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Les lectures de la 6e semaine du temps ordinaireL'Évangile du jour

Septième dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Bse Isabelle de France (+ 1270)

 

Livre d'Isaïe 43,18-19.21-22.24-25.
Parole du Seigneur : Ne vous souvenez plus d’autrefois, ne songez plus au passé.
Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer une route dans le désert, des fleuves dans les lieux arides.
Ce peuple que j'ai formé pour moi redira ma louange.
Toi, Jacob, tu ne m'avais pas appelé, tu ne t'étais pas fatigué pour moi, Israël !
Tu n'avais pas fait de dépenses pour m'offrir des aromates, tu ne m'avais pas comblé de sacrifices succulents. Au contraire, par tes péchés tu m'as traité comme un esclave, par tes fautes tu m'as fatigué.
Mais moi, oui, moi, je pardonne tes révoltes, à cause de moi-même, et je ne veux plus me souvenir de tes péchés.

Psaume 41(40),2-6.11-13.
Heureux qui pense au pauvre et au faible : le Seigneur le sauve au jour du malheur !
Il le protège et le garde en vie, heureux sur la terre. Seigneur, ne le livre pas à la merci de l'ennemi !
Le Seigneur le soutient sur son lit de souffrance : si malade qu'il soit, tu le relèves.
J'avais dit : « Pitié pour moi, Seigneur, guéris-moi, car j'ai péché contre toi ! »
Mes ennemis me condamnent déjà : « Quand sera-t-il mort ? son nom, effacé ? »
Mais toi, Seigneur, prends pitié de moi ; relève-moi, je leur rendrai ce qu'ils méritent.
Oui, je saurai que tu m'aimes si mes ennemis ne chantent pas victoire.
Dans mon innocence tu m'as soutenu et rétabli pour toujours devant ta face.

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,18-22.
J'en prends à témoin le Dieu fidèle : le langage que nous vous parlons n'est pas à la fois « oui » et « non ».
Le Fils de Dieu, le Christ Jésus, que nous avons annoncé parmi vous, Silvain, Timothée et moi, n'a pas été à la fois « oui » et « non » ; il n'a jamais été que « oui ».
Et toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur « oui » dans sa personne. Aussi est-ce par le Christ que nous disons « amen », notre « oui », pour la gloire de Dieu.
Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c'est Dieu ;
il a mis sa marque sur nous, et il nous a fait une première avance sur ses dons : l'Esprit qui habite nos coeurs.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre,
je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »

COMMENTAIRE DU JOUR

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélies sur saint Matthieu, n°29

« Pourquoi tenir de tels raisonnements ? »

Les scribes disaient : « Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? » Quelle est la réponse du Sauveur ? A-t-il désapprouvé un tel langage ? S'il n'était pas l'égal de Dieu, il aurait dû dire : « Pourquoi m'attribuez-vous une telle prétention ? »... Mais il n'a rien dit de semblable ; au contraire, il a confirmé cette déclaration de ses ennemis. Rendre témoignage à soi-même est suspect ; la vérité est mieux appuyée par d'autres, et non seulement par ses amis, mais encore plus par ses ennemis... Notre Maître avait montré sa puissance par ses amis quand il a dit au lépreux : « Je le veux, sois guéri » (Mc 1,41) et au centurion : « Je n'ai jamais trouvé tant de foi en Israël » (Mt 8,10). Maintenant il fait témoigner ses ennemis...

Mais ici il y a encore un autre témoignage de la divinité de Jésus Christ, du fait qu'il est égal au Père. Non seulement Dieu seul peut remettre les péchés, mais Dieu seul peut pénétrer les pensées secrètes des coeurs. Il est écrit ici : « Saisissant dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : ' Pourquoi de telles pensées dans vos coeurs ? ' » Le prophète écrit : « Toi seul connaît les coeurs » (2Ch 6,30) ; « Dieu sonde les coeurs et les reins » (Ps 7,10)...; « L'homme voit l'apparence, mais Dieu voit le coeur » (1Sm 16,7). En même temps, le Christ donne une nouvelle preuve de sa douceur : « Pourquoi pensez-vous le mal dans votre coeur ? »...

« Qu'est-ce qui vous paraît plus facile : guérir un corps malade ou pardonner les fautes d'une âme ? L'âme est plus élevée ; ses maladies sont plus difficiles à guérir. Mais parce que cette guérison est invisible, je ferai sous vos yeux une guérison visible, quoique moins importante »... Jésus fait donc lever le paralytique et le renvoie chez lui... Il semble lui dire : « Par ce qui t'est arrivé, j'aurais voulu guérir ces gens qui paraissent en bonne santé mais qui en réalité ont l'âme malade. Puisqu'ils ne le veulent pas, va-t'en chez toi ; là du moins, ta guérison portera des fruits.

©Evangelizo.org 2001-2009

Source : L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la miséricorde

 

 

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