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Calendrier de l'année liturgique 3e
Semaine de Pâques
► L'Évangile
du jour
Troisième dimanche de Pâques
Saint(s) du jour :
Bse Alida (1249-1309)
Livre des Actes des Apôtres 3,13-15.17-19.
Devant
tout le peuple, Pierre prit la parole : « Hommes d’Israël, le Dieu
d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a donné sa gloire à
son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviez livré ; devant Pilate, qui
était d’avis de la relâcher, vous l’aviez rejeté.
Lui, le saint et le juste, vous l'avez rejeté, et vous avez demandé qu'on
vous accorde la grâce d'un meurtrier.
Lui, le Chef des vivants, vous l'avez tué ; mais Dieu l'a ressuscité d'entre
les morts, nous en sommes témoins.
D'ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l'ignorance, vous et
vos chefs.
Mais Dieu qui, par la bouche de tous les prophètes, avait annoncé que son
Messie souffrirait, accomplissait ainsi sa parole.
Convertissez-vous donc et revenez à Dieu pour que vos péchés soient effacés.
Psaume 4,2.7.9.
Quand
je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice ! Toi qui me libères dans la
détresse, pitié pour moi, écoute ma prière !
Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Sur nous, Seigneur,
que s'illumine ton visage !
Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d'habiter,
Seigneur, seul, dans la confiance.
Première lettre de saint Jean 2,1-5.
Mes
petits enfants, je vous écris pour que vous évitiez le péché. Mais, si l'un
de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus
Christ, le Juste.
Il est la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres,
mais encore pour ceux du monde entier.
Et voici comment nous pouvons savoir que nous le connaissons : c'est en
gardant ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements,
est un menteur : la vérité n'est pas en lui.
Mais en celui qui garde fidèlement sa parole, l'amour de Dieu atteint
vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en
lui.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24,35-48.
Les
disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs
compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment ils avaient reconnu
le Seigneur quand il avait rompu le pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur
dit : « La paix soit avec vous ! »
Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées
qui surgissent en vous ?
Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un
esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis
d'étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et le mangea devant eux.
Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand
j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été
écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures.
Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les
souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour,
et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les
nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins.
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'Église
Homélies sur les évangiles, n°26 ; PL 76,1197 (trad. Barroux rev. ; cf
Delhougne, p. 204)
« C'est bien moi ! Touchez-moi »
Comment le corps du Seigneur, une fois ressuscité, est-il resté un corps
véritable, alors qu'il a pu entrer auprès des disciples malgré les portes
fermées ? Nous devons savoir que l'action divine n'aurait plus rien
d'admirable si la raison humaine pouvait la comprendre, et que la foi
n'aurait pas de mérite si la raison lui fournissait des preuves
expérimentales. De telles oeuvres de notre Rédempteur, qui par elles-mêmes
sont absolument incompréhensibles, doivent être méditées à la lumière de ses
autres actions, en sorte que nous soyons amenés à croire à ces faits
merveilleux par d'autres qui le sont plus encore. Car ce corps du Seigneur
qui rejoignait les disciples malgré les portes fermées est le même que sa
Nativité a rendu visible aux hommes quand il est sorti du sein fermé de la
Vierge. Il ne faut donc pas s'étonner si notre Rédempteur, après être
ressuscité pour vivre à jamais, est entré malgré les portes fermées,
puisqu'en venant en ce monde pour mourir, il est sorti du sein de la Vierge
sans l'ouvrir.
Comme la foi de ceux qui regardaient ce corps visible demeurait hésitante,
le Seigneur leur a présenté à toucher cette chair qu'il avait fait passer à
travers les portes fermées... Or, ce qui se touche se corrompt
nécessairement, et ce qui ne se corrompt pas ne peut pas être touché. Mais
d'une manière merveilleuse et incompréhensible, notre Rédempteur nous a
donné à voir après sa résurrection un corps à la fois incorruptible et
palpable. En le montrant incorruptible, il nous invitait à la récompense ;
en le donnant à toucher, il nous confirmait dans la foi. Il s'est fait donc
voir à la fois incorruptible et palpable, pour bien manifester qu'après sa
résurrection son corps restait de même nature, mais qu'il était élevé à une
gloire tout autre.
©Evangelizo.org 2001-2009
Source :
L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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