Dimanche 16 septembre 2007 |
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Les évangiles de la 24e semaine du temps ordinaire
►L'Evangile
du jour
Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour :
St Cyprien, évêque et martyr (+ 258), Ste Edith de Wilton,
o.s.b. (+ 984), St Victor III, pape (+ 1087), St
Corneille, pape et martyr (+ 253)
Livre de l'Exode 32,7-11.13-14
Le Seigneur lui dit : « Va, descends, ton peuple s'est perverti, lui que tu
as fait monter du pays d'Égypte.
Ils n'auront pas mis longtemps à quitter le chemin que je leur avais
prescrit ! Ils se sont fabriqué un veau en métal fondu. Ils se sont
prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices en proclamant :
'Israël, voici tes dieux, qui t'ont fait monter du pays d'Égypte.' »
Le Seigneur dit encore à Moïse : « Je vois que ce peuple est un peuple à la
tête dure.
Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s'enflammer contre eux et je
vais les engloutir ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. »
Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant : « Pourquoi,
Seigneur, ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait
sortir du pays d'Égypte par la vigueur de ton bras et la puissance de ta
main ?
Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Jacob, à qui tu as juré
par toi-même : 'Je rendrai votre descendance aussi nombreuse que les étoiles
du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays que j'avais promis, et
il sera pour toujours leur héritage.' »
Le Seigneur renonça au mal qu'il avait voulu faire à son peuple.
Psaume 51(50),3-4.12-13.17.19.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde,
efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi
mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas,
ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé.
Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,12-17
Je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force, Jésus
Christ notre Seigneur, car il m'a fait confiance en me chargeant du
ministère,
moi qui autrefois ne savais que blasphémer, persécuter, insulter. Mais le
Christ m'a pardonné : ce que je faisais, c'était par ignorance, car je
n'avais pas la foi ;
mais la grâce de notre Seigneur a été encore plus forte, avec la foi et
l'amour dans le Christ Jésus.
Voici une parole sûre, et qui mérite d'être accueillie sans réserve : le
Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi le
premier, je suis pécheur,
mais si le Christ Jésus m'a pardonné, c'est pour que je sois le premier en
qui toute sa générosité se manifesterait ; je devais être le premier exemple
de ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle.
Honneur et gloire au roi des siècles, au Dieu unique, invisible et immortel,
pour les siècles des siècles. Amen.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-32
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait
bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui
est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit :
'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était
perdue !'
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un
seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes
qui n'ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle
pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce
qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit
: 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais
perdue !'
De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un
seul pécheur qui se convertit. »
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me
revient.' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit
pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de
désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et
il commença à se trouver dans la misère.
Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs
garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient
les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en
abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre
le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes
ouvriers.'
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son
père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le
couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne
mérite plus d'être appelé ton fils...'
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement
pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était
perdu, et il est retrouvé.' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison,
il entendit la musique et les danses.
Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le
veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé.'
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui
était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans
avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec
des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !'
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui
est à moi est à toi.
Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Sur l’évangile de St Luc, 7, 207 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 370 ; cf.
SC 52, p.87)
Dieu à la recherche de l’homme égaré
Comme la faiblesse des hommes ne sait pas garder une démarche ferme en ce
monde glissant, le bon médecin te montre les remèdes contre l'égarement, et
le juge miséricordieux ne refuse pas l'espoir du pardon. Ce n'est pas sans
motif que saint Luc a proposé trois paraboles à la suite : la brebis qui
s'était égarée et qui a été retrouvée, la pièce d'argent qui était perdue et
que l'on a retrouvée, le fils qui était mort et qui est revenu à la vie.
C’est pour que ce triple remède nous engage à soigner nos blessures... La
brebis fatiguée est ramenée par le pasteur ; la pièce égarée est retrouvée ;
le fils rebrousse chemin et revient vers son père dans le repentir de son
égarement...
Réjouissons-nous donc de ce que cette brebis qui s'était égarée en Adam soit
relevée dans le Christ. Les épaules du Christ sont les bras de la croix ;
c'est là que j'ai déposé mes péchés, c'est sur ce gibet que j'ai trouvé mon
repos. Cette brebis est unique dans sa nature, mais non dans ses personnes,
car nous tous nous formons un seul corps, mais nous sommes beaucoup de
membres. C'est pourquoi il est écrit : « Vous êtes le corps du Christ et
membres de ses membres » (1Co 2,27). « Le Fils de l'homme est venu pour
sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10), c'est-à-dire tous les hommes puisque
« tous meurent en Adam de même que tous revivent dans le Christ » (1Co
15,22)...
Il n'est pas non plus indifférent que cette femme se réjouisse d'avoir
retrouvé la pièce de monnaie : ce n'est pas peu que cette monnaie où figure
l'image d'un prince. De la même façon l'image du Roi est le bien de
l'Église. Nous sommes des brebis : prions donc le Seigneur de nous conduire
à l'eau du repos (Ps 22,2). Nous sommes des brebis : demandons les
pâturages. Nous sommes la pièce de monnaie : gardons notre valeur. Nous
sommes fils : courons au Père.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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