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Calendrier de l'année liturgique 20e
Semaine du Temps ordinaire
► L'Évangile
du jour
Vingtième dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour :
St Etienne de Hongrie, roi (+ 1038), St Armel de Bretagne,
fondateur (v. 550)
Livre des Proverbes 9,1-6.
La
Sagesse a bâti sa maison, elle a sculpté sept colonnes.
Elle a tué ses bêtes, apprêté son vin, dressé sa table,
et envoyé ses servantes. Elle proclame sur les hauteurs de la cité :
« Si vous manquez de sagesse, venez à moi ! » A l'homme sans intelligence
elle dit :
« Venez manger mon pain, et boire le vin que j'ai apprêté !
Quittez votre folie et vous vivrez, suivez le chemin de l'intelligence. »
Psaume 34(33),2-3.10-11.12-13.14-15.
Je
bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur : que les pauvres m'entendent et soient
en fête !
Saints du Seigneur, adorez-le : rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ; qui cherche le Seigneur ne
manquera d'aucun bien.
Venez, mes fils, écoutez-moi, que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ?
Garde ta langue du mal et tes lèvres des paroles perfides.
Évite le mal, fais ce qui est bien, poursuis la paix, recherche-la.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens 5,15-20.
Frères,
prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous, mais comme
des sages.
Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais.
Ne soyez donc pas irréfléchis, mais comprenez bien quelle est la volonté du
Seigneur.
Ne vous enivrez pas, car le vin porte à la débauche. Laissez-vous plutôt
remplir par l'Esprit Saint.
Dites entre vous des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez le
Seigneur et célébrez-le de tout votre coeur.
A tout moment et pour toutes choses, rendez grâce à Dieu le Père, au nom de
notre Seigneur Jésus Christ.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,51-58.
Après
avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : «
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange
de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair,
donnée pour que le monde ait la vie. »
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner
sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas
la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez
pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le
ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie
boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure
en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le
Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères
ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra
éternellement. »
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Gaudence de Brescia (?-après 406), évêque
Homélie pascale ; CSEL 68, 30 (trad. bréviaire)
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je
demeure en lui »
Le sacrifice céleste institué par le Christ est vraiment l'héritage légué
par son testament nouveau ; il nous l'a laissé la nuit où il allait être
livré pour être crucifié, comme un gage de sa présence. Il est le viatique
de notre voyage, notre nourriture sur le chemin de la vie, jusqu'à ce que
nous soyons parvenus à celle-ci, en quittant ce monde. C'est pourquoi le
Seigneur disait : « Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang,
vous n'aurez pas la vie en vous ».
Il a voulu que ses bienfaits demeurent parmi nous ; il a voulu que les âmes
rachetées par son sang précieux soient toujours sanctifiées à l'image de sa
propre Passion. C'est pourquoi il donne l'ordre à ses disciples fidèles,
qu'il établit les premiers prêtres de son Église, de célébrer sans fin ces
mystères de vie éternelle... C'est ainsi que tout le peuple des fidèles
devraient avoir chaque jour devant les yeux la représentation de la Passion
du Christ ; en la tenant dans nos mains, en la recevant dans notre bouche et
notre coeur, nous garderons un souvenir ineffaçable de notre rédemption.
Il faut que le pain soit fait avec la farine de nombreux grains de froment,
mêlée à de l'eau, et reçoive du feu son achèvement. On y trouve donc une
image ressemblante du corps du Christ, car nous savons qu'il forme un seul
corps avec la multitude des hommes, qui a reçu son achèvement du feu de
l'Esprit Saint... De même, le vin de son sang est tiré de plusieurs grappes,
c'est-à-dire de raisins de la vigne plantée par lui, écrasés, sous le
pressoir de la croix ; versé dans le coeur des fidèles, il y bouillonne par
sa propre puissance.
C'est là le sacrifice de la Pâque, qui apporte le salut à tous ceux qui sont
libérés de l'esclavage de l'Égypte et de Pharaon, c'est-à-dire du démon.
Recevez-le en union avec nous, dans toute l'avidité d'un coeur religieux.
©Evangelizo.org 2001-2009
Source :
L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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