Dimanche 28 septembre 2008 |
Si vous désirez consulter les évangiles des semaines
précédentes ►
Calendrier de l'année liturgique
Les lectures de la 27e semaine du temps ordinaire
►L'Évangile
du jour
Vingt-septième dimanche du temps ordinaire
Saint(s)
du jour :
Sainte Fleur (1300-1347), Sainte
Marie-Faustine, (+ 1938)
Livre
d'Ezéchiel 18,25-28.
Et pourtant vous dites : 'La conduite du Seigneur est étrange.' Écoutez
donc, fils d'Israël : est-ce ma conduite qui est étrange ? N'est-ce pas
plutôt la vôtre ?
Si le juste se détourne de sa justice, se pervertit, et meurt dans cet état,
c'est à cause de sa perversité qu'il mourra.
Mais si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et
la justice, il sauvera sa vie.
Parce qu'il a ouvert les yeux, parce qu'il s'est détourné de ses fautes, il
ne mourra pas, il vivra.
Psaume 25(24),4-5.6-7.8-9.
Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve.
C'est toi que j'espère tout le jour en raison de ta bonté, Seigneur.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m'oublie
pas.
Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le
chemin.
Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,1-11.
S'il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si
l'on s'encourage dans l'amour, si l'on est en communion dans l'Esprit, si
l'on a de la tendresse et de la pitié,
alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même
amour, les mêmes sentiments ; recherchez l'unité.
Ne soyez jamais intrigants ni vantards, mais ayez assez d'humilité pour
estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.
Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres.
Ayez entre vous les dispositions que l'on doit avoir dans le Christ Jésus :
lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer
son droit d'être traité à l'égal de Dieu ;
mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de
serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son
comportement,
il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir
sur une croix.
C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom
qui surpasse tous les noms,
afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être
vivant tombe à genoux,
et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur », pour la
gloire de Dieu le Père.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
21,28-32.
Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le
premier et lui dit : 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne.'
Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas.' Mais ensuite, s'étant repenti, il y
alla.
Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : 'Oui,
Seigneur !' et il n'y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le
premier ». Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et
les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez
pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont
cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis
pour croire à sa parole.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Clément d'Alexandrie (150-vers 215), théologien
Homélie « Quel riche sera sauvé ? », 39-40 (trad. Delhougne, Les Pères
commentent, p. 141 rev.)
« Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu »
Les portes sont ouvertes à quiconque se tourne sincèrement vers Dieu, de
tout son coeur, et le Père reçoit avec joie un fils qui se repent vraiment.
Quel est le signe du vrai repentir ? Ne plus retomber dans les vieilles
fautes et arracher de ton coeur, par leurs racines, les péchés qui te
mettaient en danger de mort. Une fois qu'ils auront été effacés, Dieu
reviendra habiter en toi. Car, comme dit l'Écriture, un pécheur qui se
convertit et se repent procurera au Père et aux anges du ciel une joie
immense et incomparable (Lc 15,10). Voilà pourquoi le Seigneur s'est écrié :
« C'est la miséricorde que je désire, et non le sacrifice » (Os 6,6;Mt
9,13). « Je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse » (Éz
33,11). « Si vos péchés sont comme la laine écarlate, ils deviendront blancs
comme la neige ; s'ils sont plus noirs que la nuit, je les laverai, si bien
qu'ils deviendront comme la laine blanche » (Is 1,18).
Dieu seul, en effet, peut remettre les péchés et ne pas imputer les fautes,
alors que le Seigneur Jésus nous exhorte à pardonner chaque jour aux frères
qui se repentent. Et si nous, qui sommes mauvais, savons donner de bonnes
choses aux autres (Mt 7,11), combien plus « le Père plein de tendresse »
(2Co 1,3) le fera-t-il ? Le Père de toute consolation, qui est bon, plein de
compassion, de miséricorde et de patience par nature, attend ceux qui se
convertissent. Et la conversion véritable suppose que l'on cesse de pécher
et que l'on ne regarde plus en arrière... Regrettons amèrement donc nos
fautes passées et prions le Père pour qu'il les oublie. Il peut, dans sa
miséricorde, défaire ce qui a été fait et, par la rosée de l'Esprit, effacer
nos méfaits passés.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
|