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Les évangiles de la 4e semaine de Carême ►L'Evangile
du jour
Quatrième
dimanche de Carême
Saint(s) du jour :
Bx Charles le Bon, martyr (+ 1127), Saint
Nicolas Owen, martyr (+ 1606)
Premier livre de Samuel 16,1.6-7.10-13
Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore vas-tu pleurer Saül ?
Je l'ai rejeté. Il ne régnera plus sur Israël. Je t'envoie chez Jessé de
Bethléem, car j'ai découvert un roi parmi ses fils. Prends une corne que tu
rempliras d'huile, et pars ! »
Lorsqu'ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement,
c'est celui que le Seigneur a en vue pour lui donner l'onction ! »
Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute
taille, car je l'ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes, car les
hommes regardent l'apparence, mais le Seigneur regarde le coeur. »
Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le
Seigneur n'a choisi aucun de ceux-là.
N'as-tu pas d'autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus
jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : «
Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu'il ne sera
pas arrivé. »
Jessé l'envoya chercher : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il
était beau. Le Seigneur dit alors : « C'est lui ! donne-lui l'onction. »
Samuel prit la corne pleine d'huile, et lui donna l'onction au milieu de ses
frères. L'esprit du Seigneur s'empara de David à partir de ce jour-là. Quant
à Samuel, il se mit en route et revint chez lui, à Rama.
Psaume 23(22),1-3.3-4.5.6
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux
tranquilles
et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son
nom.
et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son
nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec
moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur
ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j'habiterai la
maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens 5,8-14
Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes
devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière -
or la lumière produit tout ce qui est bonté, justice et vérité -
et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien
de bon ; démasquez-les plutôt.
Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte d'en parler.
Mais quand ces choses-là sont démasquées, leur réalité apparaît grâce à la
lumière,
et tout ce qui apparaît ainsi devient lumière. C'est pourquoi l'on chante :
Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ
t'illuminera.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu Jean 9,1-41
Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance.
Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né
aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? »
Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se
manifester en lui.
Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il fait
encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir.
Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu'il
appliqua sur les yeux de l'aveugle,
et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » (ce nom signifie :
Envoyé). L'aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui étaient habitués à le rencontrer - car il était
mendiant - dirent alors : « N'est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier
? »
Les uns disaient : « C'est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c'est
quelqu'un qui lui ressemble. » Mais lui affirmait : « C'est bien moi. »
Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-il ouverts ? »
Il répondit : « L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a
frotté les yeux et il m'a dit : 'Va te laver à la piscine de Siloé.' J'y
suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j'ai vu. »
Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
On amène aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle.
Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait
ouvert les yeux.
A leur tour, les pharisiens lui demandèrent : « Comment se fait-il que tu
voies ? » Il leur répondit : « Il m'a mis de la boue sur les yeux, je me
suis lavé, et maintenant je vois. »
Certains pharisiens disaient : « Celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu'il
n'observe pas le repos du sabbat. » D'autres répliquaient : « Comment un
homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils
étaient divisés.
Alors ils s'adressent de nouveau à l'aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui,
puisqu'il t'a ouvert les yeux ? » Il dit : « C'est un prophète. »
Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait,
avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents
et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu'il
est né aveugle ? Comment se fait-il qu'il voie maintenant ? »
Les parents répondirent : « Nous savons que c'est bien notre fils, et qu'il
est né aveugle.
Mais comment peut-il voir à présent, nous ne le savons pas ; et qui lui a
ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez
grand pour s'expliquer. »
Ses parents parlaient ainsi parce qu'ils avaient peur des Juifs. En effet,
les Juifs s'étaient déjà mis d'accord pour exclure de la synagogue tous ceux
qui déclareraient que Jésus est le Messie.
Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le
! »
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait été
aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que
cet homme est un pécheur. »
Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n'en sais rien ; mais il y a une
chose que je sais : j'étais aveugle, et maintenant je vois. »
Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux ? »
Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté.
Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois ? Serait-ce que vous aussi
vous voulez devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l'injurier : « C'est toi qui es son disciple ; nous, c'est
de Moïse que nous sommes les disciples.
Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; quant à celui-là, nous ne savons
pas d'où il est. »
L'homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas
d'où il est, et pourtant il m'a ouvert les yeux.
Comme chacun sait, Dieu n'exauce pas les pécheurs, mais si quelqu'un
l'honore et fait sa volonté, il l'exauce.
Jamais encore on n'avait entendu dire qu'un homme ait ouvert les yeux à un
aveugle de naissance.
Si cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
Ils répliquèrent : « Tu es tout entier plongé dans le péché depuis ta
naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu'ils l'avaient expulsé. Alors il vint le trouver et lui dit :
« Crois-tu au Fils de l'homme ? »
Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit : « Tu le vois, et c'est lui qui te parle. »
Il dit : « Je crois, Seigneur ! », et il se prosterna devant lui.
Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour une remise en question :
pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient
deviennent aveugles. »
Des pharisiens qui se trouvaient avec lui entendirent ces paroles et lui
dirent : « Serions-nous des aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit : « Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de
péché ; mais du moment que vous dites : 'Nous voyons !' votre péché demeure.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Grégoire de Narek (vers 944-vers 1010), moine et poète arménien
Livre de prières, n° 40 (trad. SC 78, p. 237 rev.)
« Il se lava ; quand il revint, il voyait »
Dieu tout-puissant, Bienfaiteur, Créateur de l'univers,
écoute mes gémissements, moi qui suis en danger.
Délivre-moi de la crainte et de l'angoisse ;
libère-moi par ta force puissante, toi qui peux tout...
Seigneur Christ, coupe les mailles de mon filet par l'épée de ta croix
victorieuse, l'arme de vie.
De tous côtés ce filet m'enveloppe, moi captif, pour me faire périr ;
conduis vers le repos mes pas chancelants et biaisants.
Guéris la fièvre de mon coeur qui étouffe.
Je suis coupable envers toi, ôte de moi le trouble, fruit de l'invention
diabolique,
fais disparaître l'obscurité de mon âme angoissée...
Renouvelle en mon âme l'image de lumière de la gloire de ton nom, grand et
puissant.
Intensifie l'éclat de ta grâce sur la beauté de mon visage
et sur l'effigie des yeux de mon esprit, moi qui suis né de terre (Gn 2,7).
Corrige en moi, rétablis plus fidèlement, l'image qui reflète la tienne (Gn
1,26).
Par une pureté lumineuse, fais disparaître mes ténèbres, pécheur que je
suis.
Inonde mon âme de ta lumière divine, vivante, éternelle, céleste,
pour qu'en moi grandisse la ressemblance au Dieu Trinité.
Toi seul, ô Christ, es béni avec le Père
pour la louange de ton Esprit Saint
dans les siècles des siècles. Amen.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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