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Calendrier de l'année liturgique 4e
Semaine de Pâques
► L'Évangile
du jour
Quatrième dimanche de Pâques
Saint(s) du jour :
Saint Philippe et Saint Jacques le Mineur, apôtres (1er s.)
Livre des Actes des Apôtres 4,8-12.
Convoqué
devant le grand conseil d’Israël, Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara
: « Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd'hui pour avoir fait du bien à un infirme, et
l'on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d'lsraël : c'est grâce
au nom de Jésus le Nazaréen, crucifié par vous, ressuscité par Dieu, c'est
grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous, guéri.
Ce Jésus, il est la pierre que vous aviez rejetée, vous les bâtisseurs, et
il est devenu la pierre d'angle.
En dehors de lui, il n'y a pas de salut. Et son Nom, donné aux hommes, est
le seul qui puisse nous sauver. »
Psaume 118,1.4.8-9.22-23.28-29.
Rendez
grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !
Mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants !
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'oeuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t'exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Première lettre de saint Jean 3,1-2.
Voyez
comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que
nous soyons appelés enfants de Dieu - et nous le sommes. Voilà pourquoi le
monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous
serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de
Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel
qu'il est.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,11-18.
Jésus
disait aux Juifs : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger
donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les brebis ne lui
appartiennent pas : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et
s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse.
Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment
pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me
connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie
pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là
aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un
seul troupeau et un seul pasteur.
Le Père m'aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite.
Personne n'a pu me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de
la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j'ai
reçu de mon Père. »
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), franciscain, docteur de l'Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds.
franciscaines 1944, p. 140)
« Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »
« Je suis le bon pasteur. » Le Christ peut dire à bon droit : « Je suis. »
Pour lui, rien n'est passé ni futur ; tout lui est présent. C'est ce qu'il
dit de lui-même dans l'Apocalypse : « Je suis l'alpha et l'oméga, le
principe et la fin ; celui qui est, qui était et qui viendra, le
Tout-Puissant » (Ap 1,8). Et dans l'Exode : « Je suis celui qui est. Tu
diras aux fils d'Israël : ' Celui qui est m'a envoyé vers vous ' » (Ex
3,14).
« Je suis le bon pasteur. » Le mot « pasteur » vient du mot « paître ». Le
Christ nous repaît de sa chair et de son sang, chaque jour, dans le
sacrement de l'autel. Jessé, le père de David, a dit à Samuel : « Mon
dernier fils est un enfant et il paît les brebis » (1S 16,11). Notre David à
nous, petit et humble, comme un bon pasteur, paît aussi ses brebis...
On lit aussi dans Isaïe : « Comme un pasteur, il paîtra son troupeau ; dans
ses bras il rassemblera les agneaux, il les portera dans son sein ; il
portera lui-même les brebis mères (Is 40,11)... Le bon berger, en effet,
quand il mène son troupeau au pâturage, ou qu'il l'en ramène, rassemble les
tout petits agneaux qui ne peuvent pas encore marcher ; il les prend en ses
bras, les porte en son sein ; il porte aussi les mères, celles qui doivent
mettre bas ou celles qui viennent d'être délivrées. Ainsi fait Jésus Christ
: chaque jour, il nous nourrit des enseignements de l'Évangile et des
sacrements de l'Église. Il nous rassemble dans ses bras, qu'il a étendus sur
la croix « pour réunir en un seul corps les enfants de Dieu qui étaient
dispersés » (Jn 11,52). Il nous a recueillis dans le sein de sa miséricorde,
comme une mère recueille son enfant.
©Evangelizo.org 2001-2009
Source :
L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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