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Calendrier de l'année liturgique 16e
Semaine du Temps ordinaire
► L'Évangile
du jour
Dix-septième dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour :
Ste Anne, mère de la Sainte Vierge (1er s.), St
Joachim, père de la Sainte Vierge (1er s.)
Deuxième livre des Rois 4,42-44.
Il
y avait alors une famine dans le pays. Sur la récolte nouvelle, quelqu'un
offrit à Élisée, l'homme de Dieu, vingt pains d'orge et du grain frais dans
un sac. Élisée dit alors : « Donne-le à tous ces gens pour qu'ils mangent. »
Son serviteur répondit : « Comment donner cela à cent personnes ? » Élisée
reprit : « Donne-le à tous ces gens pour qu'ils mangent, car ainsi parle le
Seigneur : On mangera, et il en restera. »
Alors, il les servit, ils mangèrent, et il en resta, selon la parole du
Seigneur.
Psaume 145(144),10-11.15-16.17-18.
Que
tes oeuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits,
Les yeux sur toi, tous, ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps
voulu ;
tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.
Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent en
vérité.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens 4,1-6.
Frères,
moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous encourage à suivre
fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu :
ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns
les autres avec amour ;
ayez à coeur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il
n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit.
Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en
tous.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,1-15.
Jésus
était passé de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de
Galilée).
Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il
accomplissait en guérissant les malades.
Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples.
C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs.
Jésus leva les yeux et vit qu'une foule nombreuse venait à lui. Il dit à
Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger ?
»
Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait bien ce qu'il
allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas
pour que chacun ait un petit morceau de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais
qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d'herbe à cet
endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua
; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les
morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. »
Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui
restaient des cinq pains d'orge après le repas.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est
vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force
et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la
montagne.
COMMENTAIRE DU JOUR
Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 14, 11 ; PL 9, 999 (trad. Matthieu
commenté, DDB 1985, p. 98 rev. ; cf SC 258, p. 23)
« C'est vraiment lui le grand prophète, celui qui vient dans le monde »
Les disciples disent qu'ils ont seulement cinq pains et deux poissons. Les
cinq pains signifiaient qu'ils étaient encore soumis aux cinq livres de la
Loi, et les deux poissons qu'ils étaient nourris par les enseignements des
prophètes et de Jean le Baptiste... Voilà ce que les apôtres avaient à
offrir en premier lieu, puisqu'ils en étaient encore là ; et c'est de là
qu'est partie la prédication de l'Evangile...
Le Seigneur avait pris les pains et les poissons. Il a levé les yeux vers le
ciel, a dit la bénédiction et les a rompus. Il rendait grâce au Père d'être
changé en nourriture de la Bonne Nouvelle, après les siècles de la Loi et
des prophètes... Les pains sont donnés aussi aux apôtres : c'est par eux que
les dons de la grâce divine devaient être redonnés. Ensuite les gens sont
nourris des cinq pains et des deux poissons et une fois les convives
rassasiés, les fragments de pain et de poisson étaient en telle abondance
que douze corbeilles ont été remplies. Cela veut dire que la multitude est
comblée par la parole de Dieu qui vient de l'enseignement de la Loi et des
prophètes. C'est l'abondance de la puissance divine, mise en réserve pour
les peuples païens, qui déborde à la suite du service de la nourriture
éternelle. Elle réalise une plénitude, celle du chiffre douze, comme le
nombre des apôtres. Or il se trouve que le nombre de ceux qui ont mangé est
le même que celui des croyants à venir : cinq mille hommes (Mt 14,21;Ac
4,4).
©Evangelizo.org 2001-2009
Source :
L'Évangile au Quotidien
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Eucharistie sacrement de la
miséricorde
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