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7e semaine du temps ordinaireL'Évangile du jour

Le mercredi des Cendres

Saint(s) du jour : Bx Romeo (Mort en 1380)

 

Livre de Joël 2,12-18.
Parole du Seigneur : « Revenez à moi de tout votre coeur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! »
Déchirez vos coeurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d'amour, renonçant au châtiment.
Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et vous combler de ses bienfaits : ainsi vous pourrez offrir un sacrifice au Seigneur votre Dieu.
Sonnez de la trompette dans Jérusalem : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une solennité,
réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre !
Entre le portail et l'autel, les prêtres, ministres du Seigneur, iront pleurer et diront : « Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n'expose pas ceux qui t'appartiennent à l'insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu'on dise : 'Où donc est leur Dieu ? ' »
Et le Seigneur s'est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple.

Psaume 51(50),3-4.5-6.12-13.14.17.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.
Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5,20-21.6,1-2.
Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c'est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu.
Celui qui n'a pas connu le péché, Dieu l'a pour nous identifié au péché des hommes, afin que, grâce à lui, nous soyons identifiés à la justice de Dieu.
Et puisque nous travaillons avec lui, nous vous invitons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu.
Car il dit dans l'Écriture : Au moment favorable je t'ai exaucé, au jour du salut je suis venu à ton secours. Or, c'est maintenant le moment favorable, c'est maintenant le jour du salut.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,1-6.16-18.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra

COMMENTAIRE DU JOUR

Pape Benoît XVI
Audience générale du 06/02/08 (trad. DC 2398, p. 260 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5,20)

À l'origine, dans l'Église primitive, le carême était le temps privilégié de la préparation des catéchumènes aux sacrements du baptême et de l'eucharistie qui allaient être célébrés au cours de la veillée pascale. Le carême était considéré comme le temps du devenir chrétien, lequel ne se réalise pas en un unique moment mais exige un long parcours de conversion et de renouvellement. Ceux qui étaient déjà baptisés s'unissaient à cette préparation en réveillant le souvenir du sacrement reçu et en se disposant à une communion renouvelée au Christ lors de la joyeuse célébration de Pâques. Ainsi, le carême avait, et conserve jusqu'à aujourd'hui, un caractère baptismal, dans ce sens qu'il aide à maintenir éveillée la conscience que l'être chrétien se réalise toujours comme un nouveau devenir chrétien : ce n'est jamais un fait accompli qui se trouverait derrière nous, mais un cheminement, exigeant toujours une nouvelle mise en oeuvre.

En nous imposant les cendres sur le front, le célébrant nous dit « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » (Gn 3,19), ou bien, répétant l'exhortation de Jésus, « Convertissez-vous et croyez à l'Évangile » (Mt 1,15). Les deux formulations constituent un unique rappel à la vérité de l'existence humaine : nous sommes des créatures limitées, des pécheurs toujours en besoin de pénitence et de conversion. Qu'il est important en notre temps d'écouter et d'accueillir ce rappel ! Lorsqu'il proclame sa complète autonomie à l'égard de Dieu, notre contemporain devient esclave de lui-même et souvent se retrouve dans une solitude désolée. L'invitation à la conversion est alors une invitation à revenir entre les bras de Dieu, Père tendre et miséricordieux, à mettre en lui notre confiance comme des enfants adoptifs régénérés par son amour... « Se convertir » veut donc dire se laisser conquérir par Jésus (Ph 3,12) et, avec lui, « retourner » au Père. La conversion implique ainsi de se mettre humblement à l'école de Jésus, et de marcher docilement sur ses traces.

©Evangelizo.org 2001-2009

Source : L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la miséricorde

 

 

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