Dimanche 9 septembre 2007 |
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Calendrier de l'année liturgique
Les évangiles de la 23e semaine du temps ordinaire
►L'Evangile
du jour
Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour :
Bx Alain de la Roche, o.p. (+ 1475), St
Pierre Claver, s.j. (+ 1654), Bx
Frédéric Ozanam (+ 1853)
Livre de la Sagesse 9,13-18
Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les
volontés du Seigneur ?
Les réflexions des mortels sont mesquines, et nos pensées, chancelantes ;
car un corps périssable appesantit notre âme, et cette enveloppe d'argile
alourdit notre esprit aux mille pensées.
Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre, et nous trouvons
avec effort ce qui est à portée de la main ; qui donc a découvert ce qui est
dans les cieux ?
Et qui aurait connu ta volonté, si tu n'avais pas donné la Sagesse et envoyé
d'en haut ton Esprit saint ?
C'est ainsi que les chemins des habitants de la terre sont devenus droits ;
c'est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la Sagesse,
ont été sauvés.
Psaume 90(89),3-6.12-14.17.
Tu fais retourner l'homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils
d'Adam ! »
A tes yeux, mille ans sont comme hier, c'est un jour qui s'en va, une heure
dans la nuit.
Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ; dès le matin, c'est une herbe
changeante :
elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos coeurs pénètrent la
sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes
serviteurs.
Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la
joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous
l'ouvrage de nos mains ; oui, consolide l'ouvrage de nos mains.
Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon 1,9-10.12-17
mais je préfère, au nom de la charité, t'adresser une demande : Moi, Paul,
qui suis un vieil homme, moi qui suis aujourd'hui en prison à cause du
Christ Jésus,
j'ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, dans ma
prison, j'ai donné la vie du Christ.
Je te le renvoie, lui qui est une part de moi-même.
Je l'aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu'il me rende des services
en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l'Évangile.
Mais je n'ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses
librement ce qui est bien, sans y être plus ou moins forcé.
S'il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c'est peut-être pour que tu
le retrouves définitivement,
non plus comme un esclave, mais, bien mieux qu'un esclave, comme un frère
bien-aimé : il l'est vraiment pour moi, il le sera plus encore pour toi,
aussi bien humainement que dans le Seigneur.
Donc, si tu penses être en communion avec moi, accueille-le comme si c'était
moi.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 14,25-33
De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
« Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme,
ses enfants, ses frères et soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas
être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être
mon disciple.
Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas
par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au
bout ?
Car, s'il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le
verront se moqueront de lui :
'Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !'
Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne
commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes,
affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ?
S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une
délégation pour demander la paix.
De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient
ne peut pas être mon disciple.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
COMMENTAIRE DU JOUR
Philoxène de Mabboug (?-vers 523), évêque en Syrie
Homélies, n° 9 (trad. cf SC 44, p.295)
Etre son disciple
Écoute la voix de Dieu qui te pousse à sortir de toi pour suivre le Christ
et tu seras un disciple parfait : « Qui ne renonce pas à tout ce qu’il a ne
peut pas être mon disciple ». Qu'as-tu à dire ? Que peux-tu répondre à cela
? Toutes tes hésitations et tes questions tombent devant cette seule parole
; la parole de vérité est le sentier sublime par où tu avanceras. Jésus a
dit encore : « Celui qui ne renonce pas à tous ses biens, et ne prend pas sa
croix pour marcher derrière moi, celui-là ne peut pas être mon disciple ».
Et pour nous apprendre à renoncer non seulement à nos biens, pour le
glorifier, et au monde, pour le confesser devant les hommes, mais encore à
notre vie, il a ajouté : « Si quelqu'un ne renonce pas à lui-même, il ne
peut pas être mon disciple »… Il a dit dans un autre endroit : « Celui qui
se détache de sa vie en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si
quelqu’un me sert, mon Père l’honorera » (Jn 12,25s). Et il a dit alors aux
siens : « Levez-vous. Partons d'ici » (Jn 14,31). Par cette parole, il a
montré que pas plus sa place que celle de ses disciples n'est ici-bas.
Seigneur, où irions-nous donc ? « Là où je suis, que mon serviteur y soit
aussi » (Jn 12,26). Si Jésus nous crie : « Levez-vous, partons d'ici ! »,
qui sera donc assez sot pour consentir à rester avec des morts dans des
tombeaux et à demeurer parmi les ensevelis ? Chaque fois donc que le monde
veut te retenir, rappelle-toi la parole du Christ : « Levez-vous, partons
d'ici ! » Si tu es un vivant, cette voix suffira à te stimuler. Chaque fois
que tu veux t'asseoir, t'installer, te complaire à rester là où tu es,
rappelle-toi cette voix pressante, qui te dit : « Lève-toi, partons d'ici ».
De toute façon, il faudra t'en aller ; mais va-t'en comme Jésus s'en va ;
va-t'en parce qu'il te l'a dit, non parce que la mort t'emporte malgré toi.
Que tu le veuilles ou non, tu es sur le chemin de ceux qui partent. Pars
donc à cause de la parole de ton Maître, et non par simple contrainte. «
Lève-toi, partons d'ici ! »… Pourquoi t'attardes-tu ? Le Christ aussi marche
avec toi.
source: http://www.levangileauquotidien.org
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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