexprimable qui vous transfigure,
car vous allez obtenir votre salut qui est l'aboutissement de votre foi.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-31
Ce même soir, le premier jour de la semaine, les disciples avaient
verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des
Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix
soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples
furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père
m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : «
Recevez l'Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout
homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »
Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec
eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il
leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je
ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans
son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient
verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec
vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta
main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient
sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des
disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre.
Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le
Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de
l'Église
Sermon 258 (trad. SC 116, p. 347s)
« Et Dieu dit : ‘ Que la lumière soit ’ » (Gn 1,2)
« Voici le jour que fit le Seigneur » (Ps 117,24). Rappelez-vous l'état du
monde à l'origine : « Les ténèbres étaient sur l'abîme et l'Esprit de Dieu
planait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit ! et la lumière fut.
Et Dieu sépara la lumière des ténèbres et il appela la lumière Jour et il
appela les ténèbres Nuit » (Gn 1,2s)… « Voici le Jour que fit le Seigneur ».
C'est le jour dont parle l'apôtre Paul : « Autrefois vous étiez ténèbres,
maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur » (Ep 5,8)…
Thomas n'était-il pas un homme, un des disciples, un homme de la foule pour
ainsi dire ? Ses frères lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ». Et lui
: « Si je ne touche pas, si je ne mets pas mon doigt dans son côté, je ne
croirai pas ». Les évangélistes t'apportent la nouvelle, et toi tu ne crois
pas ? Le monde a cru et un disciple n'a pas cru ?... Il n'était pas encore
devenu ce jour qu'a fait le Seigneur ; les ténèbres étaient encore sur
l’abîme, dans les profondeurs du coeur humain, qui était ténèbres. Que
vienne donc celui qui est le point du jour, qu'il vienne et qu'il dise avec
patience, avec douceur, sans colère, lui qui guérit : « Viens. Viens, touche
ceci et crois. Tu as déclaré : ‘ Si je ne touche pas, si je ne mets pas mon
doigt, je ne croirai pas ’. Viens, touche, mets ton doigt et ne sois plus
incrédule, mais fidèle. Je connaissais tes blessures, j'ai gardé pour toi ma
cicatrice ».
En approchant sa main, le disciple peut pleinement compléter sa foi. Quelle
est, en effet, la plénitude de la foi ? De ne pas croire que le Christ est
seulement homme, de ne pas croire non plus que le Christ est seulement Dieu,
mais de croire qu'il est homme et Dieu… Ainsi le disciple auquel son Sauveur
donnait à toucher les membres de son corps et ses cicatrices s'écrie : « Mon
Seigneur et mon Dieu ». Il a touché l'homme, il a reconnu Dieu. Il a touché
la chair, il s'est tourné vers la Parole, car « la Parole s'est faite chair
et elle a habité parmi nous » (Jn 1,14). La Parole a souffert que sa chair
soit suspendue au bois… ; la Parole a souffert que sa chair soit mise au
tombeau. La Parole a ressuscité sa chair, l'a montrée aux yeux de ses
disciples, s'est prêtée à être touchée de leurs mains. Ils touchent, ils
crient : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Voici le Jour que fit le Seigneur.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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