Le
mercredi de la 4e semaine du temps ordinaire
Saint(s)
du jour :
Ste Jeanne de Valois, reine et fondatrice (+ 1505), Sainte
Véronique
Lettre aux Hébreux 12,4-7.11-15.
Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang dans votre lutte contre le
péché,
et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à
des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage
pas quand il te fait des reproches.
Quand le Seigneur aime quelqu'un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige
tous ceux qu'il reconnaît comme ses fils.
Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers
des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ?
Quand on vient de recevoir une leçon, on ne se sent pas joyeux, mais plutôt
triste. Par contre, quand on s'est repris grâce à la leçon, plus tard, on
trouve la paix et l'on devient juste.
C'est pourquoi il est écrit : Redonnez de la vigueur aux mains défaillantes
et aux genoux qui fléchissent,
et : Nivelez la piste pour y marcher. Ainsi, celui qui boite ne se tordra
pas le pied ; bien plus, il sera guéri.
Recherchez activement la paix avec tout le monde, et la sainteté sans
laquelle personne ne verra le Seigneur.
Soyez sur vos gardes : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu, qu'il
ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers, cela causerait du
trouble, et le poison atteindrait tout le monde ;
Psaume 103(102),1-2.13-14.17-18.
Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits !
comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui
le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes
poussière.
Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à
toujours, et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent d'accomplir ses
volontés.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,1-6.
Jésus est parti pour son pays, et ses disciples le suivent.
Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux
auditeurs, frappés d'étonnement, disaient : « D'où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se
réalisent par ses mains ?
N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de
José, de Jude et de Simon ? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.
Jésus leur disait : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa
famille et sa propre maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques
malades en leur imposant les mains.
Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages
d'alentour en enseignant.